Le Monde.fr avec AFP | 17.07.2016 à 01h24 • Mis à jour le 17.07.2016 à 13h09
Dans un entretien accordé au Journal du dimanche daté du 17 juillet, Manuel Valls prévient que « la menace terroriste est désormais une question centrale, durable » et que « d’autres vies seront fauchées ». Le premier ministre ajoute qu’« on pourrait refuser de voir la réalité en face, oublier, passer à autre chose, mais je dois la vérité aux Français : le terrorisme fait partie de notre quotidien pour longtemps. »
Face à cette menace, Manuel Valls regrette ce qu’il perçoit comme une surenchère sur la question sécuritaire. « Je vois bien, aussi, dans l’escalade des propositions, monter la tentation de remettre en cause l’Etat de droit », dit-il. « L’autorité est pour moi une valeur essentielle. Mais remettre en cause l’Etat de droit, remettre en cause nos valeurs serait le plus grand renoncement », s’inquiète le premier ministre.
Le chef du gouvernement fait notamment allusion aux propositions polémiques de Donald Trump, le candidat républicain à l’élection présidentielle américaine, qui préconise un strict contrôle des musulmans voulant entrer aux Etats-Unis. « La réponse à l’Etat islamique ne peut pas être la “Trumpisation” des esprits », prévient-il.
En una entrevista con el Journal du dimanche de fecha 17 de julio de Manuel Valls advirtió que "la amenaza terrorista es ahora un tema central, sostenible" y que "otras vidas serán acortadas."
El primer ministro añadió que "uno podría negarse a mirar la realidad de frente, olvidar, seguir adelante, pero necesito decir la verdad a los franceses: el terrorismo será parte de nuestra vida cotidiana por mucho tiempo. "
Ante esta amenaza, Manuel Valls lamenta lo que percibe como una escalada del problema de seguridad. "Veo, también, en las propuestas de escalada, la tentación de socavar el estado de derecho", dijo. "La autoridad es para mí un valor esencial. Pero la pregunta del estado de derecho, socavar nuestros valores sería el mayor renuncia ", preocupa al primer ministro.
El jefe de gobierno se refirió en particular a las propuestas controversiales de Donald Trump, el candidato republicano a la elección presidencial de Estados Unidos, que aboga por un estricto control de los musulmanes que desean entrar en los Estados Unidos. "La respuesta al estado islámico no puede ser" "las mentes" trumpfisadas, advierte.
« Le risque zéro n’existe pas »
A propos de l’attentat de Nice, Manuel Valls confirme les propos de Bernard Cazeneuve, qui a évoqué une « radicalisation rapide » de Mohamed Lahouaiej Bouhlel. Il nie par ailleurs toute « divergence » avec son ministre de l’intérieur sur le caractère djihadiste de l’attaque. A l’inverse de Bernard Cazeneuve, le premier ministre avait rapidement parlé d’un islamiste radicalisé.
Au cœur d’une polémique sur les moyens mis à disposition pour sécuriser la ville de Nice, l’ancien ministre de l’intérieur se défend : « Certains politiques irresponsables disent que cet attentat était évitable. Mais le risque zéro n’existe pas. Dire le contraire, c’est mentir aux Français. »
Il rappelle que « les services de l’Etat et la ville de Nice avaient préparé ensemble ce 14-Juillet, comme ils avaient préparé le carnaval ou l’Euro », faisant référence aux critiques de Christian Estrosi, le président (Les Républicains, LR) de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur :
« Si Christian Estrosi, ancien maire de Nice, avait le moindre doute, il pouvait demander l’annulation du feu d’artifice. Il ne l’a pas fait. Il y a une différence nette entre la dignité d’Anne Hidalgo après les attentats de janvier et de novembre et l’attitude de Christian Estrosi. »
Visé également, sans être nommé, par le premier ministre, Alain Juppé (LR), avait estimé au lendemain de l’attaque que « si tous les moyens avaient été pris, le drame n’aurait pas eu lieu ». Dans Le Parisien du 17 juillet, le maire de Bordeaux est revenu sur ses propos :
« Je ne fais de polémique avec personne. Je connais la difficulté de la tâche, mais le fatalisme n’est pas une politique. Nous pouvons faire plus et mieux même si, bien sûr, le risque zéro n’existera jamais. »
Le candidat à la primaire de la droite pour 2017 a rejeté la responsabilité du climat politique délétère sur le gouvernement :
« Mais qui entretient cette polémique par la violence de ses propos ? Les ministres feraient mieux d’assumer leurs responsabilités plutôt que de s’en prendre à l’opposition. Les choses
doivent être dites. Et je me souviens de la réaction de François Hollande après les crimes abominables de Mohamed Merah… »
De son côté, le président du Sénat, Gérard Larcher (LR) se prononce dimanche en faveur de la prolongation de l’état d’urgence. « Par solidarité, par nécessité, oui, j’y suis favorable, mais l’état d’urgence et l’unité nationale ne peuvent être les seules réponses à chaque fois qu’un attentat se produit. Les Français attendent plus du président de la République et du gouvernement », a déclaré M. Larcher dans un entretien au Journal du dimanche.
