sábado, 29 de abril de 2017

Thomas Piketty : «Plus le score de Macron sera fort

Thomas Piketty : «Plus le score de Macron sera fort, plus il sera clair que ce n’est pas son programme que nous accréditons»


Manif contre l'extrême droite après l'accession au second tour de Jean-Marie Le Pen, à Paris, le 1er mai 2002. 


Manif contre l'extrême droite après l'accession au second tour de Jean-Marie Le Pen, à Paris, le 1er mai 2002. Photo Thomas Jouanneau. Signatures  
L’économiste, qui a soutenu Hamon, appelle à voter en masse pour le leader d’En marche afin de montrer que c’est un choix contre le FN et non pour son libéralisme. Il estime que si l’ex-ministre de l’Economie est élu, il devra faire des gestes vers la gauche, notamment sur l’Europe, pour ne pas être contraint de donner des gages aux nationalistes.

  Piketty : «Plus le score de Macron sera fort, plus il sera clair que ce n’est pas son programme que nous accréditons»
C’est l’un des intellectuels français les plus connus hors de nos frontières. Son livre, le Capital au XXIe siècle, s’est vendu à plus de 3 millions d’exemplaires. L’économiste Thomas Piketty s’est fortement engagé derrière Benoît Hamon pendant la campagne. Il appelle cette fois à voter Emmanuel Macron, dont il ne cautionne en aucun cas la vision libérale de l’économie.

Vous souvenez-vous de votre 21 Avril ?

Je m’en souviens très bien. J’étais descendu à la Bastille peu après les résultats, je ne pouvais pas rester en place. Il y avait des centaines de personnes qui erraient avec des regards effarés, mais cela faisait du bien d’être ensemble. Puis il y avait eu les manifs de l’entre-deux-tours. Quinze ans plus tard, personne ne semble choqué, tout était prévu depuis des mois. Ce qui me déprime, c’est qu’il aurait suffi que la gauche s’unisse pour éviter cela. Si on refuse de faire confiance à la démocratie et aux électeurs de gauche pour trancher nos différences, comment pourra-t-on empêcher la vague brune de l’emporter le coup suivant ?

A plus court terme, il y a ce second tour Le Pen-Macron. Quel regard portez-vous sur ce duel ?
Avant tout, dans les jours qui viennent, ne pas perdre de vue l’essentiel : il faut tout faire pour que Marine Le Pen soit battue le plus largement possible. Je comprends la frustration des électeurs de gauche, qu’ils aient choisi Hamon, Mélenchon, Arthaud ou Poutou, de devoir voter Emmanuel Macron : si la gauche s’était unie, elle aurait pu être présente au second tour. Mais dans l’immédiat, il faut donner sa voix à Macron. D’abord, parce qu’il ne faut pas laisser s’installer progressivement l’idée que l’extrême droite pourrait un jour accéder au pouvoir. 70 % - 30 %, ce n’est pas la même chose que 55 % - 45 %.

Ensuite, parce que plus le score de Macron sera fort, plus il sera clair que ce n’est pas son programme que nous accréditons. Ce candidat n’a réuni que 24 % des votes au premier tour - et encore, beaucoup d’entre eux étaient tactiques, pas des votes de conviction (à peine 15 %). Plus son score sera haut au second tour, plus il sera bien clair que ce n’est pas son programme qui a gagné, mais l’extrême droite qui a été écartée. Il ne faut pas laisser penser à Macron qu’il est, grâce à ses idées ou à sa personne, le seul rempart face au FN.

Vous êtes engagé à gauche. Quel espace trouver entre le projet souverainiste de Le Pen et le programme libéral de Macron ?

Le bloc nationaliste a obtenu environ 30 % des voix si on additionne Le Pen, Dupont-Aignan et une partie de Fillon. Le bloc libéral - Macron et une partie de Fillon - disons 30 %. Le bloc de gauche 30 % également - dans lequel, bien sûr, il existe des nuances entre les différentes tendances. La France est coupée en trois : grosso modo la triade nationalisme-libéralisme-socialisme du livre de Karsenti et Lemieux (1). Mais ces frontières sont poreuses et non figées. Tout dépendra des législatives et de la capacité de ces blocs à s’unir.

Je fais partie de ceux qui regrettent que face au bloc libéral en formation, la gauche n’ait pas organisé une primaire pour ne présenter qu’un seul candidat [Thomas Piketty est l’un des initiateurs de l’appel pour une primaire de toute la gauche, dans Libération, en janvier 2016, ndlr]. Il faut empêcher que la logique du «star-system présidentiel» fasse croire à Macron qu’il sera tout puissant une fois élu. Il devra faire des gestes vers le bloc de gauche, s’il ne veut pas être contraint de donner des gages aux nationalistes.

