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jueves, 14 de enero de 2016

El frente popular francés. 1934. Lecciones.

El frente popular francés

 

La ofensiva fascista en Francia del año 1934 provocó que la izquierda se movilizase. Los partidos comenzaron a ser conscientes de la necesidad de aparcar las diferencias entre sí ante un peligro evidente y ante el ejemplo de lo que había ocurrido en Alemania. En este sentido, Thorez lanzó un llamamiento en el mes de octubre de 1934 para que la izquierda formara un frente común.

Mientras en la izquierda se estaba dando este debate el gobierno de Doumergue se mantuvo hasta el mes de noviembre. Su política de reducción del déficit no estaba dando resultado positivo. Le sustituyó un nuevo gobierno presidido por Laval que no consiguió enderezar tampoco la situación. El descontento del electorado se manifestó en las elecciones municipales donde la izquierda avanzó porque en muchos lugares se presentó en coalición. 

En mayo de 1936 las elecciones generales dieron la victoria al Frente Popular, a la izquierda, de una forma contundente, como nunca había pasado en la historia electoral de la Tercera República Francesa. Los socialistas se convirtieron en la primera fuerza política, en la primera minoría del parlamento con 147 escaños, seguidos por los radicales con 119. Los comunistas, por su parte, consiguieron 72. La derecha, en su conjunto, obtuvo 222 escaños.

El nuevo gobierno fue presidido por el líder socialista, Léon Blum, y estaría formado por socialistas y radicales. Los comunistas no entrarán en el ejecutivo pero lo apoyarán desde el legislativo. Por otro lado, es importante destacar que en este gobierno habría dos mujeres. Los retos del ejecutivo son muy grandes: solucionar la crisis económica, terminar con el paro y emprender una profunda política social, es decir, afrontar los problemas económicos pero sin costes sociales.

El nuevo gobierno promueve los Acuerdos de Matignon, por los cuales los empresarios y los sindicatos pactan un aumento salarial importante a cambio de la paz social.

El gobierno aprobó una importante legislación laboral y social muy novedosa y que sería, con el tiempo, adoptada en los países occidentales. Se aprobó por vez primera la semana de cuarenta horas laborales y que pretendía aminorar el paro, el establecimiento de convenios colectivos y las vacaciones pagadas. Los Acuerdos y esta legislación consiguieron que la conflictividad social bajase considerablemente.

Pero la economía no era tan fácil de enderezar en plena crisis general de los años treinta. En el sector agrícola, siempre muy importante en Francia, el gobierno adoptó algunas medidas que pueden recordar a las del New Deal, como fueron la fijación de precios anuales y la reducción de cultivos. En el sector secundario se optó por fomentar la producción industrial con un programa de rearme y se fomentó la inversión pública en obras públicas, algo semejante a lo que hacía Roosevelt en Estados Unidos. En todo caso, la economía no mejoró. Hay que devaluar el franco y la presión de la situación obliga a Blum a dimitir.

En política exterior hubo que hacer frente a una crisis interna que se produjo por el estallido de la guerra civil en España. En principio, el gobierno del Frente Popular era solidario con el de la República española pero, al final, la negativa de la derecha francesa a intervenir, el miedo a un enfrentamiento con Alemania y la presión británica, provocaron que el inicial espíritu de apoyo se diluyera con rapidez.

Posteriormente, Blum formará un segundo gabinete pero sería más inestable, porque radicales y comunistas le retirarían el apoyo.

Referencia


 Front populaire

Le Front populaire, fondé en 1934, est une alliance électorale entre les partis de la gauche française (parti radical, Parti socialiste SFIO et Parti communiste français). Il a été créé après l'émeute sanglante du 6 février 1934, pendant laquelle les Ligues d'extrême-droite ont réussi à renverser le gouvernement légalement institué et a menacé les bases du régime républicain.

Mais le Front populaire s'affaiblit dès 1937, devant l'hostilité des milieux d'affaires et les réticences du parti radical. Il est également miné par les divergences entre partis sur l'attitude à adopter pour soutenir le gouvernement républicain espagnol attaqué par les troupes nationalistes du général Franco.

La victoire du Front populaire aux élections législatives de mai-juin 1936, déclenche un vaste mouvement de grèves avec occupation des lieux de travail. Pour satisfaire les revendications de ses électeurs, le gouvernement dirigé par le socialiste Léon Blum décide de très importantes réformes en faveur des travailleurs salariés.

Naissance du Front populaire

La crise de 1929, née aux États-Unis en octobre 1929, provoque dès 1931, de grandes difficultés économiques et sociales en France. Les agriculteurs sont pénalisés par des années de très forte production, la baisse de la consommation interne et la fermeture des marchés étrangers (les pays touchés par la crise font du protectionnisme pour protéger leurs producteurs). Il en est de même dans l'industrie française dont la production s'effondre d'un tiers. Les patrons licencient. Le chômage atteint 1 500 000 personnes. Comme les impôts rentrent mal, le gouvernement les augmentent et recourt à l'emprunt (ce qui aggrave la dette de l'État). Le nombre des mécontents enfle.

