miércoles, 23 de septiembre de 2015

Les strategies du pouvoir selon Michel Foucault

Les stratégies du pouvoir selon Michel Foucault

Marc Alpozzo (Ouvroir de réflexions potentielles)
Blog critique & métaphysique








Si l’on recherche chez Foucault une définition du pouvoir, on en trouvera une, finalement assez simple, mais risquant néanmoins de bousculer toutes nos idées préconçues. Selon Foucault, le pouvoir est un rapport de forces. Vous noterez que le terme de « force » ici, n’est pas écrit au singulier. En effet, pour Michel Foucault le rapport de force se conjugue toujours au pluriel. Car précisément, tout rapport de forces est nécessairement un « rapport de pouvoir ». On pourrait même dire avec Foucault qu’une force est toujours en rapport avec une autre, ce qui la conduit à n’avoir aucun autre objet ni aucun autre sujet que la force elle-même. Toute force est alors déjà un rapport, et ainsi un  « pouvoir ».

La mort de l’homme
Voilà certainement une première bonne raison de relire Foucault aujourd’hui. Certains ont cru l’enterrer il y a vingt ans déjà, en le traitant par exemple, de suppôt d’Hitler, (il est vrai que Foucault annonça, à la fin de son ouvrage Les mots et les choses, la « mort de l’homme », ce qu’on ne lui pardonna pas, car, à cause d’une très mauvaise lecture de ces pages prophétiques, on y vit une réelle offense aux « droits de l’homme », alors qu’il n’annonçait en réalité qu’une mort de l’homme comme figure, comme pli du savoir ; une mise en cause de la référence « homme » dans les sciences humaines exclusivement ; un malentendu tout de même, qui poussa un psychanalyste, à rapprocher Les mots et les choses de Mein Kampf) ou encore, en l’accusant d’être l’éminent représentant d’une technocratie structurale (certes, sa façon d’aborder l’histoire de la pensée était nommée par Foucault lui-même « archéologie » des savoirs, mais de là à être bombardé au rang de grand représentant du structuralisme, il y avait tout de même un pas !).

Néanmoins, c’est bien dommage pour ces penseurs qui ne pensaient pas, mais leur haine ne sut atteindre le travail de ce grand archiviste, dont la boite à outil qu’il nous laissa a sa mort prématurée, en 1984, est un réservoir de concepts et de conceptions novatrices de termes-clés dont l’interprétation et la compréhension nous semblaient jusque-là acquises.

Le pouvoir
Par exemple, dans plusieurs de ses ouvrages, notamment Surveiller et punir, et La volonté de savoir, sa relecture du « pouvoir » laisse à penser, voire nous en propose une interprétation assez étonnante, et peu banale. Tout d’abord, Michel Foucault étudie le pouvoir sur le plan des processus mineurs qui cernent et investissent le corps. Quatre investissements du corps par le pouvoir sont décrits dans Surveiller et punir : premier investissement comme morceau d’espace ; deuxième comme noyau de comportements ; troisième comme durée interne, et dernier comme somme de forces. Contre toute attente, il ne s’agit donc plus, comme on le ferait un peu trop précipitamment, d’étudier la question du pouvoir sous l’angle de grandes interrogations autour de la genèse de l’Etat ou les droits de la nature. A la lecture de Foucault, on réalise que tout le travail du pouvoir pour discipliner ses sujets s’opère autour d’une très fine technique politique des corps : il s’agit de rendre docile, de discipliner les individus sans que ces derniers naturellement, ne s’en aperçoivent. On comprend alors que le niveau d’analyse requis par Foucault n’est autre qu’une « microphysique » du pouvoir.

Réguler
 
Foucault remarque également un effort du pouvoir pour quadriller les corps, et les répartir dans l’espace. Il s’agit d’éviter quoi qu’il en coûte le moindre désordre au sein de la société. Alors chacun doit être à sa place selon son rang, sa fonction, ses forces, etc. Que ce soit à l’usine, à l’école, à la caserne, le pouvoir doit contrôler l’activité, en atteignant l’intériorité même du comportement, jouant au niveau du geste dans sa matérialité la plus intime ; il doit également combiner les corps afin d’en extraire une utilité maximale. C’est ce qu’on pourra appeler la combinaison des forces. Cela entraîne Foucault à étudier les diverses techniques très méticuleuses de pédagogie initiées par le pouvoir, et ses règles très méticuleuses de dressages des individus dans les diverses strates du corps social.