Des gestes sur l’Europe par exemple, un sujet sur lequel vous vous êtes engagé durant la campagne ?
Si on veut avoir une chance de réconcilier les citoyens et l’Europe, le statu quo dans lequel Macron veut nous enfermer est une impasse. Si l’on veut mettre de la justice fiscale et sociale dans la construction européenne, il faut changer les règles actuelles. Nous avons publié lors de la campagne un traité de démocratisation de l’Europe (2). Nous proposons la création d’une Assemblée de la zone euro, dans laquelle les décisions se voteraient à la majorité et non plus à l’unanimité.

Elle pourrait ainsi décider d’un impôt européen sur les sociétés sans qu’une minorité de pays puisse bloquer le processus. Notre projet prévoit aussi que 80 % des députés de cette Assemblée soient issus des Parlements nationaux - parce qu’ils sont le cœur de la souveraineté, qu’ils sont ancrés dans les territoires. Sans une réforme de l’Europe, le projet de Marine Le Pen continuera de prospérer.

Vous avez soutenu Hamon, qui portait votre projet de traité de démocratisation de l’Europe. Après l’échec de votre candidat, comment faire vivre ce «T-Dem» ?
Le débat européen continue. Nous avons publié en livre notre traité de démocratisation pour cela : qu’il puisse être lu par tous. Il a été diffusé en supplément du quotidien italien Corriere della Sera le week-end dernier. Le livre sort dans quelques semaines en Espagne et en Allemagne. Il est en train d’être traduit en portugais, en grec, en catalan, en néerlandais, en serbe et en turc… Je ne suis pas prêt de m’arrêter à porter le débat de la démocratie européenne.

Le très faible score de Hamon, qui s’était affiché aux côtés de nombreux chercheurs comme vous, vous a-t-il surpris ?


Nous avions sous-estimé ce que Jean-Luc Mélenchon a appelé le «dégagisme» à l’égard des partis existants. Tout comme la volonté de radicalité, qui s’est tournée vers le candidat de La France insoumise. Il reste que celui-ci aura besoin de clarifier sa position sur l’Europe pour élargir encore son électorat. Pendant la campagne, j’ai fait beaucoup de débats avec les «insoumis» Jacques Généreux ou Eric Coquerel. Dans le public, l’Assemblée de la zone euro que je propose suscite de l’intérêt. On ne peut pas restreindre la réflexion démocratique à l’intérieur de nos frontières. Il faut l’élargir à l’Europe. Ce n’est pas dans des huis-clos entre chefs d’Etat que l’on va mettre en place l’harmonisation fiscale et sociale !

D’ici les législatives, mais surtout dans les années qui viennent, c’est une question qui peut faire partie des chantiers de la reconstruction de la gauche. La radicalité ne suffit pas. On ne peut pas se contenter de «plan B» et de menaces. Les «insoumis» doivent préciser leur plan A. La grande leçon de cette élection, c’est que, unie, la gauche aurait pu gagner. L’internationalisme seul peut permettre de défaire les logiques libérales. J’ai trouvé énergisant, lors des débats télévisés, de voir Philippe Poutou ou Nathalie Arthaud répondre à Marine Le Pen et à son nationalisme antieuropéen : «Quand on a un petit salaire, qu’on soit payé en francs ou en euros ne change rien.» Au fond, le ciment de la gauche, c’est le besoin d’un nouvel internationalisme démocratique pour dépasser le capitalisme.

Les discours et alertes contre Le Pen n’y ont rien fait : elle est au second tour. Comment trouver les mots justes face au FN ?

  1. Il faut dire pourquoi le repli national ne réglerait rien. Si Marine Le Pen devait par malheur se retrouver au pouvoir, quelle politique mènerait-elle ? Elle irait encore plus loin dans le dumping fiscal, social et écologique. Comme le Royaume-Uni qui, depuis le Brexit, veut tout miser sur la finance offshore. Comme Trump, qui veut baisser les impôts sur les plus riches pour attirer les capitaux. Ils disent vouloir protéger le peuple, mais ils veulent surtout protéger les multinationales et les milliardaires. C’est ça, le trumpisme : le plan fiscal qu’il vient de déposer cette semaine, c’est du Reagan puissance dix, avec baisse de l’impôt sur les bénéfices de 35 % à 15 % et la suppression complète des droits de succession. 
  2. Ce serait ça, Le Pen au pouvoir. Car chaque pays qui se retrouve isolé entre en concurrence avec son voisin et doit séduire les financiers et les grandes firmes. Alors, bien sûr, on peut se venger sur les jeunes Français d’origine maghrébine, qui rencontrent déjà d’incroyables difficultés à trouver un emploi. C’est moins compliqué que de taper sur Microsoft et les paradis fiscaux. Mais c’est aussi plus lâche, et totalement inefficace : comment imaginer que s’en prendre à des gens qui connaissent déjà un taux de chômage de 40 % va aider les autres à retrouver un emploi ?

