martes, 24 de noviembre de 2015

El Proyecto jijadista

 

Du découpage de l’Empire ottoman aux projets des djihadistes

Agnès Stienne, juillet 2014

Dossier Etats fantômes au Proche-Orient

Les accords Sykes-Picot, conclus en 1916 entre la France et la Grande-Bretagne, n’ont pas défini les frontières du Proche-Orient, mais tracé des zones d’influence. Celles-ci ont d’ailleurs évolué de manière sensible après la première guerre mondiale, lors des négociations qui ont donné naissance aux Etats tels qu’on les a connus au XXe siècle. (...)

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Etats fantômes au Proche-Orient

Ce qu’annonce l’éclatement irakien

L’offensive de l’Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) n’a surpris que ceux qui se désintéressaient de l’évolution du pays depuis le retrait des troupes américaines. L’incompétence du pouvoir central et sa politique favorable aux chiites ont créé les conditions d’une insurrection sunnite.
La récente montée en puissance d’une force djihadiste sunnite dans le nord-ouest de l’Irak est spectaculaire, au sens propre du terme. Elle relève du mauvais vaudeville : il y a dans le pays, pour ainsi dire, un terroriste dans le placard. Lorsqu’il fait irruption sur la scène, le premier ministre chiite Nouri Al-Maliki joue la surprise, crie à l’assassin et appelle ses amis à la rescousse pour le chasser de la maison. Pourtant, ce djihadiste, c’est lui-même qui lui a ouvert la porte et qui l’a nourri. Ses amis, notamment iraniens, le savent, mais trouvent un intérêt à se prêter au jeu. Car le terroriste est l’excuse toute trouvée pour éclipser les errements de celui qui, après tout, reste leur homme.

En juin 2014, donc, des djihadistes sunnites opérant sous le nom d’Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL, également connu sous son acronyme arabe, Daash) s’emparent presque sans combattre de Mossoul, deuxième ou troisième ville du pays selon les chiffres auxquels on se réfère. D’autres localités, dans cette zone à dominante arabe sunnite, tombent rapidement, à mesure que l’appareil de sécurité se désintègre. L’Etat irakien abandonne ses équipements militaires, dont des véhicules fournis par les Etats-Unis, laisse derrière lui ses nombreux prisonniers — généralement détenus de façon arbitraire — et livre à l’adversaire des prises de choix : près d’un demi-milliard de dollars entreposés dans une succursale de la banque centrale, notamment. Des groupes armés moins radicaux se joignent au mouvement, s’attribuant une part vraisemblablement exagérée de ces victoires. Parmi les habitants qui ne fuient pas, certains célèbrent ce qu’ils appellent une « libération », un « soulèvement », ou même une « révolution ».

Les Kurdes ont sauté sur l’occasion pour s’emparer d’une autre ville majeure, Kirkouk, zone aussi riche en ressources pétrolières qu’en enjeux identitaires dont ils disputaient depuis plusieurs années le contrôle au gouvernement de Bagdad, sans parler d’autres minorités locales (lire (...)
Taille de l’article complet : 2 826 mots.

Peter Harling
Conseiller spécial de l’International Crisis Group pour le Proche-Orient.
(1) Lire Feurat Alani, « Irak-Syrie, mêmes combats », Le Monde diplomatique, janvier 2014.
Islam Kurdes Religion Terrorisme Autoritarisme Fondamentalisme Minorité nationale Guerre d’Irak 2002 - Droits des minorités Irak Iran Syrie États-Unis Proche-Orient États-Unis (affaires extérieures)

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