Le régime républicain parlementaire est en crise. La Droite puis la Gauche modérée gouvernent en alternance depuis 1924, mais elles ne parviennent pas à rétablir la situation économique. De plus elles sont éclaboussées par des scandales politico-financiers. Des banques privées (souvent fondées par des aventuriers) ont collecté les économies des petites épargnants grâce à l'appui affiché et acheté de députés voire de ministres. Elles font des faillites frauduleuses et ruinent les déposants.


L'Extrême-droite française, admiratrice du fascisme qui gouverne l'Italie depuis octobre 1922 et du nazisme au pouvoir en Allemagne depuis janvier 1933, se renforce. Le 6 février 1934, l'Extrême-droite, par une émeute sanglante à Paris, obtient la démission du gouvernement légalement constitué. Il y a 15 morts et près de 1600 blessés. Les partis de gauche jusque-là très divisés (socialistes et communistes se comportent comme des ennemis) décident de s'allier avec le parti radical pour endiguer les menaces contre la république et la démocratie. C'est le Front populaire.

 Pour en savoir plus, lire l’article : Formation du Front populaire.
Juin 1936

Léon Blum, en 1900.

Les partis du Front populaire ont promis aux électeurs de barrer la route au fascisme, de lutter contre les deux cents familles qui contrôlent l'économie française, de fournir du pain, de lutter pour la paix et la liberté. Le Front populaire remporte les élections législatives de mai -juin 1936 (378 députés favorables contre 241 opposants). Léon Blum, chef des socialistes forme le gouvernement (ministres socialistes et radicaux) soutenu au Parlement par les communistes. C'est la première fois que la France est dirigée par les socialistes.

Les salariés enthousiasmés par la victoire électorale font grève et occupent leurs lieux de travail. L'économie est paralysée, mais une partie de la population vit une grande fête de quelques semaines. 

 Pour en savoir plus, lire l’article : Élections législatives françaises de 1936.
 Pour en savoir plus, lire l’article : Grèves de mai-juin 1936 en France.
 Pour en savoir plus, lire l’article : Programme du Front populaire.

Les conquêtes sociales et économiques du Front populaireLe gouvernement, le patronat et les syndicats de salariés négocient les accors Matignon en juin.

Les salariés bénéficient de hausse des salaires.
La semaine légale de travail est fixée à 40 heures.
Pour la première fois les salariés ont droit à deux semaines de congés payés (les vacances annuelles).

De plus dans chaque profession, le contrat de travail individuel imposé par l'employeur est remplacé par les conventions collectives négociées entre le patronat et les syndicats de salariés.

La production agricole est réorganisée grâce à la création d'un l'Office national interprofessionnel du blé qui achète à la production à un prix convenable.
De grands travaux sont décidés pour donner du travail aux chômeurs.
Le fonctionnement de la Banque de France est démocratisée.

 Pour en savoir plus, lire l’article : Accords Matignon (1936).
 Pour en savoir plus, lire l’article : Semaine de 40 heures (1936).
 Pour en savoir plus, lire l’article : Congés payés (1936).

L'échec du Front populaire

La mise en place des nouveaux horaires désorganise la production. Les possesseurs de capitaux les transfèrent à l'étranger et le gouvernement est contraint de dévaluer le franc. Le chômage ne diminue pas assez.

Les partis se divisent sur le soutien à apporter au gouvernement républicain espagnol (de gauche) qui est attaqué par les troupes nationalistes du général Franco soutenues militairement par l'Italie fasciste et l'Allemagne nazie. Les radicaux ne veulent pas être entraînés dans une nouvelle guerre, les communistes sont pour une intervention ou au moins une aide matérielle importante. Léon Blum décide de ne pas intervenir. L'entente de la gauche est rompue.

Léon Blum démissionne en juin 1937, car le sénat dominé par la droite lui refuse les pleins pouvoirs financiers. Le Front populaire se disloque en avril 1938. Les radicaux d'Édouard Daladier décident alors de s'allier à la Droite de Paul Reynaud. L'avant-guerre commence. 


Referencia en francés.
Referencia en castellano

Léon Blum


Político francés (París, 1872 - Jouy-en-Josas, 1950). Desde sus convicciones republicanas se fue acercando progresivamente al socialismo democrático representado por Jean Jaurès; fue el asunto Dreyfus (1894-1906) el que acabó por decantarle definitivamente hacia el socialismo, centrando sus esfuerzos en unir a las dispersas formaciones socialistas que había en Francia.

Cuando, al estallar la Primera Guerra Mundial (1914-18), se formó el gobierno de la «Unión Sagrada», Blum fue llamado a colaborar como jefe de gabinete del ministro socialista de Obras Públicas (1914-16). Y, una vez acabada la guerra, fue elegido diputado por París (1919).

En el Congreso de Tours (1920 acentuó la definición del partido socialista como un grupo democrático y humanista, cuyos valores morales resultaban incompatibles con cualquier estrategia para alcanzar el poder que no pasara por el convencimiento de la mayoría expresado en las urnas.

