Bernardo Monteagudo es, sin lugar a
dudas, una pieza central en los eventos que tienen lugar en América del
Sur desde fines de 1808. A partir de su originalísimo Diálogo entre Atahualpa y Fernando VII en los Campos Elíseos de 1809 hasta la publicación de su ensayo Sobre la necesidad de una federación general entre los estados hispanoamericanos y plan de su organización
de 1824, Monteagudo había pasado por todos los estados que un patriota
comprometido con la causa independentista como él podía haberlo hecho.
Jacobino de la primera hora, como lo acusaron sus tempranos detractores,
artífice de la Convención de Panamá de 1826 a la que no pudo
asistir dada su temprana muerte en 1825, la flexibilidad de su pluma se
contraponía a la rigidez de sus ideas.
Monteagudo se cuenta entre los principales
instigadores de la idea de una gran América, como la que tempranamente
habría de anunciar el libertador Simon Bolívar3, justo antes de retractarse4.
Precursor fundamental, no sólo en cuanto a la claridad con la que supo
exponer su visión sobre la necesidad de una confederación, sino por lo
primigenio, original e inédito de su pensar.
Bernardo Monteagudo (1789-1825), fue un extremista, agitador y luchador de
causas perdidas.
Impulso abolir la mita
y los tributos indígenas, cerro la Inquisición, creo las bibliotecas en
el Perú, expulso españoles, les confisco bienes y desterró arzobispos; todos proyectos
que a nadie le importo ni ayer ni hoy y que sin embargo le ganaron enemigos por
todos lados, los cuales terminaron por asesinarlo.
Les Européens à la fois fiers et scandalisés de figurer sur la « liste noire » de Moscou
Le Monde.fr avec AFP et Reuters
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L’Europe hésitait entre fierté et dénonciation, samedi 30 mai. Au
lendemain de la révélation de l’existence d’une « liste noire » russe,
où figurent les noms de personnalités politiques européennes interdites
d’entrer sur le territoire, nombreux sont celles qui se sont félicitées
d’en faire partie, tandis qu’au niveau institutionnel, les pays membres
accusent la Russie d’envenimer les relations UE-Russie, déjà tendues.
« Lorsque j’ai vu les autres noms [sur la liste], j’ai [aussitôt] pensé que je faisais partie d’un club très honorable »,
a déclaré samedi 30 mai l’ancien ministre tchèque des affaires
étrangères Karel Schwarzenberg, un aristocrate de 77 ans connu pour ses
critiques de la politique de Moscou à l’égard de l’Ukraine. « Je considère cela comme une récompense », a ajouté ce député, cité par l’agence de presse tchèque CTK.
« Engagement inchangé »
Pour certaines personnalités, figurer sur la liste est une preuve de l’efficacité de leur action en faveur de l’Ukraine. « Etre sur cette liste ne change pas mon engagement envers le peuple de l’Ukraine », a écrit sur son compte Twitter l’eurodéputée suédoise Anna Maria Corazza Bildt, connue pour ses critiques à l’encontre du président russe. « Je
me sens davantage fière que je n’en ai peur (…) La liste de Poutine
confirme que je fais bien les choses en tant que parlementaire », a-t-elle ajouté.
Au total, 89 personnalités européennes sont citées sur cette liste que Moscou ne souhaite pas rendre publique, mais dont une copie a fuité.
On y trouve notamment les noms d’hommes et de femmes politiques
polonais, suédois, allemands, tchèques, néerlandais, finlandais et
belges, parmi lesquels le président du groupe libéral au Parlement européen et ancien premier ministre belge Guy Verhofstadt
et l’ex-président du Parlement européen et ancien chef du gouvernement
polonais Jerzy Buzek. Idem pour, l’ex-ministre suédoise de centre droit
Lena Adelsohn Liljeroth et le président du sénat polonais, l’ancien
opposant Bogdan Borusewicz.
En ce qui concerne la France, quatre personnes sont nommées :
l’intellectuel Bernard-Henri Lévy, le président du Comité économique et
social européen, Henri Malosse, le patron des députés socialistes, Bruno
Le Roux, ainsi que Daniel Cohn-Bendit, ancien eurodéputé qui vient
d’obtenir la nationalité française, et s’est dit amusé de sa présence
sur la liste : « Je trouve ça très drôle », a-t-il déclaré à Reuters. « Ça correspond au régime poutinesque, ça aurait été vraiment triste que Poutine me considère comme son ami », a-t-il ajouté.
Une liste impossible à contester
L’établissement de « la liste noire » et son caractère secret ont par ailleurs été dénoncés par plusieurs chancelleries européennes. « La
moindre des choses aurait été que l’on fasse connaître aux personnes
concernées les réserves qui les concernent réellement, ou au moins que
l’on rende ces listes publiques », a déclaré samedi le ministre allemand des affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier. « A un moment où nous nous efforçons de désamorcer un conflit âpre et dangereux au cœur de l’Europe, cela n’aide pas », a-t-il ajouté, selon un communiqué.
Dès vendredi, l’action de Moscou a été condamnée par le premier
ministre néerlandais Mark Rutte qui a indiqué que son gouvernement « en informerait Moscou dans des termes non équivoques ». La liste russe « n’est pas fondée sur le droit international, n’est pas transparente et il est impossible de la contester » devant un tribunal, a-t-il souligné.
La
liste, où figurent neuf Britanniques dont le patron du renseignement
MI5, Andrew Parker, le chef d’état-major de l’armée, Nicholas Houghton,
l’ancien vice-premier ministre Nick Clegg et l’ancien ministre des
affaires étrangères Malcolm Rifkind, n’a « absolument aucune justification », a réagi samedi le gouvernement britannique.
L’ambassadeur de Russie auprès de l’UE, Vladimir Tchijov, avait confirmé la semaine dernière l’existence d’une telle liste, tout en précisant qu’il ne s’agissait « pas de dirigeants ou de hauts responsables de pays ». « Une telle liste existe vraiment. Et personne n’y a été placé par hasard »,
avait-il souligné. Une autre liste concerne aussi des citoyens
américains, a déclaré samedi un responsable du ministère aux médias
russes.