Le cuisant échec de Hamon, qui était soutenu par nombre de chercheurs, vous a-t-il découragé d’intervenir dans le débat public ?

Je ne regrette absolument pas cet engagement. Je n’ai jamais été membre du PS, ni a fortiori du courant hamoniste, et cela ne va pas commencer maintenant. Mais j’ai apprécié que ce candidat ne se considère pas comme un homme providentiel, et mise sur l’intelligence collective. Tous, collectivement, nous n’avons visiblement pas été assez convaincants. Nous avons sous-estimé la détestation des électeurs pour les partis, le besoin de radicalité. Il ne suffit pas d’écrire un livre d’intervention sur un traité de démocratisation pour inverser une telle tendance. Mais le combat intellectuel continue. Je crois au pouvoir des livres, des sciences sociales, des idées. Et au combat pour en démocratiser l’accès.

(1) Socialisme et sociologie, de Bruno Karsenti et Cyril Lemieux, éd. EHESS, mars 2017.

(2) Pour un traité de démocratisation de l’Europe, de Stéphanie Hennette, Thomas Piketty, Guillaume Sacriste, Antoine Vauchez, éd. Seuil, mars 2017.

sábado, 22 de abril de 2017

OTRO NEGOCIAZO MÁS:




OTRO NEGOCIAZO MÁS:



Este artículo pone en evidencia la actitud de la reacción para no desaprovechar la ocasión de aprovecharse de las desgracias ajenas para hacer "negocios" por lo bajo.

Esta desgracia ocurrida debido a la imprevisón del Estado liberal ahora se pretende utilizar para legalizar el aprovechamiento de los dineros de todos por un grupo seleccionado de "empresarios", que esperan cual buitres, para darse un nuevo festín con obras que son un servicio que es obligación del Estado prestar a la Nación, en esta hora.

Viernes 21 de Abril del 2017

OBRAS POR TERRENOS, O LA DELGADA LÍNEA ENTRE LA RECONSTRUCCIÓN EFICIENTE Y EL NEGOCIAZO.

Por: Juan Luis Dammert B. 


El pasado 18 de abril, el Poder Ejecutivo envió con carácter de urgente al Congreso el Proyecto de Ley 1246, que “aprueba disposiciones de carácter extraordinario para las intervenciones del Gobierno Nacional frente a desastres y que dispone la creación de la Autoridad para la Reconstrucción con Cambios”. El proyecto de ley tiene como objetivo desarrollar e implementar un plan integral para la rehabilitación, reposición, construcción y reconstrucción de infraestructura de uso público de calidad, incluyendo educación, salud y programas de vivienda de inclusión social. Para esto propone la creación de la nueva Autoridad, adscrita a la PCM y con autonomía y rango ministerial. 

El Gobierno plantea una serie de medidas para agilizar trámites y aprobaciones relacionados con la ejecución del Plan de reconstrucción. Para esto propone crear una Autoridad con autonomía funcional, administrativa, técnica y económica, con capacidad de gasto, que tome decisiones que serán de “obligatorio cumplimiento, bajo responsabilidad de todos los servidores públicos de las diferentes instancias y niveles de Gobierno involucrados” (quien no cumple incurre en “falta de carácter disciplinario”), que pueda contratar bienes, servicios, obras y consultorías conforme a la Adjudicación Simplificada, con contratos de personal a plazo fijo bajo el régimen laboral de la actividad privada, sin tener que aprobar un ROF o MOF, con un control de la Contraloría solo a tiempo real (sin lugar a control posterior) y concentrado en el cumplimiento de la legalidad y no en las decisiones técnicas, sin que los tomadores de decisión puedan ser objeto de sanciones ni determinaciones de responsabilidad, con la posibilidad de hacer uso del silencio positivo administrativo si los procedimientos burocráticos no son resueltos en siete días hábiles y sin que sea posible, en ningún caso y bajo responsabilidad, disponer la paralización de las obras.

Estas son algunas de las medidas “simplificadoras” a las que hay que agregar, como era esperable, el énfasis en que todo esto impulse la participación del sector privado. 

Mención aparte merece además la inclusión de la figura de las “obras por terrenos”, que dispone que la inversión privada en el encauzamiento y escalonamiento de los ríos que genere “tierras aprovechables” puede ser reconocida como retribución o compensación para el inversionista –los detalles se determinarán a través de un Decreto Supremo.

Es ciertamente urgente reconstruir las zonas destruidas y afectadas por el reciente Niño Costero y tomar medidas para que esta reconstrucción no repita los errores del pasado (como la ocupación de zonas de riesgo). 

El problema está en cómo llevar a la práctica estos objetivos, y es ahí donde aparecen las dudas sobre los mecanismos propuestos por el Gobierno. Promover facilidades extraordinarias a la inversión privada en la reconstrucción posterior a desastres naturales no es algo nuevo. Al contrario, hay amplia evidencia internacional de casos en que se utilizan situaciones extremas para que privados hagan negocios a costa del Estado y sin necesariamente favorecer intereses ciudadanos.