Luchó en el interior del partido por mantener su línea política frente a los ataques de las alas derecha e izquierda; y, al mismo tiempo, colaboró en el Parlamento con los radicales, fortaleciendo la SFIO hasta convertirla en el Frente Popular. Dicha formación, creada para hacer frente a la oleada fascista que se extendía por toda Europa, triunfó en las elecciones de 1936, de modo que Blum se convirtió en primer ministro.

El gobierno de Léon Blum introdujo importantes reformas sociales. En 1938 volvió al poder; esta vez su política exterior se caracterizó por una mayor firmeza frente al fascismo, al intentar -aunque sin éxito- que las potencias occidentales pusieran freno al expansionismo de la Alemania de Hitler.

En 1940, los alemanes invadieron Francia, poniendo fin a la larga experiencia democrática de la Tercera República. Blum fue detenido por el gobierno títere del mariscal Pétain; tras someterle a un juicio en el que no se le pudo hallar culpable de nada (1942), fue entregado a los alemanes, que le internaron en los campos de concentración de Buchenwald y Dachau (1943-44).

Acabada la Segunda Guerra Mundial en 1945, volvió a Francia, manteniendo  una gran autoridad moral sobre los socialistas franceses.

Roger Salengro (1890-1936)

 

L'histoire de Roger Salengro, homme politique français, ministre de l'Intérieur du premier gouvernement du Front Populaire, dont le suicide, à la suite d'une campagne de presse calomnieuse, illustre la violence du climat politique dans les années qui ont précédé la seconde guerre mondiale.

Rappelons que la crise de Wall Street (1929) a engendré des faillites d'entreprises et la montée du chômage un peu partout en Europe. Les luttes sociales s'intensifient, avec des grèves et des manifestations. Les socialistes sont divisés en réformistes et en révolutionnaires, mais l'union de la gauche va se réaliser en France avec le Front populaire et c'est dans ce climat de tension extrême qu'elle remporte la victoire en 1936.

Les radicaux de droite se sont illustrés par des scandales financiers et des affaires d'escroqueries aboutissant à des émeutes à Paris en 1934. C'est une période de tension extrême avec l'arrivée du nazisme en Allemagne, et le début de la guerre civile en Espagne après le coup d'Etat franquiste (1936). 



Né à Dunkerque, Roger Salengro s'inscrit au Parti socialiste à 19 ans et milite à la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO). Il devient conseiller municipal de Lille en 1919, puis maire de la ville en 1925. Il est élu député socialiste du Nord en 1928. Le 6 juin 1936, il est appelé au ministère de l'Intérieur par Léon Blum lors de la formation du gouvernement du Front Populaire.

Il parvient, dans un contexte délicat marqué par la vague de grèves qui s'étend depuis le mois de mai, à encourager le dialogue tout en faisant respecter l'ordre, et participe aux réunions qui conduisent à la signature des «Accords Matignon». Les congés payés et la semaine de 40 heures datent de 1936. Avec une augmentation des salaires à la clé, les Français vont alors avoir 15 jours de congés payés : Les vacances de l'été 36 on été fêtées avec joie.

En 1936, Salengro est donc ministre de l'Intérieur du Front Populaire, au grand dam de l'opposition, qui mène contre lui d'abjectes campagnes de diffamation dans la presse d'extrême droite.

Alors que les attaques se multiplient contre Léon Blum, avec la participation de la Cagoule à la campagne calomnieuse, Roger Salengro est lui-même pris pour cible par divers journaux d'extrême droite, dont Gringoire et l'Action française, qui propagent la rumeur selon laquelle il aurait déserté pendant la Première Guerre mondiale, alors qu'il était au front. 




Bien qu'un jury d'anciens combattants ait établi qu'il avait été fait prisonnier alors qu'il tentait, avec l'accord du commandement, d'aller chercher le corps de l'un de ses camarades au-delà des lignes allemandes et non de déserter, bien qu'il ait été acquitté par le conseil de guerre devant lequel il avait été traduit par la suite, et malgré le vote à la Chambre des députés d'une motion infirmant les accusations le visant, il se suicide le 17 novembre 1936.

Quelques mois plus tard, l'affaire Salengro inspirait une modification de la loi sur la presse, aggravant les peines frappant la diffamation. Malheureusement, la loi est souvent impuissante à faire respecter le droit et le justice. Il manque les moyens pour la faire appliquer.

Pierre Bérégovoy a-t-il été suicidé ?

En 1993, Pierre Bérégovoy, premier ministre socialiste sous le second mandat de Mitterrand, se serait suicidé lui aussi à cause des attaques diffamatoires relayées dans les médias. L'affaire fut classée trop vite, vu les circonstances et maintenant que l'on connait certains témoignages troublants et certains faits autour de sa mort... il s'agirait plutôt d'un assassinat politique
Note. La Cagoule est un mouvement d'extrême droite.

Referencia en francés


Suicide de Roger Salengro. 17 novembre 1936

Maire de Lille et député socialiste du Nord, Roger Salengro devient en 1936, à 46 ans, ministre de l'Intérieur dans le gouvernement de Léon Blum issu de la victoire du Front populaire aux élections législatives. Il participe activement à la conclusion des accords de Matignon.
 