Il s’agit de normaliser la conduite du corps : dans les ateliers, les écoles, les casernes, partout, les techniques disciplinaires qui vont assurer cette normalisation mettent à l’œuvre ce qu’on peut appeler une micropénalité. Châtier le corps rebelle, le corps indocile. Le dissuader de recommencer. De plus, cette micropénalité ne doit pas être confondue avec les grands mécanismes judiciaires étatiques, comme s’il n’existait qu’un seul pouvoir, le pouvoir d’Etat, et le pouvoir politique. A côté d’un grand pouvoir, il existe omniprésents dans notre société tout un tas de micro-pouvoirs, ce qui permet à Foucault de distinguer et d’opposer la loi et la norme. La loi étant ce qui s’applique aux individus de l’extérieur, essentiellement à l’occasion d’une infraction, la norme est ce qui s’applique aux individus l’intérieur, puisqu’il s’agit pour elle d’atteindre leur intériorité même en imposant à leur conduite une courbe déterminée.

Les micro-pouvoirs
 
Si ces micro-pouvoirs, dont l’objectif est de normaliser les comportements, sont nombreux, c’est parce qu’ils se situent à différents niveaux : que ce soit les pouvoirs de certains individus sur d’autres comme les parents, les professeurs, les médecins, etc., de certaines institutions, telles les asiles ou les prisons, ou même de certains discours. Quand par exemple, le pouvoir politique est répressif, les micro-pouvoirs eux, sont productifs. Quand le pouvoir politique cherche à faire taire en se réservant le droit à la parole, à maintenir dans l’ignorance, à réprimer les plaisirs et les désirs, et exerce la menace de mort, les micro-pouvoirs, en revanche, produisent des discours, et incitent à l’aveu : il faut par exemple avouer au prêtre, au professeur, à son supérieur, au médecin, ce qui permet de contrôler qui est ou non dans la norme. La norme ne cherche pas à saisir l’individu à l’occasion d’actes précis et ponctuels, elle veut investir la totalité de son existence. 

Alors que la loi dans son application s’entoure de tout un rituel théâtral, la norme est plus diffuse, plus sournoise, plus indirecte : elle veut gérer la vie et cherche à se faire désirer, aimer : le patron est étymologiquement le père, on parle de mère patrie, de Dieu le père, etc.  « Si tu ne m’obéis pas, je ne t’aime plus », telle est la formule plus ou moins implicite de la norme qui utilise le jeu de la séduction pour mieux asservir. Elle finit par s’imposer au détour de mille et mille réprimandes mesquines. Nous nous retrouvons tous tôt ou tard pris à son piège.

La mise en question des savoirs
 
Et comble de l’étonnement, Foucault nous le fait remarquer, les termes de Pouvoir et de Savoir sont insidieusement liés, car l’exercice de ces pouvoirs s’appuie essentiellement sur des savoirs. Il explique par exemple dans Surveiller et punir, que c’est la prison elle-même, qui fabrique le concept de délinquance, comme le pouvoir psychiatrique a fabriqué le concept de maladie. La micropénalité des systèmes disciplinaires est relayée par un dispositif de savoir qui diffuse et instille ces normes ; ce dispositif allant jusqu’à énoncer comme vérités de nature des conduites prescrites par le pouvoir disciplinaire.Et les micros-pouvoirs d’être tout aussi contraignants voire davantage que le pouvoir politique. Ils sont, en tout état de cause, plus subtils, et précisément, moins visibles que le pouvoir politique. 

Mais sommes-nous pour autant impuissants à les combattre, à s’y soustraire ? Doit-on considérer comme une fatalité que la société ne puisse être autre chose qu’une collectivité d’hommes dirigés et sous surveillance ? N’est-il pas toujours possible néanmoins de penser notre libération de l’asservissement des diverses strates du pouvoir et de ses micros-pouvoirs ?

Le souci de soi
 
Foucault, malgré sa mort prématurée, ne laissera pas ces questions sans réponse. Dans sa trilogie à propos de l’Histoire de la sexualité, notamment les tomes II et III, il tâchera, afin de tenter de réconcilier l’homme avec lui-même, et de le soustraire à la « tyrannie » de la norme, d’inventer un contre discours esthétique contre les jeux du pouvoir. Ni histoire des comportements et pratiques sexuelles, ni histoire des représentations du sexe par les gens, cette Histoire là à pour objectif de proposer une recherche sur l’éthique, en s’intéressant à la solution grecque des problèmes moraux posés par la sexualité. 

Pour structurer sa pensée, il se base sur des petits traités d’existence, des essais de bonne conduite, les arts de vivre, bref toute une littérature dite « mineure » où le sujet se voit proposer des styles de vie, et où s’élaborent des modalités d’expérience. Il montre que, parce que seuls des hommes libres peuvent dominer les autres, ils doivent d’abord se dominer eux-mêmes. Ceci supposant une diététique des plaisirs d’abord alimentaires, puis sexuels. Mais il leur faut également, selon les mots mêmes de Socrate, prendre conscience du souci de soi. Or, qu’est-ce que le souci de soi ? Certes, c’est porter attention à soi. Mais non pas dans un sens purement narcissique. 