« Pas une surprise »
« C’est un comportement (…) qui n’améliore pas malheureusement l’image de la Russie », a
déclaré vendredi la ministre suédoise des affaires étrangères Margot
Wallström à l’agence de presse TT. En revanche, pour son homologue
finlandais Timo Soini, il est inutile de « trop dramatiser »cette affaire.« C’est
une réaction attendue à l’interdiction faite (par l’Union européenne) à
des citoyens russes de voyager (sur le territoire de l’UE). Ce n’est
pas une grande surprise », a-t-il écrit sur un blog.
Au
fil de la crise en Ukraine, l’UE a complété sa propre « liste noire »,
qui compte désormais quelque 150 noms et une quarantaine d’entités, et
pris des mesures plus sévères contre la Russie, visant des pans entiers
de l’économie.
Sarkozy met les Républicains en ordre de bataille pour 2017
Le Monde.fr
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Par Alexandre Lemarié et
Matthieu Goar
Nicolas Sarkozy a mis son nouveau parti, « Les Républicains », sur la
rampe de lancement de la reconquête de l'Elysée. Samedi 30 mai, lors
d'un congrès de refondation, l'ancien président de la République a
réussi son pari : offrir l’image d’un parti rassemblé autour de sa
personne. Au cœur de cette grand’messe sarkozyste marquée par des huées
contre les rivaux François Fillon et Alain Juppé, chaque personnalité a
eu le droit à son temps de parole à la tribune. Nicolas Sarkozy a conclu
par un discours de quarante minutes, où il a dépeint sa vision d'une « République de la confiance ». « La République n'est pas menacée par la force mais par la faiblesse, le renoncement, le reniement », a-t-il déclaré.
En cette journée de baptême, devant près de 10 000 militants acquis à
sa cause, Nicolas Sarkozy n'a pas apporté de grandes nouveautés à
l'argumentaire qu'il déroule depuis sa campagne pour la présidence de
l'UMP, à l'automne 2014. Décrire sa République idéale lui permet d'abord
de dresser le réquisitoire du quinquennat de François Hollande. Alors
que cette journée était consacrée à la célébration des valeurs de la
droite, Nicolas Sarkozy a passé la moitié de son discours à pilonner la
majorité socialiste. « La gauche ne défend pas la République, la gauche la caricature avec la théorie du genre, avec le pédagogisme, avec le “il est interdit d'interdire”, avec le nivellement, avec l'égalitarisme », a-t-il martelé, avant d’accuser son successeur de préférer « aller serrer la main de Fidel Castro au lieu d'aller rendre hommage au peuple russe ». Une référence à l'absence du président français aux cérémonies du 9 mai à Moscou.
La famille, l’autorité, le travail...
Mais le long développement de Nicolas Sarkozy sur la « République de la confiance »
lui permet surtout de rappeler les marqueurs de la droite, en ébauchant
le portrait d'une société fondée sur des valeurs comme la famille « première institution de la société », le travail qui ne doit « pas être moins payé que l'assistanat », l'autorité sans laquelle « il n'y a pas d'Etat de droit » ou encore l'école, qui « a toujours été fondée sur le mérite, sur l'effort et sur l'excellence ».
Evoquant « l’héritage de la civilisation chrétienne », il a rappelé à plusieurs reprises son attachement au concept d'assimilation. «
La République reste ouverte aux autres mais rappelle à celui qui vient
d'arriver que c'est à lui de s'adapter à notre mode de vie et pas à nous
d'en changer », a-t-il lancé sous les applaudissements et les « Nicolas, Nicolas ! »
habituels. L'ancien président n'a pas hésité à peindre un tableau
sombre de la situation de la France, décrivant un pays soumis à « une terrible crise de confiance » et pas si éloigné du « grand effondrement ».
Avant
l'intervention finale de Nicolas Sarkozy, ses rivaux à la primaire pour
la présidentielle de 2017 ont tous affirmé vouloir jouer collectif, tout
en faisant entendre leur propre musique. Chacun a mis un thème en
avant : la nation pour Alain Juppé, la liberté pour François Fillon, le
renouveau pour Bruno Le Maire et le travail pour Xavier Bertrand.
Avant
son discours, Alain Juppé a été massivement sifflé par les militants
sarkozystes présents lorsqu'il est monté à la tribune. De la même
manière qu'il avait été chahuté lors du conseil national de l'UMP, en
janvier. « Ça me fait de la peine, mais ça ne change pas ma détermination », a réagi le maire de Bordeaux, dont les partisans tentaient de couvrir les sifflets en applaudissant. Réaffirmant sa volonté d'« incarner une alternative heureuse pour la France », le principal rival de Nicolas Sarkozy a promis de « rassembler les Français autour d'un projet qui leur donne confiance ». Jugeant nécessaire de « montrer le cap », celui qui est donné vainqueur de la primaire dans certains sondages a beaucoup insisté sur le thème de la « nation », un terme qu'il a prononcé une dizaine de fois. Il a notamment appelé au « sentiment national » pour « donner au projet collectif du pays un supplément d'âme ». Selon lui, en 2017, « c'est une espérance qu'il faudra faire naître. Il faut donner un sens aux réformes », avec « deux conditions : rassembler et rassembler autour d'un projet ».
M. Juppé s'est posé comme le candidat de l'apaisement, afin de se
démarquer du profil plus clivant de l'ancien chef de l'Etat. « On ne fait rien de bon dans la division, ni dans la recherche méthodique du clivage », a-t-il souligné, rappelant que « le rôle d'un dirigeant n'est pas de susciter les conflits mais de les apaiser ».