Mais en août 1936, l'hebdomadaire de droite Gringoire et son directeur Henri Béraud (un ancien journaliste du Canard Enchaîné !) l'accusent d'avoir déserté pendant la Grande Guerre. Une enquête montre qu'il avait été en fait capturé en allant chercher le corps de l'un de ses compagnons de tranchée, avec l'accord de son chef.




 

Disculpé mais affecté par la campagne de calomnies et, qui plus est, déprimé par la mort de sa femme, Roger Salengro se suicide le 17 novembre 1936 dans sa cuisine de Lille.

Referencia en castellano

Charles Maurras



(Martigues, 1868 - Saint-Symphorien, 1952) Político y escritor francés. Fue el principal ideólogo y organizador del movimiento Action Française, cuyas ideas ultranacionalistas, antidemocráticas y antisemitas constituyeron un precedente inmediato de los movimientos fascistas europeos de los años veinte.

Nació en el seno de una familia acomodada de férreas convicciones católicas y monárquicas. Estudió literatura y lenguas clásicas en el Colegio del Sagrado Corazón de Aix-en-Provence, en su región natal. En 1880, cuando contaba doce años, sufrió un grave enfermedad que le dejó sordo de por vida. Maurras se refugió desde entonces en la lectura y la escritura, entregándose al estudio de los filósofos y poetas clásicos. En 1886 comenzó a trabajar como periodista.

En 1891 se trasladó a París, donde al poco tiempo fundó, junto al poeta Jean Moréas, la llamada "escuela romana" (école romaine). Este círculo de jóvenes poetas, surgido como reacción al Simbolismo dominante en las letras francesas, reclamó la vuelta a la estética clasicista. Maurras expuso sus ideas estéticas en su obra Anthinéa (1901), un recorrido por el arte clásico a través de un viaje imaginario por Grecia.

Como creador literario, Maurras se había dado a conocer mucho antes, con la publicación en 1895 de Le Chemin du paradis (Camino del paraíso), una colección de cuentos filosóficos. En 1902 publicó Les amants de Venise (Los amantes de Venecia), obra en prosa que narraba la relación amorosa entre los escritores George Sand y Alfred de Musset, a través de una amarga disección de la concepción romántica del amor. En 1925 publicó su ensayo Barbarie et poèsie (Barbarie y poesía), en el que expuso una visión crítica del romanticismo y una vehemente apología del clasicismo literario. Ese mismo año publicó su poemario Musique intérieur (Música interior), su producción más lograda.

En el caso de Maurras no cabe distinción entre su obra literaria y su activismo político. La primera estuvo profundamente marcada por el segundo, que le llevó a enfrentarse a las personalidades políticas y artísticas más importantes de su época y a las corrientes liberales que surcaban la escena social de la Tercer República francesa. Desde sus primeros años en París comenzó a elaborar un sistema de filosofía política que mezclaba espuriamente las nociones de orden romano, armonía griega y el pensamiento positivista contemporáneo.

Durante la polémica social que provocó el affaire Dreyfus, Maurras se declaró como un monárquico recalcitrante y un convencido enemigo de los judíos.

En junio de 1899 fundó, junto a otros autores de su cuerda política, como Auguste Maurice Barrès, el grupo L'Action Française y la revista homónima, desde cuyas hojas se difundió el ideario maurriano del "nacionalismo integral": el poder autoritario de un Estado monárquico, la defensa a ultranza de los intereses nacionales en el contexto internacional y un violento antisemitismo, aderezado con una buena dosis de anticlericalismo. En efecto, Maurras había perdido tempranamente la fe que le había sido inculcada en su infancia, adoptando, a cambio, una hostilidad frontal hacia la influencia de la Iglesia en la sociedad. Ello le enfrentó en numerosas ocasiones a las autoridades eclesiásticas, quienes, en 1926, incluyeron cinco de sus libros en el Índice de obras prohibidas y condenaron L'Action française.

En 1908 la revista se convirtió en rotativo diario, gracias al apoyo del también escritor Léon Daudet. Desde entonces, actuó como órgano oficioso del partido monárquico y de la ultraderecha francesa. Durante cuatro décadas, L'Action française fue uno de los focos principales de agitación política en Francia, desde donde creó un clima de exacerbada oposición al régimen constitucional que contribuyó no poco a desestabilizarlo. A menuda, las virulentas controversias desatadas por el periódico fueron seguidas de manifestaciones públicas y de turbulentos juicios políticos contra sus colaboradores.

Entre 1900 y 1909 Maurras compuso su Enquête sur la monarchie (Encuesta sobre la monarquía), obra en la que defendió la restauración de una monarquía fuertemente nacionalista, con claras referencias al modelo del II Reich alemán. Este libro, junto a L'avenir de l'intelligence (El porvenir de la inteligencia), publicado en 1905, componen la suma del pensamiento político de Maurras. 