Foucault, contrairement à l’époque contemporaine, ne nous engage pas à tourner notre regard vers notre ego, à nous livrer à un examen douloureux de nos imperfections. Il fait référence au souci de soi, au sens antique du terme, ce qui correspond à la fois à une attitude se conjuguant sur le mode philosophique, mais également sur le mode d’une pratique sociale. « C’est la notion de conversion à soi-même, écrit Foucault dans L’Herméneutique du sujet. Il faut que le sujet tout entier se tourne vers lui-même et se consacre à lui-même » Le souci de soi consistera donc, non seulement à mieux se connaître (tourner son regard vers soi) mais aussi à se convertir à soi, à faire retraite en soi, à être heureux en présence de soi-même. Le souci de soi va se coller à l’art de vivre, afin de corriger l’individu et pas uniquement de le former. Il s’agira alors pour Foucault de se gouverner soi-même, et même de construire sa vie comme une œuvre d’art.

Actualité et modernité de Foucault
 
Ainsi, en relisant avec beaucoup d’attention la problématique des micros-pouvoirs, son actualité et sa modernité, il n’est peut-être pas impossible que nous puissions redéfinir nos comportements, repenser le corps social, ses modes de fonctionnement, repenser la normalisation et les « méfaits » de la normes, et que nous trouvions dans la boite à outils de Foucault lui-même, des éléments pour penser sur un tout nouveau mode, le rapport à soi, et le rapport aux autres dans la société occidentale contemporaine. Car, nous dit Foucault, pour finir : « Alors que la théorie du pouvoir politique comme institution se réfère d’ordinaire à une conception juridique du sujet de droit, il me semble que l’analyse de la gouvernementalité – c’est-à-dire : l’analyse du pouvoir comme ensemble de relations réversibles – doit se référer à une éthique du sujet défini par le rapport de soi à soi. Ce qui veut dire tout simplement que, dans le type d’analyse que j’essaie de vous proposer depuis un certain temps, vous voyez que : relations de pouvoir-gouvernementalité-gouvernement de soi et des autres-rapport de soi à soi, tout cela constitue une chaîne, une trame, et que c’est là, autour de ces notions, que l’on doit pouvoir, je pense, articuler la question de la politique et la question de l’éthique », L’Herméneutique du sujet.

Bibliographie indicative :
 

Michel Foucault, Surveiller et punir, La volonté de savoir, (Histoire de la sexualité I), Gallimard, L'usage du plaisir, (Histoire de la sexualité II), Gallimard, Le souci de soi, (Histoire de la sexualité III), L’ordre du discours, Histoire de la folie à l'âge classique, Naissance de la clinique : une archéologie du regard médical, Gallimard, L'Herméneutique du sujet, Sécurité, territoire, population, Seuil.
Gilles Deleuze, Foucault, Minuit.
Didier Eribon, Michel Foucault, Flammarion.
Didier Eribon, Michel Foucault et ses contemporains, Fayard.
(Paru dans les Carnets de la philosophie, n°3, Avril-mai-juin 2008)



Las estrategias del Poder según Michel Foucault

[Traducción para mi uso personal]
 Si buscamos en Foucault una definición de poder, vamos a encontrar una, en realidad es bastante simple, pero sin embargo con el riesgo de afectar a todas nuestras ideas preconcebidas. Según Foucault, el poder es una relación de fuerzas. Usted se dará cuenta de que la palabra "fuerza" aquí no se escribe en singular. De hecho, para Foucault la relación de fuerzas siempre se conjuga en plural. 

Precisamente porque, la relación de fuerzas es necesariamente una "relación de poder". Incluso se podría decir con Foucault que el poder está siempre en relación a otro, lo que le lleva a no tener ninguna otra finalidad o cualquier otro asunto que la fuerza en sí. Cualquier fuerza es entonces una relación y por lo tanto un "poder".

La muerte del hombre
 
Esta es sin duda una primera buena razón para leer a Foucault hoy. Algunos creían enterrarlo hace veinte años, por ejemplo en el tratamiento p.e. del agente de Hitler, (es cierto que Foucault anunció al final de su libro Las palabras y las cosas, "la muerte del hombre ", lo que nosotros no perdonamos porque, debido a una mala lectura de estas páginas proféticas, se ve una verdadera ofensa a los " derechos humanos "cuando se anunció en realidad, una muerte del hombre como figura, como el pliegue del conocimiento; una acusación equivocada cuando se hace la referencia al "hombre" en las humanidades exclusivamente; un malentendido de todos modos, lo que llevó a un psicoanalista, a acercar las Palabras y las cosas a Mein Kampf) o, lo acusan de ser el principal representante de una tecnocracia estructural (la verdad, su acercamiento a la historia del pensamiento fue denominado por el propio Foucault "arqueología" del conocimiento, pero de ahí a ser bombardeado al rango de gran representante del estructuralismo, todavía había un paso!).

Sin embargo, es una vergüenza para aquellos pensadores que no pensaban, pero su odio no fue capaz de llegar a la obra de este gran archivero, cuya caja de herramientas que nos ha dejado a su muerte prematura en 1984, es un tanque de conceptos y de diseños innovadores de los términos clave, de la interpretación y la comprensión que nos parecían que adquirieron previamente.

