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jueves, 12 de noviembre de 2015

Macron, un ovni en politique

Macron, un ovni en politique devenu « la coqueluche du Tout-Paris »

Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par



Emmanuel Macron le 27 octobre 2015 à Paris.

Depuis qu’il a été nommé ministre de l’économie, le 26 août 2014, Emmanuel Macron est devenu le plus populaire des ministres de François Hollande. A l’origine du tournant politique du quinquennat du président, il incarne un fantasme pour beaucoup de personnalités politiques et du monde des affaires.

Lire notre enquête dans son intégralité : Le fantasme Macron

    A 16 ans, l’exil parisien
A 16 ans, élève de première, lauréat du concours général de français, il est tombé amoureux de sa professeur, Brigitte Trogneux, mère de trois enfants et de vingt ans son aînée. Toute la France connaît aujourd’hui la romance qui plaît tant à l’électorat féminin. On sait moins qu’Emmanuel a dû quitter la maison familiale et s’exiler à Paris, protégé par sa grand-mère Germaine, une ancienne principale de collège. Elle lui trouve un toit dans la capitale pour sa terminale au lycée Henri-IV. Tous deux médecins, les parents d’Emmanuel Macron ont voulu éloigner leur fils de ce qu’ils tiennent pour la promesse d’un malheur certain. « Une blessure, pour cet être si sensible, si social, si solaire », raconte Aurélien Lechevallier, conseiller diplomatique d’Anne Hidalgo à la mairie de Paris. Il fut l’un de ses premiers amis parisiens et celui qui l’entraîna en prep’ENA.

    « Le banquier de chez Rothschild »

Macron est entré au bas de l’échelle, mais il est rapidement promu associé gérant et conclut, en 2012, un deal à 9 milliards d’euros entre Nestlé et Pfizer qui restera dans les annales de Rothschild. Avec son sens de la psychologie et un brio certain, le trentenaire a vampé le sexagénaire Peter Brabeck, président de Nestlé, qui ne jure plus que par lui. « Au moins j’ai fait un métier », plaide-t-il, alors que le Front de gauche oublie son nom pour l’appeler « le-banquier-de-chez-Rothschild ». « J’ai appris la vie des affaires, le commerce, c’est tout un art. J’y ai découvert l’international, et un savoir-faire financier qui me sert aujourd’hui. » Il y gagne aussi 2 millions d’euros.

    « La force des évidences »

Lorsque le président lui a proposé le ministère de l’économie, il était en train de faire du vélo au Touquet. « J’ai demandé une heure de réflexion. Je voulais être sûr d’être libre et de pouvoir agir. Il sait que je ne suis pas un homme de conflit, mais que je peux partir. » Les intimes qui connaissent son exil parisien, à 16 ans, ont compris qu’il n’avait pas peur de l’autorité ; en 2007, ce sont ses parents qui ont rendu les armes pour écouter, conquis et émus, le discours de marié de leur fils sur « la force des évidences ».

    Un ovni en politique

« Il est arrivé à Bercy sans jamais avoir fait de politique », persiflent ses ennemis. Il hérisse l’aile la plus frondeuse du parti socialiste. « J’en ai entendu, dans les porte-à-porte, des gens qui disaient : “si vous ne nous défendez pas contre le travail du dimanche, on votera FN”, souligne la députée des Hautes-Alpes Karine Berger. Au bureau national du PS, les élus se plaignent : “il nous fait perdre les élections”. » On lui reproche de ne jamais se soucier du calendrier électoral, lui qui n’a ni attache municipale ni législative.
Le patron du PS, Jean-Christophe Cambadélis, a aussi trouvé sa formule pour cet ovni en politique. Macron ? « Une start-up », avec sa mobilité et ses échéances à court terme. « Il incarne la gauche post-historique, pro-business et sociétale. »

    Un « collabo » pour la droite

La droite a vu le danger qu’il représente. Quelques mois après la nomination de Macron à Bercy, Nicolas Sarkozy demandait ironiquement au ministre de « rejoindre » Les Républicains. Depuis, l’ex-président a donné d’autres éléments de langage à ses troupes : « Macron, cet humoriste qui nous sert de ministre ! » Tous les candidats à la primaire – sauf Alain Juppé – s’y sont mis aussi. Le banquier Philippe Villin est devenu son plus féroce adversaire depuis que Le Figaro, dont il fut le vice-président, défend le ministre de l’économie contre les frondeurs du PS. Un jour, il écrit un SMS assassin au patron de la rédaction du quotidien, Alexis Brézet, et l’envoie par erreur… à Macron. « Absurde de faire de Macron une victime ! S’il est libéral, il n’avait rien à faire chez les socialistes. C’est juste un collabo. On le fusillera politiquement à la Libération en mai 2017 ! » « Bien reçu », a répondu laconiquement le ministre.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/11/12/emmanuel-macron-un-ovni-en-politique-devenu-la-coqueluche-du-tout-paris_4807780_823448.html#osPY7LgbccC441jF.99

jueves, 28 de mayo de 2015

Les investisseurs étrangers plébiscitent l’Europe

Les investisseurs étrangers plébiscitent l’Europe

LE MONDE ECONOMIE | • Mis à jour le | Par


Nick Stanage, patron du groupe américain Hexcel, le 21 mai, sur le site de sa future usine de polyacrylonitrile à Roussillon (Isère).
Quand il vient en Europe, Nick Stanage n’arrive pas les mains vides. Jeudi 21 mai, le patron du groupe américain Hexcel a lancé officiellement à Roussillon (Isère), au cœur de la « vallée de la chimie », un des plus grands investissements étrangers en cours en France : la construction d’une usine de polyacrylonitrile, la matière première de la fibre de carbone. Ce chantier de 200 millions d’euros n’a pas démarré que le PDG en prévoit déjà la suite. Sur place, il a annoncé un nouvel investissement de 20 millions d’euros pour accroître les capacités de deux autres sites, en Isère et dans l’Ain. A la clé, une centaine d’embauches. Les élus locaux étaient aux anges.