Ambos ejercieron una enorme influencia sobre el ideario de la derecha francesa en las décadas siguientes y, por ende, en el pensamiento de los políticos nacionalistas y ultraderechistas de toda Europa. En España, José Calvo Sotelo fundó la revista de ideología fascista Acción Española inspirándose en su equivalente francesa.

Durante el periodo de entreguerras (1919-1940), Maurras se manifestó públicamente a favor de una alianza fuerte con la Italia fascista de Mussolini, a fin de frenar el expansionismo alemán. Al estallar la Guerra Civil española, apoyó abiertamente al bando fascista rebelde. En 1936-1937 fue encarcelado por sus amenazas a un grupo de parlamentarios demócratas.

Durante la ocupación alemana de Francia colaboró con el gobierno de Vichy, dirigido por el mariscal Pétain, de quien se convirtió en asesor. Maurras confiaba en que el nuevo régimen acabaría con la democracia de la Tercera República y serviría para poner en marcha su proyecto monárquico-nacionalista, bajo la protección del III Reich de Adolf Hitler.

Cuando Francia fue liberada por las tropas aliadas en 1944, Maurras fue arrestado y juzgado por traición. Hallado culpable del cargo de inteligencia con el enemigo, fue sentenciado a cadena perpetua e internado en Tours. En 1952 fue revisada su sentencia, debido a su precaria salud, y se le permitió vivir bajo custodia policial en una clínica cercana a Tours. Falleció poco después, a la edad de 84 años, tras haberse reconciliado tardíamente con la Iglesia.

Sus últimas obras fueron Dictionnaire politique et critique (Diccionario político y crítico, 1934), Mes idées politiques (Mis ideas políticas, 1937) y L'ordre et le desordre (El orden y el desorden, 1948). Sus memorias, Au signe de Flore (Bajo el signo de Flora) aparecieron en 1931. En 1954 se publicaron en París los cuatro volúmenes que recogían sus obras completas. 



En Francés "Guardián de los sellos" (Garde des Sceaux) es un título sostenido por el Ministro de justicia. Anteriormente, como Guardián de los sellos de Francia, este título perteneció a la Canciller, la ancien régime contraparte del Ministro de justicia. El título hoy en día a menudo se utiliza indistintamente con "Ministro de justicia de Francia".

Los guardias del Ministro de justicia el Gran sello de Francia, que data de 1848, en su oficina, así como la prensa estampa. El sello fue utilizado en 1958 para sellar el Constitución de Francia y desde entonces ha sido utilizado para sellar ciertas enmiendas constitucionales.




domingo, 1 de febrero de 2015

¿Quienes son los reaccionarios?


¿Quiénes son? Los reaccionarios


Según el diccionario: El reaccionario es un conservador, contrario a las innovaciones, especialmente en política: Se refiere a las personas que se oponen a los cambios o reformas del progreso.
Reaccionario es un término referido a ideologías o personas que aspiran a instaurar un estado de cosas anterior al presente. Se originó como expresión peyorativa para referirse, desde la Revolución francesa, a lo que se opone a la revolución, como sinónimo de contrarrevolucionario. Esa identificación se fue matizando con la posterior extensión del concepto «revolución», lo que hizo que el concepto «reacción» fuera cambiando también de contenido, pasando a identificarse usualmente con la oposición entre los términos progresista y conservador, que propiamente designaban en un principio otras posturas políticas.

Se originó como expresión peyorativa para referirse, desde la Revolución francesa, a los contrarrevolucionarios”. La definición se hizo común en el Perú ochentero y sirvió para designar a los principales representantes de la derecha. Por eso se popularizó la expresión “fulanito de tal es un viejo reaccionario”.

Se conoce con el nombre de reacción thermidoriana a la fase de la revolución francesa que acaba con el predominio jacobino (Robespierre, Terror) el 9 de thermidor del año II, 27 de julio de 1794.

Fuerzas sociales como la nobleza y el clero católico, movimientos intelectuales como el romanticismo conservador, fuerzas políticas como el legitimismo y la restauración de la monarquía absoluta que forman parte del mundo ideológico del Congreso de Viena y el sistema internacional de Metternich; son las «fuerzas reaccionarias» que se oponen hasta la Revolución de 1848 a las revolucionarias o liberales.

Desde esa fecha, la burguesía triunfante en toda Europa deja de ser revolucionaria (como ocurrió en Thermidor), pasa a temer la revolución social de las clases bajas, y el término reaccionario pasa a identificarse por extensión con los términos conservador o derechista, con los que no debiera coincidir propiamente.

Lo mismo puede decirse de la identificación con partidos o movimientos políticos del siglo XX, como el fascismo, el nazismo; o con sistemas políticos autoritarios, como el de Philippe Pétain (régimen de Vichy) en la Francia ocupada, el de Józef Piłsudski en Polonia, Antonio de Oliveira Salazar en Portugal, Francisco Franco en España, etc.

Desde la misma Revolución francesa se viene produciendo el paradójico hecho de considerar contrarrevolucionarios o reaccionarios no sólo a los partidarios del Antiguo Régimen, sino también a los iniciadores de un movimiento revolucionario cuando son sobrepasados por la izquierda por los líderes siguientes, e incluso perseguirlos con más fuerza que a aquellos, por considerarlos traidores.