Bibliographie indicative :
Michel Foucault, Surveiller et punir, La volonté de savoir, (Histoire de la sexualité I), Gallimard, L'usage du plaisir, (Histoire de la sexualité II), Gallimard, Le souci de soi, (Histoire de la sexualité III), L’ordre du discours, Histoire de la folie à l'âge classique, Naissance de la clinique : une archéologie du regard médical, Gallimard, L'Herméneutique du sujet, Sécurité, territoire, population, Seuil.
Gilles Deleuze, Foucault, Minuit.
Didier Eribon, Michel Foucault, Flammarion.
Didier Eribon, Michel Foucault et ses contemporains, Fayard.
(Paru dans les Carnets de la philosophie, n°3, Avril-mai-juin 2008)


EL CONCEPTO DE PODER: MICHEL FOUCAULT

El concepto de Poder en Michel Foucault




A Parte Rei 53. Septiembre 2007                                                                                               

El concepto de poder en Michel Foucault

Francisco Ávila-Fuenmayor


Resumen
El propósito del presente artículo es presentar las líneas principales del pensamiento político de Michel Foucault, relacionadas con el estudio del poder;particularmente investigó los llamados hogares moleculares del poder. La investigación es de tipo documental pues, descansó en una exhaustiva revisión bibliográfica del legado que Foucault dejó al mundo de la filosofía política.

Uno de los conceptos que trata a profundidad es el referido a los retornos del saber, el cual permitió que los contenidos históricos que fueron engavetados y enmascarados en los discursos, hayan hecho eclosión en lo que define como la insurrección de los saberes sometidos
 (la visión del poder).

Publicado en Aparte rei: http://serbal.pntic.mec.es/~cmunoz11/avila53.pdf

LINK

miércoles, 9 de septiembre de 2015

Votación en la ONU sobre reestructuración de la deuda

Histórico: la ONU aprobó la iniciativa argentina que busca frenar el accionar de fondos buitre


La Asamblea General de la Organización de Naciones Unidas (ONU) aprobó hoy con 136 votos positivos, 41 abstenciones y 6 en contra, la resolución que limita el accionar de los fondos buitre a través de una serie de nueve principios que dan marco a un sistema legal global para los procesos de reestructuraciones de deuda soberana.

La resolución fue tomada por mayoría simple de votos, tras una discusión que se extendió por espacio de seis meses y que fue impulsada inicialmente por Argentina y el G77 más China.
Una vez conocido el resultado positivo expuesto en dos grandes pantallas ubicadas a los costados del estrado central de la Asamblea General, comenzaron los aplausos generalizados y los saludos de los funcionarios que se acercaron a felicitar a la delegación argentina, encabezada por el canciller Héctor Timerman y el ministro de Economía, Axel Kicillof.

También estuvieron presentes en el gran salón de la ONU, la embajadora en Estados Unidos, Cecilia Nahón; y la representante ante el organismo multilateral, María Cristina Perceval.



 Link a la noticia

ECONOMIA -  UN GRUPO DE 19 PRESTIGIOSOS ECONOMISTAS PUBLICO UNA CARTA DE RESPALDO A LA ARGENTINA ANTE LOS BUITRES

 Leopoldo Moreau



Esta declaracion de destacados economistas internacionales reclamando a los paises de la Union Europea que voten en Naciones Unidas en favor del proyecto que establece lineamientos basicos para la reestructuracion de deudas soberanas habla del extraordinario alcance que tuvo la decision de Argentina---impulsada a traves del G77 mas China--- de llevar la cuestion de los fondos buitres al seno de la ONU. Los gobiernos populares fueron los que mas aportaron a la independencia de nuestra patria y al principio de no intervencion de las potencias imperialistas y los fondos buitre son el imperialismo financiero que hoy pretende poner de rodillas a los pueblos.Yrigoyen, Peron, Illia, Alfonsin, Nestor y Cristina caminaron por la misma vereda en materia de politica exterior.No es casual.

Thomas Piketty

“Se ha mantenido a los Estados como rehenes”
El francés Thomas Piketty y el ex ministro de Finanzas griego Yanis Varoufakis son dos de los encumbrados economistas internacionales que dieron a conocer un texto de apoyo a los intentos por establecer un marco jurídico mundial para las reestructuraciones de deuda.

Por Tomás Lukin
Página/12 En Estados Unidos: Desde Nueva York

Un grupo de 19 prestigiosos economistas de todo el mundo expresó su respaldo a los principios básicos para guiar los procesos de reestructuración de deudas soberanas que impulsa Argentina en la Organización de las Naciones Unidas. “El establecimiento de un marco jurídico para la reestructuración de deudas, que permita que cada Estado pueda resolver sus problemas sin riesgo de colapso financiero o la pérdida de su soberanía, es una cuestión de gran urgencia en la promoción de la estabilidad financiera”, afirma la carta abierta firmada por especialistas como el académico francés Thomas Piketty y el ex ministro de Finanzas griego Yanis Varoufakis.