La periodista canadiense Naomi Klein llama “doctrina del shock” a la aplicación rápida de medidas extremas de profundización neoliberal (notablemente, olas de privatización), en periodos en que la población se encuentra en shock, luego de una guerra, una crisis económica extrema o un desastre natural, por ejemplo. 

Luego del huracán Katrina, el Gobierno de George W. Bush impulsó la privatización de la educación en Nueva Orleans, cosa que no había podido lograr en “tiempos normales” a pesar de sendos esfuerzos. En el caso de la reconstrucción de Sri Lanka luego del Tsunami del 2004, esta implicó que pescadores “mal ubicados” o “expuestos al peligro” tuvieran que abandonar sus tierras frente al mar y cederla a los constructores de hoteles. 

En contextos de shock, luego de una situación extrema, se abre una ventana de oportunidad para llevar adelante rápidamente reformas radicales que en coyunturas normales serían muy difíciles de implementar. El Gobierno de PPK ha visto la oportunidad de profundizar una agenda que ya conocemos, repetida hasta el cansancio por la narrativa del “destrabe de inversiones” y plasmada parcialmente a través decretos legislativos y “paquetazos ambientales”.

Hay ahora una nueva oportunidad para profundizar esta agenda y usar los recursos de la reconstrucción de forma rápida, centralizada, sin controles institucionales y de la mano con el sector privado. El Gobierno apuesta fuerte y de aprobarse este proyecto de ley, los resultados tendrían que verse en pocos años.

Lo que genera dudas es si el afán reconstructor tiene como móvil el servicio público o el “negociazo” privado, como hemos visto tantas veces que se levantan los controles institucionales para que el Estado gaste fuertes sumas de dinero en alianza con capitales privados.

martes, 18 de abril de 2017

Tercer mundo: origen del término

Tercer mundo


Los tres mundos separados durante la Guerra Fría, con sus respectivos aliados. Los colores no representan su situación económica.
     Primer mundoEstados UnidosFranciaReino UnidoEspaña y aliados.     Segundo mundoUnión SoviéticaChina y aliados.     Tercer mundo: países no alineados y neutros.

Tercer mundo


El término tercer mundo fue acuñado por el economista francés Alfred Sauvy en 1952, realizando un paralelismo con el término francés Tercer Estado, para designar a los países que no pertenecían a ninguno de los dos bloques que estaban enfrentados en la Guerra Fría, el bloque occidental (Estados Unidos, Europa Occidental, Japón, Canadá, Corea del Sur, Australia, Nueva Zelanda y sus aliados) y el bloque comunista .

Actualmente, de manera anacrónica (el «segundo mundo» del «bloque socialista» ha desaparecido como concepto), el término se utiliza, de manera poco precisa, para referirse a los países periféricos subdesarrollados o «en vías de desarrollo», en contraste a los países desarrollados; en este último sentido actual, el término se emplea a veces para referirse en bloque a todos los países no desarrollados, y en ocasiones, para referirse solo a los que registran los peores índices de desarrollo de gran atraso económico-social, como el analfabetismo, el hambre, las carencias hospitalarias y de salud pública, las viviendas y servicios sanitarios precarios, una escasa expectativa de vida, etc. Según la RAE, el tercer mundo es el conjunto de países menos desarrollados económica y socialmente. 1

Entre las características comunes figuran el tener una base económica agraria, la exportación de materias primas, una economía endeudada con los países más industrializados y escasa infraestructura. En materia de decisiones internacionales, los países del tercer mundo, aún congregando a la mayoría de las naciones independientes y de la población mundial, cumplen un papel secundario -y en ocasiones subordinado- respecto del que tienen las naciones más poderosas. Algunos bloques de países creados a partir de la década de 1980 para hegemonizar las decisiones mundiales, como el G-7, el G-8 y el G20, se relacionan indirectamente con la idea de «tercer mundo» y su relación con el sistema de toma de decisiones globales. Dentro de la teoría del tercer mundo, también se encuentran países europeos como Suiza, Austria, Suecia, Finlandia, la extinta Yugoslavia o la República de Irlanda

Historia del término


En agosto de 1967 un grupo de obispos de diversas partes del mundo firmaron el Manifiesto de los Obispos del Tercer Mundo.3
El economista francés Alfred Sauvy utilizó el término «tercer mundo» (en el original «tiers monde») en un artículo titulado «Tres mundos, un planeta» publicado en la revista francesa L'Observateur el 14 de agosto de 1952.2

Asimilándolo al tercer Estado de la Revolución francesa, Sauvy llamó la atención sobre la existencia de un tercer mundo, «el más importante», de los países subdesarrollados, explotados y olvidados, al que el primer mundo capitalista y el segundo mundo comunista no prestaban atención. Hay que aclarar que, en francés, tiers monde significa tercer mundo en el sentido de tercero en una clasificación y no tercero a la hora de contar del uno al tres (troisième y tiers son sinónimos).

