Par LEXPRESS.fr avec AFP, publié le 10/03/2015 à 20:04, mis à jour à 20:13
Répondant à la députée FN qui l'accusait de "mépris crétin", le Premier ministre a fustigé le parti d'extrême droite à l'Assemblée. Et réitéré sa crainte du "véritable danger" d'un FN qui arriverait en tête des élections départementales les 22 et 29 mars.
"Madame, jusqu'au bout je mènerai campagne pour vous stigmatiser et pour vous dire que vous n'êtes ni la République, ni la France", a rétorqué le Premier ministre aux propos de Marion Maréchal-Le Pen qui l'accusait de "mépris crétin".
La députée FN avait, lors de la séance des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, attaqué le Premier ministre sur ses "prises de parole obsessionnelles" et "de plus en plus injurieuses" avec son offensive contre le FN ces derniers jours. "Gardez-donc votre mépris crétin et vos leçons de République pour votre propre parti", a-t-elle affirmé.
"Vous trompez les petits gens, les ouvriers, les agriculteurs"
"Si, en deux minutes, il fallait résumer l'outrance, la démagogie et le vrai visage de l'extrême-droite, vous venez de le faire parfaitement", a répliqué Manuel Valls. "Vous trompez les petits gens, les ouvriers, les agriculteurs, vous trompez ceux qui souffrent. Alors, il est temps que dans ce pays, il y ait un débat, qu'on déchire le voile, la mascarade qui est la vôtre", a lancé le Premier ministre en réponse à l'élue du Vaucluse.
"Il est temps que nous affirmions tous, comme je l'ai fait ici le 13 janvier, les valeurs de la République, la France mais aussi les actes. Et la politique de mon gouvernement contre la pauvreté, pour l'école, pour les valeurs de la République, pour redresser le pays, c'est aussi une réponse à ce que vous portez", a-t-il poursuivi.
"Votre politique mènerait le pays à la ruine"
"Oui, je mène campagne", a-t-il répété à plusieurs reprises, du fait d'une "élection importante" mais aussi "pour l'image notre pays, pour notre démocratie" du fait du "véritable danger" d'un FN qui arriverait en tête des élections départementales des 22 et 29 mars.
Manuel Valls a dénoncé les "dizaines" de militants et candidats FN qui tiennent des "propos antisémites, racistes, homophobes, sexistes" et qui ne sont pas "des cas isolés" mais des "récidivistes" "Je ne confonds pas, Madame, a-t-il accusé, les électeurs du Front national, je ne confonds pas les Français avec vous et je veux leur dire que vous les trompez, leur dire que votre politique mènerait le pays à la ruine".
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Interpretación personal de la intervención
En respuesta a la diputada del FN MP que lo acusó de "equivocado", el primer ministro criticó al partido de la extrema derecha en la Asamblea, y reiteró su temor al "peligro real" de que el FN sea elegido en las elecciones departamentales el 22 y 29 de marzo.
"Señora, voy a dirigir la campaña como manera de estigmatizar y decirle que Ud. no es ni la República, ni Francia", respondió el primer ministro a Marion Maréchal-Le Pen que lo acusó de " despreciable idiota”.
La diputada del FN atacó el Primer Ministro por su ofensiva contra el FN en los últimos días.
"Ustedes son gente equivocada que engaña a los trabajadores, y a los agricultores"
"Si, en dos minutos, tuviera que resumir en exceso, la demagogia y la verdadera cara de la extrema derecha, Ud. lo acaba de hacer a la perfección", respondió Manuel Valls. "Ustedes son gentes equivocadas, que engañan a los trabajadores, y a los campesinos, y a los que sufren. Por lo tanto, es el momento que en este país, haya un debate que rasgue el velo, la mascarada que es la suya" respondió el primer ministro.
El primer ministro señalo: que es hora de que nosotros afirmemos a todos, como lo hice aquí el 13 de enero, no solo los valores de la República, de Francia, sino también los hechos, y la política de mi gobierno en contra de la pobreza, para defender la escuela, los valores de la República, para enderezar el país, es también una respuesta a lo que Ud. representa, continuó.
"Su política llevaría al país a la ruina"
"Sí, yo dirijo esta campaña", repitió varias veces, no solo debido a una "elección importante", sino también "para defender la imagen de nuestro país, para defender nuestra democracia" por el "peligro real" de que el FN gane las elecciones departamentales el 22 y 29 de marzo.
Manuel Valls denunció a las "decenas" de militantes y candidatos de FN que son",, antisemitas racistas homófobos, sexistas" "y que no son casos aislados", sino "reincidentes". "Yo no me equivoco, señora le dijo, y acusó a los votantes del Frente Nacional, yo no confundo a los franceses con ustedes y quiero decirles que están equivocados, dígales que su política llevaría al país a la ruina ".
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