Los nueve lineamientos para limitar el accionar de los fondos buitre y facilitar las negociaciones serán sometidos a votación en la Asamblea General de la ONU. Son un paso previo en la creación de un marco jurídico global para administrar las crisis de deuda de los países. “La votación de la ONU ofrece hoy una clara elección entre el manejo democrático de los asuntos de la deuda soberana y la continuación del manejo por parte de los mercados de deuda”, concluyen los economistas.
 
“Argentina, situándose a la vanguardia de estos esfuerzos, se ha defendido de los fondos buitre desde que reestructuró su deuda. Ayer Argentina, hoy Grecia, y mañana quizás también Francia, cualquier país puede ser impedido de reestructurar su deuda a pesar de todo sentido común”, advierte la misiva que difundieron ayer el grupo de economistas a través del diario británico The Guardian. La publicación fue celebrada por los funcionarios argentinos que ya están en Manhattan.

Desde la misión permanente de Argentina ante la ONU se encargaron de difundir el texto entre los embajadores del G-77+China al comenzar una reunión preparatoria para la discusión de mañana en la Asamblea General, que encabezaron el canciller Héctor Timerman y la embajadora argentina Marita Perceval (ver aparte).

“Estos nueve principios reafirman la preeminencia del poder político en el manejo de la política económica. Limitan la despolitización del sistema financiero, que hasta ahora no ha dejado ninguna alternativa a la austeridad y en su lugar ha mantenido a los Estados rehenes de las demandas de los acreedores”, sostiene la Carta Abierta firmada por el grupo de economistas donde también figuran el destacado profesor post keinesiano de la University of Texas Austin, James Galbraith, el experto argentino que trabaja con Joseph Stiglitz en la Universidad de Columbia, Martín Guzmán, y la especialista en desarrollo de la Universidad de Sussex, Mariana Mazzucato.

Los lineamientos serán discutidos en un escenario que se prepara para las sesiones de la Asamblea General donde participarán los presidentes de los países miembro. Las pautas están diseñadas para facilitar las negociaciones entre las partes y restringir el accionar carroñero del sistema financiero internacional, pero fundamentalmente legitiman la posibilidad de que un país deba reestructurar sus pasivos en forma sustentable para recuperar un sendero de crecimiento.

“La observancia de tales principios habrían evitado los escollos de la crisis griega donde los representantes políticos cedieron a las demandas de los acreedores a pesar de su falta de sentido económico y su impacto social desastroso”, sostiene el texto encabezado por el ex ministro de Finanzas helénico.

Varoufakis renunció en julio cuando, a pesar del rechazo popular al ajuste logrado en un referéndum, el gobierno de Alexis Tsipras alcanzó un acuerdo con sus acreedores. Grecia obtuvo financiamiento a cambio de una serie de ajustes fiscales y privatizaciones sin abordar los problemas de sustentabilidad de su deuda externa.

“¡Los países europeos deben apoyar las propuestas de las Naciones Unidas para la reestructuración de las deudas soberanas!”, reclama la Carta Abierta.

 La discusión en Naciones Unidas para crear un marco jurídico internacional que guíe los procesos de reestructuraciones de deuda soberana comenzó hace un año. La iniciativa impulsada por Argentina a través del G-77 contó con el respaldo de 124 países, 41 se abstuvieron y sólo 11 votaron en contra. El rechazo estuvo encabezado por Estados Unidos, Inglaterra y Japón.

Entre las abstenciones sobresalen los países europeos con problemas de deuda externa como Grecia y España que se verían beneficiados por la aprobación de los principios básicos en la ONU. Tampoco acompañaron Francia, que respaldó activamente a la Argentina en los tribunales, y Bélgica, donde se aprobó en julio una nueva ley para prevenir el accionar buitre.

“La crisis griega ha dejado claro que los estados individuales que actúan por sí solos no pueden negociar condiciones razonables para la reestructuración de su deuda en el marco político actual, a pesar de que estas deudas son a menudo insostenibles en el largo plazo”, enfatiza la carta.

“Durante sus negociaciones con los organismos internacionales acreedores, Grecia se enfrentó a una obstinada negativa a considerar cualquier reestructuración de la deuda, a pesar de que esta negativa estaba en contradicción con las recomendaciones del propio FMI”, remata el apartado dedicado a la crisis griega donde la reestructuración de 2012 fue insuficiente para alivianar la carga de la deuda y habilitar una nueva orientación macroeconómica que le permita volver a crecer.