El término se generalizó durante la Guerra Fría, cuando algunos países se calificaron a sí mismos como pertenecientes al tercer mundo, debido a que no estaban alineados ni con la OTAN ni el Pacto de Varsovia. El término primer mundo se refería a Estados Unidos y sus aliados en la Guerra Fría, mientras que el segundo mundo estaba formado por el Bloque del Este -desaparecido después de 1991-.

A partir de la década de 1960 el término fue utilizado con dos alcances semánticos:
 a) un significado estratégico que expresaba una postura de no alineación en la Guerra Fría detrás de ninguna de las dos superpotencias enfrentadas, que se correspondió también con la expresión "países no alineados";
 b) un significado económico-social que expresaba la gran asimetría en términos de condiciones de vida entre los países enfrentados en la Guerra Fría y el resto del mundo, que se correspondió con la expresión "Norte-Sur".4

Algunos miembros del «tercer mundo» original fueron Yugoslavia, India y Egipto.

Algunos países del tercer mundo creían que podrían desarrollarse sin la influencia de los países comunistas y capitalistas siguiendo sus propios métodos sin caer bajo la influencia directa de estos. Después de la Segunda Guerra Mundial los países del primer y segundo mundo lucharon por expandir sus respectivas esferas de influencia al tercer mundo. Los servicios de inteligencia y militares de Estados Unidos y la Unión Soviética trabajaron ambos secretamente intentando influir en los gobiernos del tercer mundo, con resultados variados.

Hay una serie de países que no entraban de forma clara en ninguna de las definiciones de primer, segundo y tercer mundo. Estos países incluían a Suiza, Suecia e Irlanda, países europeos que eligieron ser neutrales. Finlandia estuvo bajo influencia soviética por su cercanía a la URSS, pero no era comunista, ni era miembro del Pacto de Varsovia.

México, a pesar de ser vecino de Estados Unidos y ser influido por ello, no era miembro de la OTAN, y casi no apoyó las políticas de este. Austria se encontraba bajo influencia estadounidense, pero en 1955, cuando el país volvió a ser de nuevo una república completamente independiente, lo consiguió bajo la condición de mantenerse neutral. Ninguno de estos países fue definido como Tercer Mundo a pesar de su no-alineamiento.

En América Latina, si bien hubo una fuerte injerencia de Estados Unidos sobre todo en las décadas de los 50 y 60, los modelos económicos predominantes en esos países se destacaron por un fuerte estatismo incluso bajo gobiernos de derecha, a lo que se agregaron políticas internacionales en apoyo de esta tendencia (como, por ejemplo, la de sustitución de exportaciones impulsada por la CEPAL).

Con la caída de la Unión Soviética en 1991, el término segundo mundo dejó de usarse y el primer mundo pasó a englobar todos los países desarrollados. Algunos de los países industrializados que formaban parte del bloque comunista fueron incluidos en el primer mundo y otros en el tercer mundo. Por su parte, desde la finalización de la Guerra Fría, el término tercer mundo ha cambiado su significado original hasta ser sinónimo de países con pobre infraestructura o países periféricos.

Más recientemente ha vuelto a aparecer el término segundo mundo para referirse a los países como Rusia y los demás países que pertenecían a la URSS.  Ha aparecido también el término cuarto mundo para referirse a las personas que viven en pobreza extrema o grupos marginales, tanto en el primer como en el tercer mundo.5 También es usado a veces para describir países extremadamente pobres sin ninguna infraestructura industrial o como sinónimo de «los países menos desarrollados».

Algunos estudiosos sostienen que el término tercer mundo es obsoleto debido a que es un arcaísmo que describe una situación internacional de poder y estructura que existía después de la Segunda Guerra Mundial. Otros estudiosos por contrario, sostienen que, terminada la Guerra Fría entre los dos primeros mundos, la problemática del tercer mundo pasó a primer plano; en este sentido se utiliza ampliamente el concepto de «el Sur» o «países del Sur». El origen del término puede también venir del francés «tiers monde» que viene de «tiers état» en comparación al pueblo durante la Revolución francesa.

Finalmente se ha alertado sobre una falsa generalización actual, al suponer que el tercer mundo carece de infraestructura industrial, ya que muchos países que se consideran parte del tercer mundo, como China y otros países del sudeste asiático, son en algunas zonas tan o más tecnológicamente avanzados como muchos países considerados del primer mundo. Lo mismo sucede con algunos países del Golfo Pérsico y Centroamérica como Costa Rica y Panamá que han superado a otros países desarrollados. Por lo tanto, el término debería usarse con precaución ya que clasificar países en grupos homogéneos puede inhibir la perspectiva objetiva y los veloces cambios en curso.