Eso ocurrió con los moderados girondinos por los radicales jacobinos, que les llevaron a la guillotina, antes de ser a su vez llevados a ella por la reacción thermidoriana. Ante esto, se ha acuñado el lema, muchas veces repetido y aplicado a distintos procesos revolucionarios, según el cual "la revolución devora a sus hijos". Esta idea es atribuida, en su origen, al francés Pierre Victurnien Vergniaud (un girondino guillotinado por los jacobinos en 1792), quien dijo: Es de temer que la revolución, como Saturno, acabará devorando a sus propios hijos.

Las sucesivas escisiones del movimiento obrero desde finales del siglo XIX, y posteriormente la experiencia revolucionaria en Rusia, fueron ampliando la aplicación del epíteto reaccionario o contrarrevolucionario a cualquiera que mostrara desviacionismo, es decir, que no coincidiera con la interpretación de la revolución del que lanza la acusación, con mayor o menor fortuna, y lógicamente, recibiendo similar calificación por parte de la tendencia descalificada:

La anti ciencia, las críticas a los ilustrados y el odio hacia la filosofía y todo lo que implique reflexión identificaron desde un comienzo al pensamiento reaccionario, habitualmente preocupado en cómo fortalecer la fe frente al pensamiento crítico.

El temido índice de errores de Pío IX, donde se cargaba contra el laicismo en la enseñanza pública, el socialismo, el liberalismo y la secularización que este traía, no está tan lejos de quienes detentan el poder político hoy. Más aún si fijamos nuestra mirada en otros grupos reaccionarios, son imprescindibles todos ellos en la última reforma de la ley del aborto. Un proyecto que representa el triunfo de aquellos reaccionarios del XIX, cuya teología política se empeñaba precisamente en negar la autonomía humana.

Se afirma, sin embargo, que las fuerzas reaccionarias son más fuertes dando la batalla que construyendo. De ahí su gusto por las listas de enemigos, su consideración de la vida como guerra. Para esta estrategia, la reacción siempre ha valorado el papel crucial de una prensa beligerante.

El modo en que se gobierna también acusa influencias reaccionarias. Así, el decisionismo de Donoso Cortés no resulta ajeno al abuso de los decretos y a sus formas embozadas como instrumento excepcional en tiempos de crisis. El rodillo de la mayoría absoluta, a su vez, devalúa aún más la ya de por sí débil institución parlamentaria.

Parece además que para quienes piensan diferente nos hemos convertido para la reacción en esa molesta “clase discutidora” donosiana que es preciso ignorar o silenciar. La diferencia con la dictadura defendida por Donoso es que ahora, en lugar de saltarse las leyes que protegen libertades, las cambian, y punto.

Económicamente, para los reaccionarios, poco se puede hacer contra unas desigualdades que ordenan de manera natural el mundo. Se mitigan desde la caridad, sin desordenar las relaciones establecidas. Convencidos de la maldad originaria del ser humano apuestan por la jerarquía y la disciplina, también para el ámbito laboral.

La que manda, por tanto, es la derecha reaccionaria de toda la vida, esa es su base.

Eso sí, en esta época de eufemismos la propaganda prescinde del lenguaje hiperbólico que Joseph de Maistre ofreció como primer tono a la reacción europea. Se cuenta asimismo con los ropajes neoliberales propios del Régimen del 78. Se mantiene un frágil Estado de derecho, elecciones libres y una representación plural; sin caudillismo, no hay tampoco rastro de movimientos unitarios ni paramilitares. Son algunas de las diferencias esenciales con el fascismo que, sin embargo y como ya destacara Isaiah Berlin, es hijo de los reaccionarios. Por tanto, cuidado.

Como es habitual en los legados políticos de largo recorrido, no estamos ante el trasplante de un fenómeno pretérito tal cual. Lo que no hace menos real su influencia sobre lo que hoy se está erigiendo. Habrá que ver si la sociedad–cada vez menos religiosa y más cosmopolita,  más inculta y volcada a todo lo extranjerizante, con jóvenes que no tienen la menor idea de que es una dictadura– es capaz de abandonar su habitual sumisión a la reacción y la oligarquía.

Contamos para ello con otras tradiciones teóricas y políticas en las que inspirarnos, con ese poderoso pasado de los vencidos al que aludía Walter Benjamín. Estas otras tradiciones, de carácter internacionalista, nos animan a tener el arrojo de inventar.

Carecemos, pues, de miedo a los cambios. Ansiamos desordenar lo injusto, acabar con las medidas e instituciones que nos han hecho ser menos. Deseamos construir democracia a cada paso y desenmascarar a sus reaccionarios. Sabemos así lo que queremos y lo que nos distingue de quienes eventualmente tienen el poder, lo que para empezar no es poco.

Pero si queremos poner todo ello en marcha, no lo olvidemos, antes hemos de afrontar un paso ineludible. Hay que derrocar a la reacción.