 “Las pseudo negociaciones de este verano en Grecia han hecho que muchos europeos se vuelquen hacia el nacionalismo y expresen un desafío hacia las instituciones internacionales. Sin embargo, los europeos deben reafirmar que los derechos democráticos, en lugar de los dictados del mercado, están en el corazón de la gobernanza internacional. Por consiguiente, instamos a todos los Estados europeos a votar a favor de esta resolución”, concluyen los 19 economistas.

Referencia

martes, 8 de septiembre de 2015

USA, China, Rusia: un trípode de patas frágiles

Comparto este artículo por considerar que identifica aspectos que son claves en la comprensión del ajedrez de la geopolítica internacional.
  
08. SEP. 2015

USA, China, Rusia: un trípode de patas frágiles

Enrique La Colla: 

Política Global
La relación entre los super poderes.


Entre el crecimiento tecnológico y la teoría del caos, entre la guerra en Medio Oriente y las cíclicas crisis financieras, el mundo se mantiene en un difícil equilibrio. Bastaría un empujón para precipitarlo en problemas aún mayores.

Cualquier observador, prevenido o no, experto, alfabeto o semi-alfabeto en asuntos internacionales, no puede menos que sentirse desconcertado ante el intríngulis de la escena mundial en estos momentos. Se asemeja a un rompecabezas sin sentido. La única manera de encontrar la punta del hilo que permita desenredar la madeja para desentrañar algo de lo que se encierra en ella es establecer algunos puntos de referencia, a partir de los cuales se puede comenzar a ordenar –visualmente- el panorama. Obtener una panorámica de esta mise-en-scène, sin embargo, no significa que se pueda vaticinar mucho acerca del rumbo que tomarán las cosas. No es cierto que la Historia sólo enseña que no enseña nada, pero de las analogías y comparaciones que siempre pueden establecerse con las huellas del pasado y las pistas que ellas nos dejan, no es posible deducir los ritmos, sobresaltos e imponderables que los hombres, las teorías, las corrientes económicas y el miedo pueden producir en un escenario de crisis. Nada está escrito.

El actual es un escenario doblemente en crisis, pues coinciden en él la inviabilidad a que ha arribado el sistema capitalista, ingresado a la etapa del turbo-capitalismo o capitalismo salvaje, que se caracteriza por la especulación en detrimento de la racionalización de la producción. Esto se ve potenciado por una serie de factores revulsivos. Entre ellos se cuentan la revolución informática que genera canales comunicantes que abarcan el globo, donde la información es instantánea y en la cual se mezclan la verdad y la mentira, la información y la desinformación, irradiadas en forma automática y generando confusión, atonía o ira; un progreso tecnológico que se multiplica a sí mismo día tras día e incluso hora tras hora, estimulando y a la vez desconcertando a quienes deben adaptarse a él; una explotación despiadada de los recursos del planeta que no toma en cuenta para nada la sustentabilidad ecológica; y, por fin, el caos social que invade a gran parte del mundo subdesarrollado, convertido en presa del interés imperialista y blanco de agresiones políticas, económicas y militares que no sólo lo someten a sufrimientos intolerables sino que generan efectos de rebote sobre el mundo desarrollado, al generar un vivero que alimenta al terrorismo y al provocar la embestida de oleadas de migrantes de las cuales quizá estemos contemplando ahora tan sólo las primeras gotas.

Una forma de aproximarse a la parte mensurable de este inmenso desorden es tratar de individualizar a las potencias que infieren más fuerte sobre él, sea porque desean aprovecharlo, sea porque intentan preservar su capacidad para defenderse del dinamismo de sus rivales. En este sentido conviene observar cuál es la forma en que se articulan las contradicciones en el triángulo que conforman Estados Unidos, Rusia y China.

Desde la época de la guerra fría estas tres potencias han sido los factores predominantes del escenario mundial. Su relación discurrió por vericuetos laberínticos. China y Rusia, visualizadas al principio por Estados Unidos como un bloque ideológicamente antagónico, unificado por la comunión en la fe marxista, rompieron por motivos de interés nacional y rivalidades fronterizas, exacerbadas por la estrechez de miras de la burocracia soviética. China, de pronto, se tornó para Washington en un socio apetecible para enfrentar a la URSS, mientras que EE.UU. resultaba para China un conveniente reaseguro frente al rival soviético. La geopolítica se imponía a la ideología. Las controladas reformas de mercado introducidas en China por Dengxiaoping tras la muerte de Mao generaron en su sociedad una expansión económica que fue en progresión incesante desde el momento en que se iniciaron, en 1978. Rápidamente Pekín se convirtió en una potencia económica cuyo ascenso parecía no encontrar freno, y cuya caracterización socio-económica discurría y discurre por una línea ambigua, definida por algunos como un capitalismo vigilado, patrocinado por una autoridad que, si no parece estar determinada por la ideología como lo estaba antes, sin embargo está poseída por una fortísima noción de la responsabilidad y centralidad del estado, herencia tanto del comunismo como de una tradición imperial milenaria.