« Pas un ripolinage du passé »
Avant
le maire de Bordeaux, François Fillon a lui aussi été copieusement
sifflé lorsqu'il est monté à la tribune. L’ex-premier ministre reste
perçu par une large part des militants comme un traître, deux jours
après le procès qui s'est tenu dans l’affaire Jouyet, où il est accusé
d'avoir incité l'Elysée à mettre des bâtons dans les roues de l’ancien
chef de l'Etat. Loin de se laisser démonter par cet accueil plutôt
frais, M. Fillon a tenu à marquer sa singularité, en prévenant : « Notre congrès ne peut pas être un ripolinage du passé mais un nouveau départ. »« Lorsqu’on prend la République comme étendard, il ne nous est pas permis de décevoir. »
Soulignant que le nouveau parti ne devait pas être « qu’une machine électorale » au service de M. Sarkozy et « une caserne où les adhérents viendraient chercher les ordres », M. Fillon a revendiqué son droit de présenter sa candidature à la primaire : « Chez
nous, Républicains, tous les débats sont ouverts, toutes les
compétitions possibles dès lors que le respect prévaut. Comment
pourrions-nous inviter les Français à aimer davantage la liberté, si
nous ne sommes pas le mouvement où chacun peut aller au bout de ses
mérites et de ses convictions ? » A la fin de son discours, la salle l'a finalement chaleureusement applaudi.
Autre
rival de M. Sarkozy, Bruno Le Maire s'est de nouveau présenté comme le
candidat incarnant une nouvelle génération à droite. « Faisons
tomber les murs de cette classe politique qui ne se renouvelle jamais.
Vous butez contre les mêmes visages ? Nous allons vous en offrir de
nouveaux. Vous butez contre les mêmes idées ? Nous allons en défendre de
nouvelles », a promis celui qui s'était présenté à la présidence de l'UMP comme « candidat du renouveau ».
En
savoir plus sur
http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/05/30/sarkozy-met-les-republicains-en-ordre-de-bataille-pour-2017_4644145_823448.html#7vHSycOL0BHEOzs4.99
LE MONDE ECONOMIE
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Par Denis Cosnard
Quand il vient en Europe, Nick Stanage n’arrive pas les mains vides.
Jeudi 21 mai, le patron du groupe américain Hexcel a lancé
officiellement à Roussillon (Isère), au cœur de la « vallée de la
chimie », un des plus grands investissements étrangers en cours en
France : la construction d’une usine de polyacrylonitrile, la matière
première de la fibre de carbone. Ce chantier de 200 millions d’euros n’a
pas démarré que le PDG en prévoit déjà la suite. Sur place, il a
annoncé un nouvel investissement de 20 millions d’euros pour accroître
les capacités de deux autres sites, en Isère et dans l’Ain. A la clé,
une centaine d’embauches. Les élus locaux étaient aux anges.
Une
parfaite illustration de la reprise actuelle des investissements
étrangers en Europe, y compris dans l’Hexagone. Les chiffres publiés
mercredi 27 mai par le cabinet EY (ex-Ernst & Young) sont éloquents.
En 2014, quelque 4 341 projets d’implantations et d’extensions de sites
ont été annoncés dans l’Europe au sens large (y compris la Russie),
soit 10 % de plus en un an, selon les pointages du groupe. Une hausse
qui amplifie le rebond de 2013.
Ces projets devraient aboutir à la création de plus de 185 500 emplois, « un niveau record », selon
EY. Et encore, ce décompte n’intègre pas les projets purement
immobiliers, ni ceux dans les hôtels, les restaurants et les commerces.
« La tendance devrait se confirmer cette année »,
ajoute Marc Lhermitte, l’un des auteurs de cette étude.
Le retour, même
timide, de la croissance en Europe encourage en effet les groupes
étrangers à s’y implanter. La baisse de l’euro, dont la valeur en
dollars a fléchi de 19 % en un an, alimente aussi le mouvement : elle
redonne de la compétitivité aux exportations européennes, et incite à
produire davantage en zone euro.
La force du Grand Londres
La
Grande-Bretagne est la première à bénéficier de cette embellie. Avec
887 projets annoncés en 2014, le pays reste la terre d’accueil
privilégiée des investissements étrangers sur le Vieux Continent. Un
succès lié, selon EY, à la force du Grand Londres, à sa spécialisation
dans la finance et les services aux entreprises, à son ouverture aux
investisseurs étrangers ainsi qu’à « l’hyper-flexibilité de son marché du travail ».
Le
18 mai, le groupe énergétique allemand E.ON a encore dévoilé un grand
projet d’éoliennes en mer, au large de Brighton, pour un montant de
1,9 milliard d’euros. La Grande-Bretagne est déjà le premier pays au
monde dans ce domaine. Un autre exemple ? Madame Tussauds. L’immeuble
dans lequel est installé le célèbre musée de cire appartiendra sous peu à
Fubon, un assureur de Taïwan.
Celui-ci a annoncé le 22 mai son
intention d’investir dans l’affaire 350 millions de livres, soit
492 millions d’euros.
Avec 763 projets en 2014, l’Allemagne se situe toujours sur la deuxième marche du podium européen, et poursuit sa progression. « Elle
attire en particulier les fonctions industrielles et les pays émergents
asiatiques, qui en font une base d’expansion vers l’Europe de l’Est et
la Russie », notent les experts d’EY.
Succès en trompe-l’œil
Ravalée
au troisième rang en 2011, la France profite aussi de la reprise. EY y a
recensé 608 projets lancés par des groupes internationaux, soit 18 % de
plus en un an. Sur ce critère, 2014 constitue l’un des meilleurs
exercices enregistrés depuis une décennie. Tandis que Londres attire les
sièges sociaux comme un aimant, la France demeure la première
destination européenne pour les implantations industrielles.
Mais
il s’agit d’un succès en trompe-l’œil. Si l’investissement étranger
reprend, il n’entraîne pas l’emploi. A peine 12 600 postes sont attendus
des projets de 2014, soit 11 % de moins qu’en 2013. Une profonde
déception, dans la mesure où les pouvoirs publics déroulent le tapis
rouge aux patrons étrangers dans l’espoir, précisément, de résorber le
chômage. Ces données confirment la tendance déjà relevée en mars par
Business France, l’agence publique chargée de démarcher les
investisseurs tout autour de la planète.