Une parfaite illustration de la reprise actuelle des investissements étrangers en Europe, y compris dans l’Hexagone. Les chiffres publiés mercredi 27 mai par le cabinet EY (ex-Ernst & Young) sont éloquents. En 2014, quelque 4 341 projets d’implantations et d’extensions de sites ont été annoncés dans l’Europe au sens large (y compris la Russie), soit 10 % de plus en un an, selon les pointages du groupe. Une hausse qui amplifie le rebond de 2013.

Ces projets devraient aboutir à la création de plus de 185 500 emplois, « un niveau record », selon EY. Et encore, ce décompte n’intègre pas les projets purement immobiliers, ni ceux dans les hôtels, les restaurants et les commerces.

« La tendance devrait se confirmer cette année », ajoute Marc Lhermitte, l’un des auteurs de cette étude.

Le retour, même timide, de la croissance en Europe encourage en effet les groupes étrangers à s’y implanter. La baisse de l’euro, dont la valeur en dollars a fléchi de 19 % en un an, alimente aussi le mouvement : elle redonne de la compétitivité aux exportations européennes, et incite à produire davantage en zone euro.

La force du Grand Londres

La Grande-Bretagne est la première à bénéficier de cette embellie. Avec 887 projets annoncés en 2014, le pays reste la terre d’accueil privilégiée des investissements étrangers sur le Vieux Continent. Un succès lié, selon EY, à la force du Grand Londres, à sa spécialisation dans la finance et les services aux entreprises, à son ouverture aux investisseurs étrangers ainsi qu’à « l’hyper-flexibilité de son marché du travail ».

Le 18 mai, le groupe énergétique allemand E.ON a encore dévoilé un grand projet d’éoliennes en mer, au large de Brighton, pour un montant de 1,9 milliard d’euros. La Grande-Bretagne est déjà le premier pays au monde dans ce domaine. Un autre exemple ? Madame Tussauds. L’immeuble dans lequel est installé le célèbre musée de cire appartiendra sous peu à Fubon, un assureur de Taïwan.

Celui-ci a annoncé le 22 mai son intention d’investir dans l’affaire 350 millions de livres, soit 492 millions d’euros.

Avec 763 projets en 2014, l’Allemagne se situe toujours sur la deuxième marche du podium européen, et poursuit sa progression. « Elle attire en particulier les fonctions industrielles et les pays émergents asiatiques, qui en font une base d’expansion vers l’Europe de l’Est et la Russie », notent les experts d’EY.

Succès en trompe-l’œil

Ravalée au troisième rang en 2011, la France profite aussi de la reprise. EY y a recensé 608 projets lancés par des groupes internationaux, soit 18 % de plus en un an. Sur ce critère, 2014 constitue l’un des meilleurs exercices enregistrés depuis une décennie. Tandis que Londres attire les sièges sociaux comme un aimant, la France demeure la première destination européenne pour les implantations industrielles.

Mais il s’agit d’un succès en trompe-l’œil. Si l’investissement étranger reprend, il n’entraîne pas l’emploi. A peine 12 600 postes sont attendus des projets de 2014, soit 11 % de moins qu’en 2013. Une profonde déception, dans la mesure où les pouvoirs publics déroulent le tapis rouge aux patrons étrangers dans l’espoir, précisément, de résorber le chômage. Ces données confirment la tendance déjà relevée en mars par Business France, l’agence publique chargée de démarcher les investisseurs tout autour de la planète.

Avec cinq ans de recul, le mouvement est très net. Entre 2009 et 2014, le nombre de projets étrangers a progressé de 15 % en France, une hausse deux fois plus faible que dans le reste de l’Europe. Les emplois prévus, eux, ont décliné de 6 % dans l’Hexagone, alors qu’ils ont bondi de 48 % en Europe. Cherchez l’erreur…

Cap à l’est

« Les entreprises à capitaux étrangers, investisseurs prudents, adaptent leurs implantations au contexte fiscal et social français, notamment à un coût du travail encore jugé comme prohibitif », analysent les responsables d’EY. Elles localisent en France des centres de recherche, agrandissent un peu leurs usines existantes. Mais quand il s’agit d’ouvrir un site majeur totalement nouveau, elles préfèrent souvent miser sur d’autres pays jugés moins coûteux et moins compliqués juridiquement.

En Europe, cela signifie souvent mettre le cap à l’est, comme s’apprête à le faire Jaguar Land Rover. Le constructeur britannique, désormais filiale de l’indien Tata, hésite entre la Pologne, la Slovaquie, la République tchèque et la Hongrie pour construire sa nouvelle unité destinée à alimenter le marché européen, a révélé le Financial Times le 22 mai.

En moyenne, une implantation internationale en France ne « produit » ainsi plus que 21 emplois. C’est un peu plus qu’en Allemagne (15), mais bien moins qu’au Royaume-Uni (35), en Pologne (117) ou surtout en Roumanie (175).

Deux chiffres résument mieux que tout autre la situation. En 2014, EY a repéré en Europe 75 très grands projets internationaux, susceptibles de créer chacun plus de 500 emplois. Un seul – une extension de l’usine Toyota de Valenciennes – concernait la France.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/05/27/l-europe-attire-les-investissements-etrangers-comme-jamais_4641098_3234.html#Zgxlhc2mYCPOqDWF.99

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  UCRANIA: INFORMACIÓN BÁSICA  SITUACIONAL.  Percy Cayetano Acuña Vigil. En este escrito se ha registrado información básica situacional con...