En 2004 John Hobson, en su libro Los orígenes orientales de la civilización de occidente, relacionó el término con los tres mundos en los que el pensamiento racista europeo había dividido el mundo: el primer mundo europeo de la raza blanca, el segundo mundo bárbaro de la raza amarilla y el tercer mundo salvaje de la raza negra.6

Teoría de la dependencia.


Pocos años antes de la formulación del término tercer mundo por Alfred Sauvy, la Escuela Desarrollista latinoamericana desde la CEPAL formuló la llamada teoría de la dependencia utilizando para ello un modelo de análisis de la economía mundial a partir de la dualidad centro-periferia.

Según el desarrollismo la economía mundial está organizada por un centro industrial que, en el comercio internacional, se beneficia sistemáticamente debido al deterioro de los términos de intercambio de los productos primarios generados por una periferia agrícola, que descapitaliza constantemente a los llamados países atrasados impidiendo su desarrollo. Por esa razón el desarrollismo sostiene que los Estados de los países periféricos deben promover activamente la industrialización como política crucial para el desarrollo.

Postura de Schumpeter

Para Schumpeter, el desarrollo y la democracia irían limitando a los monopolios económicos hasta hacerlos desaparecer.

El economista Joseph Schumpeter sostuvo que la expansión mundial de las empresas monopólicas, en perjuicio del desarrollo de los países no desarrollados, es un atavismo de estructuras políticas preindustriales, derivada de «la insensata disposición por parte del Estado hacia una expansión ilimitada y forzosa». Schumpeter sostenía que esa expansión no era una consecuencia del interés económico, sino una política de poder de las clases dominantes.

Tercer mundo y tecnología

Las nuevas tecnologías son esenciales en una sociedad como la existente, donde los países con el régimen de monopolizadores se encargan de suministrar a los demás esas fuentes de innovación. Existen esfuerzos e inversiones considerables de dinero, destinados a promover el uso de Internet en zonas rurales y grupos en riesgo de exclusión social o laboral, como el tercer mundo, países en regímenes de gran subdesarrollo, con características como el analfabetismo, el hambre y la precariedad en todas las áreas de la sociedad.

Para muchos burócratas y Estados desarrollados, conseguir que la tecnología y su uso lleguen adecuadamente a los países más pobres y necesitados se convierte en todo un reto para obtener, en la mayoría de los casos, algún tipo de beneficio. Pero lo cierto es que la opinión pública se encuentra bastante en desacuerdo con la actitud de los mandatarios de los grandes Estados, ya que consideran que integrar Internet o la telefonía móvil en países de África o América Latina es un contrasentido, ya que, según grupos de ONG, lo primero es ayudar a esas personas pobres a obtener un trabajo, para que se puedan comprar una casa, la cual tendrá teléfono, y entonces puede que se use Internet. La ONU ha declarado recientemente que el desarrollo de las nuevas tecnologías aumenta todavía más las diferencias entre los países ricos y los del tercer mundo.7

Actualmente, de manera anacrónica (el «segundo mundo» del «bloque socialista» ha desaparecido como concepto), el término se utiliza, de manera poco precisa, para referirse a los países periféricos subdesarrollados o «en vías de desarrollo», en contraste a los países desarrollados; en este último sentido actual, el término se emplea a veces para referirse en bloque a todos los países no desarrollados, y en ocasiones, para referirse solo a los que registran los peores índices de desarrollo de gran atraso económico-social, como el analfabetismo, el hambre, las carencias hospitalarias y de salud pública, las viviendas y servicios sanitarios precarios, una escasa expectativa de vida, etc. Según la RAE, el tercer mundo es el conjunto de países menos desarrollados económica y socialmente. 1
Entre las características comunes figuran el tener una base económica agraria, la exportación de materias primas, una economía endeudada con los países más industrializados y escasa infraestructura. En materia de decisiones internacionales, los países del tercer mundo, aún congregando a la mayoría de las naciones independientes y de la población mundial, cumplen un papel secundario -y en ocasiones subordinado- respecto del que tienen las naciones más poderosas. Algunos bloques de países creados a partir de la década de 1980 para hegemonizar las decisiones mundiales, como el G-7, el G-8 y el G20, se relacionan indirectamente con la idea de «tercer mundo» y su relación con el sistema de toma de decisiones globales. Dentro de la teoría del tercer mundo, también se encuentran países europeos como SuizaAustriaSueciaFinlandia, la extinta Yugoslavia o la República de Irlanda 
Historia del término

En agosto de 1967 un grupo de obispos de diversas partes del mundo firmaron el Manifiesto de los Obispos del Tercer Mundo.3 El economista francés Alfred Sauvy utilizó el término «tercer mundo» (en el original «tiers monde») en un artículo titulado «Tres mundos, un planeta» publicado en la revista francesa L'Observateur el 14 de agosto de 1952.2 Asimilándolo al tercer Estado de la Revolución francesa, Sauvy llamó la atención sobre la existencia de un tercer mundo«el más importante», de los países subdesarrollados, explotados y olvidados, al que el primer mundo capitalista y el segundo mundo comunista no prestaban atención. Hay que aclarar que, en francéstiers monde significa tercer mundo en el sentido de tercero en una clasificación y no tercero a la hora de contar del uno al tres (troisième y tiers son sinónimos).