Avec cinq ans de recul,
le mouvement est très net. Entre 2009 et 2014, le nombre de projets
étrangers a progressé de 15 % en France, une hausse deux fois plus
faible que dans le reste de l’Europe. Les emplois prévus, eux, ont
décliné de 6 % dans l’Hexagone, alors qu’ils ont bondi de 48 % en
Europe. Cherchez l’erreur…
Cap à l’est
« Les
entreprises à capitaux étrangers, investisseurs prudents, adaptent
leurs implantations au contexte fiscal et social français, notamment à
un coût du travail encore jugé comme prohibitif », analysent les
responsables d’EY. Elles localisent en France des centres de recherche,
agrandissent un peu leurs usines existantes. Mais quand il s’agit
d’ouvrir un site majeur totalement nouveau, elles préfèrent souvent
miser sur d’autres pays jugés moins coûteux et moins compliqués
juridiquement.
En Europe, cela signifie souvent mettre le cap à
l’est, comme s’apprête à le faire Jaguar Land Rover. Le constructeur
britannique, désormais filiale de l’indien Tata, hésite entre la
Pologne, la Slovaquie, la République tchèque et la Hongrie pour
construire sa nouvelle unité destinée à alimenter le marché européen, a
révélé le Financial Times le 22 mai.
En moyenne, une
implantation internationale en France ne « produit » ainsi plus que
21 emplois. C’est un peu plus qu’en Allemagne (15), mais bien moins
qu’au Royaume-Uni (35), en Pologne (117) ou surtout en Roumanie (175).
Deux
chiffres résument mieux que tout autre la situation. En 2014, EY a
repéré en Europe 75 très grands projets internationaux, susceptibles de
créer chacun plus de 500 emplois. Un seul – une extension de l’usine
Toyota de Valenciennes – concernait la France.
En
savoir plus sur
http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/05/27/l-europe-attire-les-investissements-etrangers-comme-jamais_4641098_3234.html#Zgxlhc2mYCPOqDWF.99
Interrogado en el "Grand-Rendez vous" Europe 1 - i-TV - El mundo en las proximas elecciones departamentales, el primer ministro subrayó su "temor" de que Francia "fracase contra el Frente Nacional", que podría, según él, hacer una "puntuación sin precedentes" en esta elección, sino también ser capaz de ganar las elecciones presidenciales de 2017.
"Mi angustia, te puedo contar sobre mi angustia, mi miedo por el país? Este es el FN con 30%, no en la segunda ronda, pero en la primera vuelta de las elecciones. "
Manuel Valls : « J'ai peur pour mon pays, qu'il se fracasse contre le FN »
Le Monde.fr avec AFP
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http://bcove.me/4ixyov5s
Interrogé lors du « Grand Rendez-vous » Europe 1 - i-Télé - Le Monde sur les élections départementales à venir, le premier ministre a insisté sur sa « peur » que la France « se fracasse contre le Front national », qui pourrait, selon lui, réaliser un « score sans précédent » lors de ce scrutin, mais aussi être en mesure de gagner l'élection présidentielle en 2017.
« Mon angoisse, puis-je vous parler de mon angoisse, de
ma peur pour le pays ? C'est le FN à 30 %, pas au deuxième tour, mais au
premier tour des élections. »
« Les sondages indiquent que le Front national pourrait réaliser un score sans précédent » lors des élections départementales des 22 et 29 mars, a rappelé le premier ministre, avant de prédire et de mettre en garde :
« Il était déjà le premier parti de France aux élections
européennes. Il peut l'être de nouveau à l'occasion des élections
départementales (…). Est-ce que vous ne pensez pas qu'un Front
national qui fait 25 % aux élections européennes, peut-être 30 % aux
départementales, et ainsi de suite, ne peut pas gagner l'élection
présidentielle ? Pas en 2022, pas en 2029, mais en 2017 ! »
Vives réactions à droite
Ces déclarations ont suscité de nombreuses réactions à droite. Le
président de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan, les a jugé sur
Radio J « extravagantes », et a accusé le chef du gouvernement de « surjouer » le danger Front national (FN). L'ex-ministre Union pour un mouvement popualire (UMP) Rachida Dati s'est dite elle aussi « très choquée » par ces propos qui risquent de « faire monter » la formation d'extrême droite. Un argument largement répété à droite depuis que Nicolas Sarkozy accuse le Parti socialiste (PS) de faire volontairement le jeu du FN, par calcul électoral.
« Vocabulaire inadapté », a taclé le président du MoDem, François Bayrou, dénonçant en particulier la « stigmatisation » de Mme Le Pen revendiquée par M. Valls. « Si
vous voulez faire monter le Front national, vous faites ça : vous allez
à la télévision et vous dites “je vous stigmatise” », a regretté M. Bayrou.
Même tonalité chez Emmanuelle Cosse, secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts, pour qui on ne répond pas au FN « par l'angoisse » mais plutôt par la « bataille politique ». Xavier Bertrand, candidat à la primaire UMP de 2016, a lui raillé un premier ministre adepte de la « formule choc » plutôt que de l'action concrète.
Le président d'honneur du FN, Jean-Marie Le Pen, est allé au micro d'Europe 1 jusqu'à dénoncer une « phraséologie (…) assez fasciste » de la part de M. Valls, jugeant qu'il y avait « un peu de délire » dans de tels propos.