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Sobre el ataque en Niza, Manuel Valls confirmó las palabras de Bernard Cazeneuve, que habló de una "radicalización rápida" de Mohamed Lahouaiej Bouhlel. Negó también cualquier "divergencia" con su ministro del Interior en la naturaleza yihadista del ataque. A diferencia de Bernard Cazeneuve, el primer ministro había hablado de un islamista radicalizado rápidamente.
En el centro de una controversia sobre los medios disponibles para asegurar la ciudad de Niza, el ex ministro del Interior se defendió: "Algunos políticos irresponsables dicen que este ataque era evitable. Sin embargo, el riesgo cero no existe. Decir lo contrario está mintiendo a los franceses. "
Recordó que "los servicios del Estado y la ciudad de Niza habían preparado todo este 14 de julio, mientras se preparaban el carnaval o el euro", en referencia a las críticas de Christian Estrosi, Presidente (Los republicanos, RS ) de la región de Provenza-Alpes-Costa Azul:
"Si Christian Estrosi, ex alcalde de Niza, tenía alguna duda, podía solicitar la cancelación de los fuegos artificiales. No lo hizo. Hay una clara diferencia entre la dignidad de Anne Hidalgo después de los ataques de enero y noviembre y la actitud de Christian Estrosi. "
También se conoce, sin ser nombrado por el primer ministro, Alain Juppé (LR), había estimado que el día después del ataque que "si se tomaron todos los medios, la tragedia no habría ocurrido." En Le Parisien el 17 de julio, el alcalde de Burdeos volvió a sus palabras:
"No hago polémicas con nadie. Sé que la dificultad de la tarea, pero el fatalismo no es una política. Podemos hacer más y mejor, aunque, por supuesto, no existe el riesgo cero. "
El candidato por el derecho primario de 2017 atribuyó el pobre clima político en el gobierno:
"¿Quién mantiene esta controversia por la violencia de sus palabras? Los ministros harían mejor en asumir la responsabilidad en lugar de culpar a la oposición.
Varias cosas necesitan ser dichas. Y recuerdo la reacción de François Hollande después de los crímenes abominables de Mohamed Merah ... "
Por su parte, el presidente del Senado, Gerard Larcher (LR) decidirá el domingo en favor de la prórroga del estado de emergencia. "En solidaridad, por necesidad, sí, estoy a favor, pero el estado de emergencia y la unidad nacional, no puede ser la única respuesta cada vez que se produce un ataque. Los franceses esperar más del presidente y el gobierno ", dijo el Sr. Larcher en una entrevista en el periódico del domingo.
Nice : comment le discours du pouvoir sur les liens avec le terrorisme islamiste a évolué
LE MONDE | 17.07.2016 à 03h02 • Mis à jour le 17.07.2016 à 08h08 | Par Les Décodeurs
Le gouvernement a-t-il cafouillé dans sa communication sur les événements de Nice ? Les enquêteurs sont restés très prudents sur les motivations qui ont poussé Mohamed Lahouaiej Bouhlel à mener une attaque avec un camion, jeudi 14 juillet, à 22 h 45, sur la promenade des Anglais, et le restent encore, malgré la revendication de l’attentat par l’organisation Etat islamique. Mais le pouvoir, rapidement, a fait son choix.
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