El término se generalizó durante la Guerra Fría, cuando algunos países se calificaron a sí mismos como pertenecientes al tercer mundo, debido a que no estaban alineados ni con la OTAN ni el Pacto de Varsovia. El término primer mundo se refería a Estados Unidos y sus aliados en la Guerra Fría, mientras que el segundo mundo estaba formado por el Bloque del Este -desaparecido después de 1991-.
A partir de la década de 1960 el término fue utilizado con dos alcances semánticos: a) un significado estratégico que expresaba una postura de no alineación en la Guerra Fría detrás de ninguna de las dos superpotencias enfrentadas, que se correspondió también con la expresión "países no alineados"; b) un significado económico-social que expresaba la gran asimetría en términos de condiciones de vida entre los países enfrentados en la Guerra Fría y el resto del mundo, que se correspondió con la expresión "Norte-Sur".4
Algunos miembros del «tercer mundo» original ueron YugoslaviaIndia y Egipto.
Algunos países del tercer mundo creían que podrían desarrollarse sin la influencia de los países comunistas y capitalistas siguiendo sus propios métodos sin caer bajo la influencia directa de estos. Después de la Segunda Guerra Mundial los países del primer y segundo mundo lucharon por expandir sus respectivas esferas de influencia al tercer mundo. Los servicios de inteligencia y militares de Estados Unidos y la Unión Soviética trabajaron ambos secretamente intentando influir en los gobiernos del tercer mundo, con resultados variados.
Hay una serie de países que no entraban de forma clara en ninguna de las definiciones de primer, segundo y tercer mundo. Estos países incluían a SuizaSuecia e Irlanda, países europeos que eligieron ser neutrales. Finlandia estuvo bajo influencia soviética por su cercanía a la URSS, pero no era comunista, ni era miembro del Pacto de Varsovia.
México, a pesar de ser vecino de Estados Unidos y ser influido por ello, no era miembro de la OTAN, y casi no apoyó las políticas de este. Austria se encontraba bajo influencia estadounidense, pero en 1955, cuando el país volvió a ser de nuevo una república completamente independiente, lo consiguió bajo la condición de mantenerse neutral. Ninguno de estos países fue definido como Tercer Mundo a pesar de su no-alineamiento.
En América Latina, si bien hubo una fuerte injerencia de Estados Unidos sobre todo en las décadas de los 50 y 60, los modelos económicos predominantes en esos países se destacaron por un fuerte estatismo incluso bajo gobiernos de derecha, a lo que se agregaron políticas internacionales en apoyo de esta tendencia (como, por ejemplo, la de sustitución de exportaciones impulsada por la CEPAL).
Con la caída de la Unión Soviética en 1991, el término segundo mundo dejó de usarse y el primer mundo pasó a englobar todos los países desarrollados. Algunos de los países industrializados que formaban parte del bloque comunista fueron incluidos en el primer mundo y otros en el tercer mundo. Por su parte, desde la finalización de la Guerra Fría, el término tercer mundo ha cambiado su significado original hasta ser sinónimo de países con pobre infraestructura o países periféricos.

Más recientemente ha vuelto a aparecer el término segundo mundo para referirse a los países como Rusia y los demás países que pertenecían a la URSS. Ha aparecido también el término cuarto mundo para referirse a las personas que viven en pobreza extrema o grupos marginales, tanto en el primer como en el tercer mundo.5

También es usado a veces para describir países extremadamente pobres sin ninguna infraestructura industrial o como sinónimo de «los países menos desarrollados».