Valls restera « sans aucun doute » premier ministre
Interrogé par ailleurs sur la possibilité pour lui de rester à la
tête du gouvernement en cas d'échec lors des départementales, Manuel
Valls a répondu : « Sans aucun doute, mais là n'est pas la question. » Et d'ajouter :
« Je continuerai la mission que m'a confiée le président
de la République, celle de réformer le pays. Mais ça n'est pas la
question que se posent les Français. »
Le FN est immédiatement monté au créneau pour dire que M. Valls mettait au contraire « en jeu » son poste de premier ministre lors des départementales. «
L'implication si prononcée et personnelle de Manuel Valls dans la
campagne des départementales, au point d'en oublier ses obligations de
chef du gouvernement en charge de la politique de la France, ne saurait
être sans conséquence pour son avenir politique », a dénoncé le FN dans un communiqué.
En 2015, la France va « mieux »
Le premier ministre a par ailleurs profité de l'interview pour marteler que la France allait « mieux » en 2015, avec un certain nombre d'indicateurs certes « fragiles », mais « qui sont un encouragement », et marquent « le retour (…) de la confiance, et donc de la croissance ».
Le Parlement sera convoqué en session extraordinaire en juillet, a-t-il aussi confirmé, en répétant « ne rien exclure » quant à un éventuel nouvel usage de l'article 49-3 permettant de faire adopter un texte sans vote.
En savoir plus sur
http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/03/08/manuel-valls-considere-que-le-fn-peut-gagner-l-election-presidentielle-des-2017_4589494_823448.html#F8AVyDuT6hyOH7ID.99
2º Debate para la Alcaldía de Madrid, con la participación de los
representantes del PP (Esperanza Aguirre), del PSOE (Antonio Miguel
Carmona y Purificación Causapie), de IU (Daniel Morcillo), de Ahora
Madrid (Manuela Carmena), de Ciudadanos (Begoña Villacís) y de Vox
(Javier Ortega Smith)
2º Debate para la Alcaldía de Madrid, con la
participación de los representantes del PP (Esperanza Aguirre), del PSOE
(Antonio Miguel Carmona y Purificación Causapie), de IU (Daniel
Morcillo), de Ahora Madrid (Manuela Carmena), de Ciudadanos (Begoña
Villacís) y de Vox (Javier Ortega Smith)
3º Debate para la Alcaldía de Madrid, con la participación de los
representantes de UPyD (Jaime María de Berenguer y David Ortega) , VOX
(Javier Ortega Smith), Ciudadanos (Begoña Villacís), Ahora Madrid
(Mauricio Valiente y Manuela Carmena), e Izquierda Unida (Raquel López)
Sarkozy acusó a Hollande de haber querido evitar que la UMP cambie su nombre por el de "republicanos"
Nicolas
Sarkozy defendió, martes 26 de mayo en un mitin en Le Havre
(Seine-Maritime) el nombre que quería para su partido, apenas unas horas
después de que la Justicia ha autorizado a la UMP para llamarse "Los
republicanos ". El
Tribunal de Primera Instancia de París desestimó la madrugada del
martes por la tarde el llamamiento lanzado por los partidos o
asociaciones de izquierda y 143 individuos, a impugnar la legalidad del
nuevo nombre de su partido deseado por el ex jefe de la Estado
Sarkozy
ha hablado contra la mayoría "de la izquierda, que
son los primeros socialistas y luego los republicanos. Señaló que ellos son los republicanos antes gaullistas, liberales y centristas, y que cuando el general de Gaulle creó la Agrupación del Pueblo francés, esto
no impidió que la gente se sienta profundamente francésa, aunque no fueran
miembros del partido.
Sarkozy accuse Hollande d’avoir voulu empêcher l’UMP de se rebaptiser « Les Républicains »
Nicolas Sarkozy a défendu, mardi 26 mai, lors d'un meeting au
Havre (Seine-Maritime) le nom qu'il a voulu pour son parti, quelques
heures après que la justice a autorisé l'UMP à s'appeler « Les
Républicains ». Le tribunal des référés de Paris a rejeté mardi en début d'après-midi le recours lancé par des partis ou associations de gauche et 143 particuliers, visant à remettre en cause la légalité du nouveau nom voulu par l'ex-chef de l'Etat pour son parti.
L'ancien chef de l'Etat a accusé son prédécesseur — l'appelant de
manière ironique « Moi je » — d'avoir été à l'origine de cette procédure
judiciaire. « Je n'avais pas prévu que “Moi je” voudrait choisir le
nom de notre famille politique (…) A-t-on déjà vu un président de la
République fixer le nom du grand parti d'opposition ? », s'est-il indigné. «
Les gens qui n'ont pas de courage et pas de convictions, ils essaient
de gagner sur tapis vert en allant devant la justice. » « Manque de
chance ! », a-t-il ironisé, avant de s'adresser directement à M. Hollande : «
Je veux dire à “Moi je” qu'il peut être sûr de garder le nom de
socialiste, car, nous, on n'est pas socialistes, pas communistes et on
n'a pas envie de le devenir ! »
M. Sarkozy a lancé une nouvelle salve à l'encontre de la majorité : «
A gauche, ils sont d’abord socialistes et ensuite républicains. Nous,
nous sommes républicains avant d’être gaullistes, libéraux et
centristes. » « Quand le général de Gaulle avait créé le Rassemblement
du peuple français, cela n'empêchait pas les gens de se sentir
profondément français, même s'ils n'étaient pas adhérents du parti du
Général », a-t-il fait valoir.
http://elpais.com/hemeroteca/elpais/portadas/2015/05/27/ link
Mariano Rajoy reafirmó el lunes, tras la reunión de la ejecutiva
nacional del PP, que se siente seguro con su futura candidatura a la
presidencia del Gobierno y entiende que nada sustancial ha cambiado
desde entonces. El presidente del PP y del Gobierno comprende algunas de
las críticas de dirigentes territoriales, en especial del barón de
Castilla y León, Juan Vicente Herrera, más en clave personal que
política, y rechaza que las alusiones críticas de ese dirigente y de
otros responsables autonómicos del partido sobre la necesidad de una
renovación interna y de caras jóvenes "en la misma línea que el discurso
y rueda de prensa que el propio Rajoy ofreció el lunes en la sede
central del PP", según fuentes oficiales de su entorno en La Moncloa.