Hoy día cuando aquí llego tardíamente el posmodernismo de izquierda y de tufo caviar, con su relativismo moral, resulto entonces que “todo valía” si las circunstancias así lo exigían. Que el dogma religioso se rechazaba o no dependiendo de la geopolítica. Es decir, eran condenables las religiones judeocristianas, pero no aquellas que se oponían a las potencias occidentales. 

Así empezaron a volverse aceptables la ley del talión, las condenas a muerte de mujeres adúlteras, las ejecuciones por homosexualidad, por ateísmo, por blasfemia o por lo que fuera. La “tolerancia cero” al abuso se ablandó, y el progresista empezó a definir el valor moral de las víctimas según quien fuera el victimario.

El relativismo moral se extendió. La creencia de que el progreso era posible se volvió políticamente incorrecta y las costumbres ancestrales tomaron su lugar predominante. Así, para ser progresista hoy, hay que aceptar la ablación del clítoris o el abandono de los mellizos en el monte. La ciencia y la tecnología dejaron de ser esperanza y se volvieron amenaza. El progreso legítimo, hoy, se parece mucho al regreso a algún pasado.

Yo era, pues, un progresista porque creía en la ciencia, en la igualdad, en la dignidad humana, en la independencia intelectual y en el progreso, y rechazaba las verdades reveladas y los dogmas. Hoy eso ya no vale para los reaccionarios de hoy.

En todas las instancias de la vida pública nos encontramos con esta valoración. Es preciso desenmascararla y darle su ubicación.

domingo, 23 de noviembre de 2014

QUÉ SIGNIFICA EL TÉRMINO REACCIONARIO

Qué significa el término Reaccionario







La derecha suele dividirse en dos grandes ramas: la conservadora y la reaccionaria. La primera pugna por mantener el orden de cosas actual mientras que la segunda no se satisface con eso y anhela regresar al pasado.
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En su acepción política este término señala a las personas, partidos, movimientos sociales, instituciones o gobiernos que tratan de retrotraer  las cosas sociales hacia su estado anterior, después de que éstas han experimentado una modificación importante.
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La palabra deriva de reacción y ésta del latín actus, que significa “acto”, y del prefijo re cuya connotación es “en sentido contrario”. Su aplicación original se dio en la física newtoniana para describir el fenómeno por el cual una acción produce necesariamente una reacción equivalente, esto es, una acción de la misma fuerza pero en sentido contrario. La palabra pasó después a la psicología para designar la respuesta a un estímulo.
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En economía, dentro del behaviorismo, significó la réplica del aparato productivo y de sus agentes a la  activación de una medida económica. Y, en su connotación política, ella señala a quien trata de reeditar experiencias políticas superadas por la historia.



Reacción es, por tanto, una acción política, económica o social que lleva dirección inversa y reaccionario es quien la promueve. Los conservadores quieren dejar las cosas como están, pero los reaccionarios pugnan por volverlas hacia atrás. Es especialmente en el curso de los procesos revolucionarios o de los reformistas que los reaccionarios entran en acción para favorecer el retorno hacia el orden social fenecido.



La acción reaccionaria o contrarrevolucionaria brota como respuesta a la revolución o a la reforma. Más a la revolución que a la reforma, ciertamente. Esto ocurrió siempre. Es una constante de la historia. Acción y reacción son dos fases del mismo proceso. La contrarrevolución es la reacción que generan las acciones revolucionarias o las reformistas, en una suerte de aplicación a los acontecimientos sociales de la conocida ley física de que toda acción mecánica produce una reacción de intensidad equivalente.

La historia de las revoluciones nos enseña que ellas engendran siempre reacciones contrarrevolucionarias. Los “anticuerpos” producidos por la revolución actúan para oponerse a la implantación de las metas revolucionarias y son los miembros de las clases sociales desplazadas quienes los impulsan.



En Europa hay una larga tradición de movimientos de restauración monárquica como respuestas a los cambios revolucionarios que allí se produjeron en los siglos XVII y XVIII. Los realistas ingleses recuperaron el trono para Carlos II en 1660, tras la caída de la República y el Protectorado de Oliver Cromwell. Los monárquicos franceses, después de la era napoleónica, lucharon y alcanzaron la reposición de la monarquía de Luis XVIII (1755-1824) en nombre del legitimismo. 

En Italia los clericales no se resignaron a la pérdida de poder de la Iglesia Católica y, en su afán de retrotraer las cosas al régimen anterior, organizaron un boicot electoral que duró hasta bien entrado el siglo XX. Los monárquicos alemanes en la República de Weimar pugnaron por todos los medios para restaurar la monarquía en Alemania.

En España hubos dos restauraciones: la del golpe militar de 1874 que reconquistó el trono para Alfonso XII, bajo el liderazgo de Antonio Cánovas del Castillo, después de que la revolución de 1868 destronó a la reina Isabel II e implantó la fugaz Primera República (1873); y la restauración monárquica fascista de 1939 acaudillada por Francisco Franco Bahamonde.