Dentro de este encuadre el progreso económico chino se hizo vertiginoso y, paralelamente, su poderío militar creció en progresión geométrica. Ante el derrumbe de la URSS y su casi cancelación como potencia mundial durante la era Yeltsin, Estados Unidos cambió sus prioridades estratégicas y empezó a ver al gigante chino no tanto como el socio que era a partir de los viajes Kissinger-Nixon en los ‘70, que brindaba un enorme mercado para la inversión de capitales, sino como a un rival que venía a ocupar el puesto del enemigo público nº 1.

Tras la caída del muro, el desguace de la Unión Soviética y la implosión del “socialismo realmente existente” la meta de los planificadores de Washington fue lograr la hegemonía global. Nada demuestra que hayan cedido un ápice en este curso. Su superioridad tecnológica y militar es todavía grande, y su disponibilidad de reservas extranjeras en dólares es de 121.000 contra los 21.000 que ostenta China, mientras que el ahorro de los ciudadanos chinos suma 21.000 millones de dólares frente a los 614.000 millones de los estadounidenses,[i] pero el ritmo de crecimiento chino es exponencial y en apenas dos décadas se ha convertido en el principal rival de la Unión. En consecuencia, no es de extrañar que en poco tiempo la hipótesis de guerra principal del Pentágono se haya reorientado: de Rusia al Lejano Oriente.

El pivote asiático
 Barack Obama se encargó, tres años atrás, de dar forma explícita a esta premisa al proclamar la teoría del pivote asiático que a partir de allí debería representar la coordenada principal de la orientación internacional norteamericana. Ante la evidencia de que China está proyectándose como la potencia dominante en el Asia sudoriental, coto exclusivo de USA después de la derrota de Japón -que entre 1930 y 1945 también se había animado a desafiar la presencia de occidente en la zona y había pretendido crear un Área de Coprosperidad Asiática,-[ii] los “think tank” de la geoestrategia norteamericana están intentando fundir en un bloque a sus aliados tradicionales en la zona: Australia, Nueva Zelanda, Malaysia, Filipinas, Brunei, Indonesia y Japón, para oponerse a cualquier intento chino de expandir su influencia en el área. Este cambio de prioridad estratégica ha llevado a la Unión a reforzar su presencia naval en esa región, que en este momento es, proporcionalmente, la mayor en la distribución global de sus fuerzas.[iii]

China precisa de la libre circulación por las aguas del Índico y del Mar de la China del Sur, por las que cruza el tráfico energético y comercial, en un sentido o en otro, del que precisa para mantener y aumentar su estatus internacional. Para ello ha encarado una política en dos tiempos: una a largo plazo y que mira hacia el Pacífico y que cuenta entre sus proyectos un futurible canal interoceánico en Nicaragua, capaz de eclipsar al de Panamá, lo que supondría un acercamiento político al continente americano, y otro que consiste en cimentar sus rutas por el Océano Índico con una serie de bases que los estadounidenses denominan “el collar de perlas”, y que han ido colocándose en los pocos países amigos que China tiene en la región, pero que van desde la isla china de Hainán hasta el Mar Rojo, en una cadena que le permitirá proyectar su influencia hasta el Cuerno de África. En estos años han aparecido  asentamientos navales chinos en el golfo de Bengala, en el territorio birmano; una base en Bangladesh, en Chittagong; la de Mambantota en Sri Lanka; en las islas Maldivas; en Gwadar, en Pakistán y, rematando el collar, Puerto Sudán.[iv] El interés chino en marcar su espacio se manifiesta también en las disputas que mantiene con los países insulares vecinos en torno de las islas Paracelso y Spratly. Los chinos han comenzado incluso a construir islas artificiales en esas aguas para afirmar sus títulos de propiedad…

Esta expansión es en parte un acto reflejo defensivo frente a la tradición de arrolladora injerencia que occidente ha practicado con China y para con los países asiáticos en general. Es evidente que se ha ingresado a un período marcado por la definición de un nuevo equilibrio o de una nueva hegemonía global, por primera vez desde el final de la segunda guerra mundial y, aunque no lo quisiera, por su mero peso objetivo, China es una protagonista de primera línea en esta disputa. Política y militarmente más débil que Estados Unidos y sus aliados, sólo le queda el recurso de potenciar su alianza con Rusia, que su vez ha visto desencantadas sus esperanzas de asociarse más estrechamente con occidente y se ha dado de cabeza con una expansión ilegal de la OTAN hacia Europa oriental y con una ya desembozada amenaza militar hacia el corazón del sistema defensivo ruso desde los países bálticos y la misma Ucrania. Rusia por lo tanto también ha redefinido sus prioridades estratégicas y, en vez de seguir buscando una aproximación con Estados Unidos que le diera el estatus de “socio” de la UE y la OTAN, se ha reorientado hacia el coloso chino, configurando, no ya por razones ideológicas sino por estricta necesidad geopolítica, un esbozo de esa región cardial o isla mundial que está en el centro de las teorizaciones de sir Halford Mackinder y que pareció por un tiempo diseñarse tras la victoria del comunismo en China, en 1948.

