Le
gouvernement français n’a manifestement pas bien compris les
propositions que la Commission européenne a rendu publiques le 13 mai
pour faire face à l’afflux d’immigrés et de réfugiés en Europe (lire aussi: «le gouvernement à quota de la plaque») en s’opposant à ce que justement elle ne propose pas... Quelques faits.
QUE PROPOSE LA COMMISSION EUROPÉENNE ?
Une partie importante des étrangers qui pénètrent illégalement
sur le territoire de l’UE, parfois au risque de leur vie, le fait pour
fuir des persécutions ou la guerre et non pour chercher du travail. Ce
n’est pas un hasard si le nombre de demandes d’asile a explosé en 2014
avec 626 065 dossiers (+ 45% par rapport à 2013), la situation
internationale se dégradant. Or, la charge est actuellement supportée
pour l’essentiel par les pays frontaliers de l’Union, la Grèce et
l’Italie au premier chef. Bruxelles propose donc de répartir le
traitement des demandes d’asile entre les pays européens.
Ce mécanisme d’urgence, qui sera finalisé mercredi prochain, ne s’appliquera qu’aux étrangers qui «ont manifestement besoin d’une protection internationale».
L’exécutif européen va établir une liste de nationalités qui seront
réputées être dans ce cas et dont feront sans doute partie les Syriens,
les Erythréens, voire les Somaliens. Dans le pays de premier accueil,
des représentants de Frontex (l’agence européenne des migrations),
d’Europol (agence de coordination policière) et des autorités nationales
chargées d’accorder l’asile procéderont à un premier examen des
dossiers pour écarter les demandes manifestement infondées.
Ensuite, ces
personnes seront réparties entre les Vingt-Huit selon une clé basée sur
la démographie, la richesse, les efforts précédents, etc. Ainsi,
l’Allemagne devra en accueillir 18,42%, la France 14,17%, l’Italie,
11,84%, etc. Soit, en se basant sur les chiffres de 2014, un «surplus»
de 26 000 demandeurs d’asile dans l’Hexagone, et de 7 000 régularisés.
Ce sont les autorités nationales qui, au final, accorderont ou non le
statut de réfugiés. A charge pour elles, aussi, de reconduire à la
frontière les déboutés.
En outre, la Commission demande aux Etats
d’accueillir 20 000 Syriens qui ont déjà obtenu le statut de réfugié et
qui se trouvent actuellement dans des pays tiers (Turquie, Jordanie,
Liban).Pour entrer en vigueur, cette réglementation devra être adoptée
par une majorité qualifiée d’Etats, le Royaume-Uni, l’Irlande et le
Danemark ne participant pas au vote puisqu’ils bénéficient d’un opt-out (une option de retrait) sur la politique d’immigration.
Pour continuer
Doutes sur la sécurité du chef de l’Etat
LE MONDE
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Par David Revault d'Allonnes
On a tiré un coup de feu à l’Elysée. Une balle de
calibre 9 mm provenant d’un pistolet Glock, l’arme de service des hommes
du Groupe de sécurité et de protection de la présidence de la
République (GSPR). Le projectile, tiré par l’un des policiers chargé de
protéger le président dans des toilettes situées au rez-de-chaussée du
palais, a ricoché avant de se ficher dans le mur. C’est peu dire que la
détonation, dans l’univers ouaté du Château, aurait dû faire du bruit.
Elle a pourtant été discrètement étouffée, et l’impact de la balle
promptement rebouché au mastic. A en croire certains, le commandement
militaire, chargé de la sécurité à l’intérieur de l’Elysée, n’aurait pas
été directement avisé de l’incident. Il se murmure même que le
président non plus, informé par un écho dans la presse, quelques jours
plus tard. Son entourage dément. Mais le malaise demeure.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/05/26/doutes-sur-la-securite-du-chef-de-l-etat_4640299_823448.html#w7DBeaRjKhJ2RBOf.99
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