Ni el presidente Rajoy ni ningún máximo responsable del PP nacional
llamaron ayer a Herrera y tanto en el partido como en La Moncloa se
descartan totalmente ningún tipo de medidas o acciones contra el
presidente de Castilla y León. En el entorno del propio Herrera también
se desechó cualquier posibilidad de dimisión o renuncia al cargo en
estos momentos.
El PP, de hecho, aún espera que Herrera recapacite a última hora y
renuncie a retirarse de la política y por tanto a continuar al frente de
la futura Junta de Castilla y León. Una delegación de los máximos
representantes del PP de las nueve provincias de la región se reunirán
hoy mismo con Herrera en Valladolid, teóricamente en secreto y al margen
de las estructuras oficiales del partido, para exponerle la necesidad
de que siga en sus actuales responsabilidades. Una operación similar ya
se fraguó antes de la reciente precampaña cuando Herrera avisó de que
estaba pensando en abandonar y no presentarse. El PP le forzó porque sin
su candidatura peligraba la mayoría absoluta en el bastión de Castilla y
León, como finalmente ocurrió. Otras fuentes del PP descartan casi
totalmente que Herrera reconduzca ni sus críticas a la dirección
nacional del partido y al Gobierno ni su deseo de dejar la primera línea
de la política porque está "muy harto".
En Espagne, la droite en crise après les élections locales
LE MONDE
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Par Sandrine Morel (Madrid, correspondance)
Deux jours après les élections municipales et régionales espagnoles,
plusieurs barons du Parti populaire (PP, droite au pouvoir) ont annoncé
mardi 26 mai leur décision d’abandonner la politique. Même s’il reste le
premier parti espagnol, avec 27 % des suffrages recueillis aux
municipales, le PP est très affaibli par les résultats du scrutin du
dimanche 24 mai.
Non seulement il perd 2,4 millions de voix par rapport aux élections
locales de 2011 et 10 points de pourcentage, mais la majorité absolue
lui échappe dans 600 collectivités. Le PP risque de perdre l’essentiel
de son pouvoir territorial : il ne pourra conserver ses fiefs de Madrid,
Murcie ou Castille-Léon que s’il parvient à sceller des pactes avec le
nouveau parti du centre, Ciudadanos. Et il perdra l’Aragon, la
Castille-la Manche, Valence ou les Baléares si le Parti socialiste
ouvrier espagnol (PSOE) et le parti de la gauche radicale Podemos se
mettent d’accord.
« La carte d’Espagne sera rouge », a prédit la présidente sortante de l’Aragon, Luisa Fernanda Rudi.« La carte d’Espagne sera rouge »,
a prédit la présidente sortante de l’Aragon, Luisa Fernanda Rudi, lors
de la réunion du conseil exécutif national du PP, lundi. Selon cette
figure de la vieille garde du parti, qui pourrait annoncer prochainement
son retrait de la vie politique, ces mauvais résultats sont...
Le
gouvernement français n’a manifestement pas bien compris les
propositions que la Commission européenne a rendu publiques le 13 mai
pour faire face à l’afflux d’immigrés et de réfugiés en Europe (lire aussi: «le gouvernement à quota de la plaque») en s’opposant à ce que justement elle ne propose pas... Quelques faits.
QUE PROPOSE LA COMMISSION EUROPÉENNE ?
Une partie importante des étrangers qui pénètrent illégalement
sur le territoire de l’UE, parfois au risque de leur vie, le fait pour
fuir des persécutions ou la guerre et non pour chercher du travail. Ce
n’est pas un hasard si le nombre de demandes d’asile a explosé en 2014
avec 626 065 dossiers (+ 45% par rapport à 2013), la situation
internationale se dégradant. Or, la charge est actuellement supportée
pour l’essentiel par les pays frontaliers de l’Union, la Grèce et
l’Italie au premier chef. Bruxelles propose donc de répartir le
traitement des demandes d’asile entre les pays européens.
Ce mécanisme d’urgence, qui sera finalisé mercredi prochain, ne s’appliquera qu’aux étrangers qui «ont manifestement besoin d’une protection internationale».
L’exécutif européen va établir une liste de nationalités qui seront
réputées être dans ce cas et dont feront sans doute partie les Syriens,
les Erythréens, voire les Somaliens. Dans le pays de premier accueil,
des représentants de Frontex (l’agence européenne des migrations),
d’Europol (agence de coordination policière) et des autorités nationales
chargées d’accorder l’asile procéderont à un premier examen des
dossiers pour écarter les demandes manifestement infondées.
Ensuite, ces
personnes seront réparties entre les Vingt-Huit selon une clé basée sur
la démographie, la richesse, les efforts précédents, etc. Ainsi,
l’Allemagne devra en accueillir 18,42%, la France 14,17%, l’Italie,
11,84%, etc. Soit, en se basant sur les chiffres de 2014, un «surplus»
de 26 000 demandeurs d’asile dans l’Hexagone, et de 7 000 régularisés.
Ce sont les autorités nationales qui, au final, accorderont ou non le
statut de réfugiés. A charge pour elles, aussi, de reconduire à la
frontière les déboutés.
En outre, la Commission demande aux Etats
d’accueillir 20 000 Syriens qui ont déjà obtenu le statut de réfugié et
qui se trouvent actuellement dans des pays tiers (Turquie, Jordanie,
Liban).Pour entrer en vigueur, cette réglementation devra être adoptée
par une majorité qualifiée d’Etats, le Royaume-Uni, l’Irlande et le
Danemark ne participant pas au vote puisqu’ils bénéficient d’un opt-out (une option de retrait) sur la politique d’immigration.
On a tiré un coup de feu à l’Elysée. Une balle de
calibre 9 mm provenant d’un pistolet Glock, l’arme de service des hommes
du Groupe de sécurité et de protection de la présidence de la
République (GSPR). Le projectile, tiré par l’un des policiers chargé de
protéger le président dans des toilettes situées au rez-de-chaussée du
palais, a ricoché avant de se ficher dans le mur. C’est peu dire que la
détonation, dans l’univers ouaté du Château, aurait dû faire du bruit.