Algunos estudiosos sostienen que el término tercer mundo es obsoleto debido a que es un arcaísmo que describe una situación internacional de poder y estructura que existía después de la Segunda Guerra Mundial. Otros estudiosos por contrario, sostienen que, terminada la Guerra Fría entre los dos primeros mundos, la problemática del tercer mundo pasó a primer plano; en este sentido se utiliza ampliamente el concepto de «el Sur» o «países del Sur». El origen del término puede también venir del francés «tiers monde» que viene de «tiers état» en comparación al pueblo durante la Revolución francesa.
Finalmente se ha alertado sobre una falsa generalización actual, al suponer que el tercer mundo carece de infraestructura industrial, ya que muchos países que se consideran parte del tercer mundo, como China y otros países del sudeste asiático, son en algunas zonas tan o más tecnológicamente avanzados como muchos países considerados del primer mundo. Lo mismo sucede con algunos países del Golfo Pérsico y Centroamérica como Costa Rica y Panamá que han superado a otros países desarrollados. Por lo tanto el término debería usarse con precaución ya que clasificar países en grupos homogéneos puede inhibir la perspectiva objetiva y los veloces cambios en curso.
En 2004 John Hobson, en su libro Los orígenes orientales de la civilización de occidente, relacionó el término con los tres mundos en los que el pensamiento racista europeo había dividido el mundo: el primer mundo europeo de la raza blanca, el segundo mundo bárbaro de la raza amarilla y el tercer mundo salvaje de la raza negra.6
Teoría de la dependencia.
Pocos años antes de la formulación del término tercer mundo por Alfred Sauvy, la Escuela Desarrollista latinoamericana desde la CEPAL formuló la llamada teoría de la dependencia utilizando para ello un modelo de análisis de la economía mundial a partir de la dualidad centro-periferia.
Según el desarrollismo la economía mundial está organizada por un centro industrial que, en el comercio internacional, se beneficia sistemáticamente debido al deterioro de los términos de intercambio de los productos primarios generados por una periferia agrícola, que descapitaliza constantemente a los llamados países atrasados impidiendo su desarrollo. Por esa razón el desarrollismo sostiene que los Estados de los países periféricos deben promover activamente la industrialización como política crucial para el desarrollo.
Postura de Schumpeter
Para Schumpeter, el desarrollo y la democracia irían limitando a los monopolios económicos hasta hacerlos desaparecer.
El economista Joseph Schumpeter sostuvo que la expansión mundial de las empresas monopólicas, en perjuicio del desarrollo de los países no desarrollados, es un atavismo de estructuras políticas preindustriales, derivada de «la insensata disposición por parte del Estado hacia una expansión ilimitada y forzosa». Schumpeter sostenía que esa expansión no era una consecuencia del interés económico, sino una política de poder de las clases dominantes.
Tercer mundo y tecnología
Las nuevas tecnologías son esenciales en una sociedad como la existente, donde los países con el régimen de monopolizadores se encargan de suministrar a los demás esas fuentes de innovación. Existen esfuerzos e inversiones considerables de dinero, destinados a promover el uso de Internet en zonas rurales y grupos en riesgo de exclusión social o laboral, como el tercer mundo, países en regímenes de gran subdesarrollo, con características como el analfabetismo, el hambre y la precariedad en todas las áreas de la sociedad.
Para muchos burócratas y Estados desarrollados, conseguir que la tecnología y su uso lleguen adecuadamente a los países más pobres y necesitados se convierte en todo un reto para obtener, en la mayoría de los casos, algún tipo de beneficio. Pero lo cierto es que la opinión pública se encuentra bastante en desacuerdo con la actitud de los mandatarios de los grandes Estados, ya que consideran que integrar Internet o la telefonía móvil en países de África o América Latina es un contrasentido, ya que, según grupos de ONG, lo primero es ayudar a esas personas pobres a obtener un trabajo, para que se puedan comprar una casa, la cual tendrá teléfono, y entonces puede que se use Internet.
 La ONU ha declarado recientemente que el desarrollo de las nuevas tecnologías aumenta todavía más las diferencias entre los países ricos y los del tercer mundo.7
Referencias[editar]
1.            Definición de la RAE . Consultado el 11 de agosto de 2011.
2.           Sauvy, Alfred (1952). Trois mondes, une planète, L'Observateur, 14 de agosto de 1952, n°118, pag.          14.
3.          «Manifiesto de los Obispos del Tercer Mundo». Ruinas Digitales. agosto de 1967.
4.            Houtart, François (15 de abril de 2004). «Primer Mundo - Tercer Mundo». CETRI.
5.            Azucena García (2008). «Cuarto Mundo: pobreza en los países desarrollados». Uruguay: Consumer           Eroski. Consultado el 23 de enero de 2010.
6.            Hobson, John M. Los orígenes orientales de la civilización de occidente. Barcelona,
7.           Diez millones de africanos, al filo de la hambruna. «He visto con mis propios ojos el profundo                  sufrimiento del pueblo somalí, que busca seguridad y alimentos. Niños refugiados que mueren y              sus madres, que se han convertido en esqueletos andantes, y están ante la disyuntiva de qué hijo            salvar», indicó Antonio Guterres, alto comisionado de la ONU para los Refugiados.
Bibliografía [
·         Prebisch, Raúl (1982). Contra el monetarismo. Buenos Aires: El Cid Editor. ISBN 950 002 032 7.
·        Furtado, Celso (1964). Desarrollo y subdesarrollo. Buenos Aires: Eudeba.
·        Glejdura, Stefan (mayo-junio de 1972). «La URSS y el Tercer Mundo»Revista de Política Internacional (Centro de Estudios Políticos y Constitucionales del Ministerio de la Presidencia de España) (121).


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