En los tiempos actuales hubo en Bulgaria una suerte de restauración muy peculiar: después de cinco décadas de exilio en España, el destronado y culto rey Simeón II —depuesto por las fuezas comunistas al final de la Segunda Guerra Mundial— retornó a su país, formó su propio partido político —el Movimiento Nacional Simeón II y triunfó en las elecciones parlamentarias del 18 de junio del 2001. Los antiguos comunistas apenas obtuvieron el 17,4% de la votación. Éste ha sido el único caso de un monarca depuesto que haya ganado elecciones.

La historia es que a causa del fallecimiento de su padre, el rey Boris III, Simeón II heredó el trono en 1943 a la edad de seis años, de modo que el gobierno de Bulgaria fue ejercido por un Consejo de Regencia. Pero en 1944 sus tres integrantes, acusados de colaborar con las fuerzas nazi-fascistas, fueron detenidos y ejecutados un año después por las tropas soviéticas que ocuparon Bulgaria.

El niño rey con su madre Juana de Saboya tuvieron que exiliarse en Egipto y después en España. Allí lo conocí en 1996 en una reunión ecológica y me habló de sus planes de retornar a Bulgaria. Cosa que ocurrió dos años después. Si bien el éxito electoral de Simeón II no significó la reposición de la monarquía, al menos fue una reivindicación personal muy importante del destronado rey.


Por eso, en el lenguaje político se llama reaccionarios o contrarrevolucionarios a los gobiernos, partidos, movimientos socialdes, grupos, instituciones o personas que se oponen al curso de una acción revolucionaria, o que tratan de limitar sus alcances o que buscan restaurar el orden político abatido, es decir, volver las cosas atrás, desandar lo caminado y poner en vigencia experiencias del pasado.

El concepto tiene un largo recorrido histórico. La implantación por la vía revolucionaria o reformista de las nuevas ideas genera inevitablemente una reacción contra ellas. Esto es parte de la dialéctica de la historia. La actitud reaccionaria de Joseph de Maistre (1753-1821) y del vizconde de Bonald (1754-1840) fue la respuesta del pensamiento católico y de los intereses económicos vulnerados por la Revolución Francesa.

Se planteó entonces la contradicción del dogmatismo contra el racionalismo ilustrado, del orden monárquico contra el orden republicano, de la tradición contra las ideas de progreso, de la desigualdad contra la igualdad, de la concepción religiosa del poder contra la concepción laica, del derecho divino de los reyes contra la soberanía popular. El afán declarado de estos dos pensadores católicos franceses fue restaurar el ancien régime y su orden de privilegios aristocráticos, como en realidad ocurrió en Francia con la restauración de los Borbones al trono después de la derrota de Napoleón.

En Inglaterra el gran heraldo de la reacción fue el escritor y orador Edmund Burke (1729-1797), autor del libro “Reflexiones sobre la Revolución de Francia” publicado en 1790, que es un torrente de ataques y críticas contra la nueva Constitución francesa y las instituciones revolucionarias.

Más tarde, la implantación de la sociedad industrial y la insurgencia de los movimientos obreros y de las ideas socialistas generaron también sus propios anticuerpos. Muchos pensadores nostálgicos del viejo orden escribieron en favor de la restauración. El jurista suizo Carl Ludwig Haller (1768-1854) construyó una teoría contrarrevolucionaria con base en las relaciones patrimoniales que prevalecieron en la Edad Media.

El constitucionalista alemán Friedrich Julius Stahl (1802-1861) propuso el retorno hacia la monarquía hereditaria. Heinrich von Treitschke (1834-1896), historiador y politólogo alemán, volvió por los fueros del Estado autoritario, a cuya cabeza debe estar el monarca hereditario, y de las desigualdades “naturales” de la sociedad que la democracia no podrá jamás modificar.

El marqués René de la Tour du Pin (1779-1832) de Francia contrapuso a los sindicatos socialistas las viejas corporaciones medievales, que debían incluir a los propietarios, a los dirigentes y a los trabajadores de cada rama industrial a fin de evitar la lucha de clases proclamada por los marxistas. 

Ese gran reaccionario que fue Charles Maurras (1868-1952), que encabezó la Action Francaise en la tercera república francesa, insurgió contra el industrialismo, el socialismo y los sindicatos y proclamó las “bellas desigualdades” del viejo régimen así como la vuelta hacia la “monarquía tradicional, hereditaria, antiparlamentaria y descentralizada”.

Todas estas fueron muestras históricas de la reacción contrarrevolucionaria que pretendía restaurar el orden de cosas anterior. Y podrían multiplicarse los ejemplos. Invariablemente después de un proceso de cambio social de naturaleza revolucionaria o reformista surge la reacción de quienes —personas e instituciones— se sienten perjudicados por él. Ella es la resaca de la historia.

Resulta importante destacar que todos aquellos episodios ponen en claro la diferencia entre la derecha conservadora, que defiende el orden social imperante, que se atrinchera en él y no permite cambio que pueda poner en peligro sus intereses económicos y sus categorías sociales, y la derecha reaccionaria que no lo quiere ni lo defiende sino que se afana por volverlo hacia atrás.

Texto publicado en el Blog de Rodrigo Borja 

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