Elle a pourtant été discrètement étouffée, et l’impact de la balle
promptement rebouché au mastic. A en croire certains, le commandement
militaire, chargé de la sécurité à l’intérieur de l’Elysée, n’aurait pas
été directement avisé de l’incident. Il se murmure même que le
président non plus, informé par un écho dans la presse, quelques jours
plus tard. Son entourage dément. Mais le malaise demeure.
En
savoir plus sur
http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/05/26/doutes-sur-la-securite-du-chef-de-l-etat_4640299_823448.html#w7DBeaRjKhJ2RBOf.99
Aportes para pensar otras alternativas para enfrentar la versión del liberalismo económico hegemónico.
El liberalismo en sentido amplio suele dividirse en liberalismo económico, liberalismo político e, incluso, liberalismo filosófico. Para Giovanni Sartori, el liberalismo es político y no económico. Este autor propone que a esta última acepción se le llame por su estricto nombre: librecambismo.
Liberalismo político
Thomas Hobbes puede ser considerado como el precursor de la ideología liberal, por su teoría de la legitimidad del poder, impregnada de individualismo. El poder político se justifica a partir de un acto de voluntad humana racional, a partir del consentimiento individual. Lo curioso y paradógico de Hobbes es que termina legitimando, así, el poder absolutista del monarca (el Leviatán).
Pero es John Locke el verdadero iniciador de la teoría liberal. Su obra Segundo Tratado sobre el gobierno civil (1689) consagra la doctrina de la propiedad privada como salvaguarda de la libertad individual, la tolerancia religiosa, la distinción de los poderes legislativo y ejecutivo, la posible resistencia al poder público establecido cuando éste abusa contra los individuos, la teoría parlamentaria y de una monarquía constitucional (la de un rey limitado en sus poderes por los nobles y clérigos). Hay unos derechos individuales, anteriores a la constitución de la Sociedad y del Estado, que deben ser necesariamente respetados por el Estado.
El Estado debe estar limitado en sus fines, al servicio de la voluntad de los ciudadanos. Y en el ejercicio del poder debe estar limitado por ellos, por la Ley y por los representantes legítimos del pueblo. Las ideas de Locke influirán directamente en los padres fundadores de la Constitución norteamericana (1787) y en los redactores de las distintas declaraciones de derechos humanos que vienen después.
Bien ha resumido Sartori este liberalismo político cuando dice: “el liberalismo en su connotación histórica fundamental, es la teoría y la praxis de la protección jurídica de la libertad individual, por medio del Estado constitucional” [[1]]. Este liberalismo político se identificó pronto con la idea de democracia (el gobierno del pueblo y por el pueblo). Con alguna exageración, Kelsen llega a afirmar que “la democracia coincide con el liberalismo político” [[2]]
Y es que el liberalismo representa una solución al problema de la democracia, tal como Rousseau lo formuló tan descarnadamente: los hombres nacen libres, pero están encadenados por doquier. Los varios tipos de democracia coinciden con el Estado liberal de derecho y sus cinco elementos: supremacía de la Constitución, separación de los poderes públicos, legitimidad del gobierno central, garantía de las libertades ciudadanas y derechos humanos, respeto a los resultados de los comicios periódicos como expresión de la voluntad ciudadana.
Pero sigue siendo válida la advertencia de Ortega y Gasset [[3]] de que “democracia y liberalismo son dos respuestas a dos cuestiones de derecho público completamente distintas. La democracia responde a esta pregunta: ¿Quién debe ejercer el Poder Público? Y la respuesta es: la colectividad de los ciudadanos. El liberalismo, en cambio, responde a otra pregunta quienquiera que ejerza el Poder público: ¿Cuáles deben ser los límites del Poder? Y la respuesta suena así: el Poder público, ejérzalo un autócrata o el pueblo, no puede ser absoluto, sino que las personas tienen derechos previos a toda injerencia del Estado. Es, pues, la tendencia a limitar la intervención del Poder público".
Liberalismo económico
Pero el liberalismo político se alió pronto, y se reforzó, con el mercantilismo naciente y el ulterior capitalismo. La teoría liberal se constituyó en la filosofía de la burguesía (en lo social), en la filosofía por excelencia del capitalismo (en lo económico) y en la “mentalidad” dominante de la civilización occidental (en lo socio–económico y cultural). La tesis de la individualidad y la libertad no podía menos que favorecer la actividad lucrativa de quienes ya tenían y querían tener más, sin trabas, o con el mínimo de restricciones por parte del Estado.
Fue Adam Smith quien con su famosa obra Investigación sobre la naturaleza y causa de la riqueza de las naciones (1776) - en el supuesto de que la economía está regida por unas leyes naturales inmutables-, consagra la máxima libertad a los individuos que buscan enriquecerse y sustenta que el Estado no intervenga en el plano económico o intervenga tan sólo al mínimo cuando así lo requiera el bien común de la sociedad. El Estado no debe meterse a regular el Mercado; el Estado debe limitarse al simple mantenimiento del orden y la defensa: laissez faire, laissez passer, dejar que las fuerzas económicas hagan y fluyan a su antojo.
Por este camino, a la par con las democracias occidentales, se formaron los grandes capitales, se conformaron los grandes centros capitalistas del mundo, con su secuela de injusticia social, de explotación de los pobres por los ricos en cada nación y de dominio colonialista por parte de las grandes potencias a nivel mundial.
La libertad individual produjo riqueza para unos y el capitalismo de las naciones; pero no produjo igualdad social, sino una inmensa brecha entre ricos y pobres.