La “contención” de China en el damero geopolítico que se dibujan los estrategas de Washington pasa en consecuencia no sólo por su contención próxima, a través del cerco de bases y alianzas con los países insulares que la circundan, sino también por el acoso a su aliada estratégica, Rusia. Única nación que posee un poderío militar capaz de equilibrar al norteamericano y a la que se está acorralando con la desestabilización económica que resulta de los embargos y de la brutal caída de los precios del petróleo; y con la generación en su frontera occidental y meridional de contenciosos como los provocados en Ucrania y el aliento al fuego del fundamentalismo musulmán en toda el área del Medio Oriente.

“El caos organizado”
 El control de esta área a través de una política de lo que ha dado en llamar de caos organizado, es otro objetivo maestro de la política del Pentágono y del Departamento de Estado. Aunque tiene motivaciones concretas originadas en la zona –el control del petróleo, del gas y de los flujos energéticos- se concierta muy bien con el proyecto hegemónico a nivel mundial. El mundo árabe-musulmán está construido como un castillo de cartas, siendo esto resultado en gran medida de la organización colonial impuesta por occidente a lo largo de siglo y medio. Etnias y confesiones distintas y a veces hostiles entre sí se encontraron encuadradas en construcciones administrativas trazadas al servicio de los intereses colonialistas. Los países que resultaron de ese ordenamiento ostentan en consecuencia líneas divisorias que los fragilizan y que son fáciles de explotar por quienes estén interesados en destruirlos como estados y reducirlos a la condición de pequeñas entidades, impotentes, atrasadas, barbarizadas y de rodillas ante el imperialismo. Los casos de Irak, Libia y Siria así lo demuestran, así como, de acuerdo a parámetros algo diversos, lo enseña el antecedente de la fractura de la ex Yugoslavia.

El hundimiento de la bolsa de Shangai, que en estos momentos está provocando remolinos a nivel mundial y está desacreditando el prestigio de China como potencia económica de primerísimo rango, es probable que también pueda ser puesto a la cuenta de esa política. Es verdad que los inversores extranjeros tienen un acceso limitado a la bolsa china. Pero aunque las mismas autoridades chinas han atribuido a actores financieros chinos y no a los bancos extranjeros la especulación que gira en torno a los presagios de un enfriamiento de la economía china –segunda en importancia en el mundo-, hay voces autorizadas que indican que Goldman Sachs, JP Morgan Chase, HSBC y otras firmas están muy presentes y activas en China a través de mandatarios financieros chinos. La bolsa de Shangai está asimismo integrada con la de Hong-Kong, desde donde los fondos extranjeros pueden operar en todo el mercado chino con “restricciones limitadas”, lo que equivale a una casi total libertad de acción. Los mega-bancos tienen una larga experiencia y una gran capacidad para empujar al alza las bolsas, para después proceder a su desinfle, obteniendo así la posibilidad de realizar grandes ganancias, tanto cuando el mercado sube como cuando baja. Se trata de un fraude financiero, que parece haber estado en el núcleo de la crisis norteamericana del 2008, la de la burbuja inmobiliaria, y que podría haberse reproducido en China este año. En el curso de los últimos doce meses el índice de la bolsa de Shangai pasó de 2.209 puntos el 27 de agosto de 2014 a 5.166 puntos el 21 de junio de 2015 (un alza del 140 %), y luego cayó más del 30 por ciento en un lapso de dos semanas, para alcanzar 3.507 puntos el 8 de julio.[v]

¿Se está frente a una guerra financiera que complementa el aumento de las tensiones geoestratégicas con el principal rival de Estados Unidos? No podemos saberlo, pero aquí sí podemos remitirnos a las enseñanzas de la Historia: el dinamismo imperialista no se detiene a menos que se vea amenazado por una respuesta de la misma magnitud. El equilibrio del mundo reposa sobre un trípode de patas frágiles: el trío Estados Unidos y sus aliados, por un lado, y China y Rusia por otro. Las tensiones crecientes entre el primero de esos términos y los otros dos están indicando que los problemas por venir no serán menores sino mayores a los que actualmente estamos asistiendo.

domingo, 6 de septiembre de 2015

REDES Y PODER: ENTRETELONES EN EL PERÚ CON MOTIVO DEL PETROLEO.

Comparto esta información del programa de Alfonso Baella por considerarlo de actualidad y de utilidad para reflexionar sobre el concepto de lo político. 

Primera parte de la entrevista
1 ra parte 






Segunda parte de la entrevista



Referentes sobre el tema
 Georg Sabine: A history of Political thought


LOS FILISTEOS: BITÁCORA DE CAYETANO ACUÑA VIGIL-

LOS FILISTEOS Este archivo tiene el objetivo de proporcionar información resumida sobre el contexto de uno de los aspectos gravitantes sobre...