Neoliberalismo y globalización
Tras la caída del llamado “Estado de Bienestar” (años 1980), en la era de Margaret Thatcher en Inglaterra, y de Ronald Reagan (en los Estados Unidos de Norteamérica), y muy especialmente tras el colapso del Comunismo estatista en la Unión Soviética y países satélites (1989 y siguientes), el mundo ha vuelto a mirar hacia el viejo liberalismo de Adam Smith, sin llegar a las exageraciones del liberalismo manchesteriano inglés. Más libertades para el mercado nacional e internacional, menos trabas de todo tipo, un menor Estado o menos intervencionista, globalización e internacionalización de la economía.
El liberalismo, debido a su etimología, da una idea de libertad que, en la mayoría de las mentes occidentales se asocia a una concepción bastante positiva de sus propuestas y de los resultados que propone. Sin embargo, a pesar de haber sido alguna vez una propuesta revolucionaria, es pertinente recordar que, una vez convertida en la doctrina de las élites gobernantes, muy pronto mostró sus límites y sus graves implicaciones sociales.
Desde muy pronto pudo notarse que las élites burguesas liberales trataron de limitar la participación política del pueblo; para ejercer los derechos políticos pusieron como requisitos la propiedad, la riqueza o hasta la raza.
Por otro lado, la igualdad social no fue un postulado básico del liberalismo. Su defensa de la igualdad sólo hace referencia a la igualdad jurídica (todos iguales ante la ley), pero no intenta nada para paliar la desigualdad de fortunas, o los extremos ligados a ella.
El liberalismo clásico ni siquiera se molestó entonces por la cuestión de la equidad, esa noción que acepta que para competir en términos de igualdad en el mercado, en la política, en la educación, etc., es necesario tomar medidas compensatorias para los que han nacido en desventaja.
A finales del siglo XIX, las crisis económicas recurrentes, inherentes al mismo sistema económico liberal; los sucesivos y cada vez más fuertes movimientos sociales que pedían reformas, así como la aparición y extensión de las ideas socialistas, empujaron a algunos Estados a admitir reformas sociales y económicas heterodoxas desde el punto de vista de los liberales puros, pero necesarias en términos sociales y políticos. Tomar estas decisiones era aceptar, de hecho, las limitaciones políticas y sociales del liberalismo, aunque frecuentemente, más que debido a un afán reivindicativo, estas decisiones se tomaron para apuntalar el poder político de los gobernantes en turno.
Ya durante el siglo XX, con las crisis económicas que seguían apareciendo a los liberales no les quedó más remedio que reformarse. El llamado Estado benefactor trató de cumplir con su cometido de paliar las grandes desigualdades y brindar protección económica y social a la mayor parte de los ciudadanos, funciones que el liberalismo no contemplaba como parte de las obligaciones estatales, pues con éstas se interfería en las leyes naturales del mercado.
A partir de la segunda mitad de la década de 1970 se fueron fortaleciendo cada vez más los defensores del librecambio. Frente a los resultados cada vez más cuestionables de las políticas intervencionistas del Estado benefactor, los nuevos liberales (los neoliberales) pedían un regreso al sistema de librecambio.
Debido a estas cuestiones, no debería extrañarnos que el nuevo liberalismo no promueva la equidad ni proponga soluciones a los extremos de pobreza y riqueza generados con la aplicación de sus principios.
El colofón a toda esta saga se encuentra hoy en la propia Europa y en los propios EEUU. que hoy día se encuentran sumidos en su propia marea liberal.
Valoración.
Libre mercado e injusticia social.
Es un hecho objetivo y no una mera apreciación personal que los sistemas de economía de mercado -que han terminado por imponerse prácticamente en todo el mundo- si bien se muestran eficientes para crear riqueza, son injustos para distribuirla. Sabemos bien que el mercado tiene sus leyes propias, totalmente desvinculadas de consideraciones de tipo ético, social y político. De hecho, el mercado es un campo de relaciones de poder en el que los poderosos ganan y los débiles pierden.
El mercado es cruel porque excluye a los que carecen de bienes materiales para participar en él, porque castiga a los que no están en condición de competir y porque generalmente favorece el triunfo de los más poderosos y los más audaces. No cabe discutir que para superar la pobreza es indispensable el crecimiento económico, lo que las economías de mercado logran hacer. Pero el crecimiento, siendo necesario, no es suficiente para eliminar la pobreza, y si no se complementa con políticas eficaces de desarrollo social, aumenta las desigualdades.
El mercado, dejado a su propia dinámica y a sus propias leyes, no es ni puede ser un justo y equitativo distribuidor de riqueza.
El mercado no tiende a la justicia sino a la mera ganancia.
Encarna un anti valor moral. Las tan referidas privatización, globalización, internacionalización, cifras de crecimiento macro-económico, por sí solas siempre serán selectivas y discriminatorias. Favorecerán al que ya tiene y desfavorecerán a los que no tienen. Favorecerán más a los que tienen más y favorecerán menos a los sectores marginales y a las regiones y países periféricos. Es decir, consagrarán la injusticia social.
La reciente etapa de “mundialización” o “internacionalización” no es, así, más que una faceta de la vieja dependencia de los países periféricos respecto de los grandes centros de poder económico mundial.
¿Algo más de Estado? Sin recaer, ni mucho menos, en una apología de los pasados Estados omnipotentes o factótums, ante la nueva realidad de una hegemonía despótica del Mercado, tenemos que abogar por algo más de Estado. El Estado no puede seguir perdiendo soberanía “por arriba”, ante la esfera internacional, ni “por abajo”, ante la sociedad mercantil interior.
Nuestro Estado-nación, en América Latina, no puede seguir ‘a la defensiva’ en la actual coyuntura neo-liberal. Los ciudadanos necesitamos de un Estado que intervenga y regule, que distribuya justamente, que equilibre las cargas, que impida la injusticia económica, que ponga barreras a lo internacional cuando éste intenta desmantelar o apropiarse de lo nacional. Y esto tanto más en un país que como el nuestro se ubica entre los países del hemisferio sur que siguen siendo altamente dependientes de las potencias económicas, militares y políticas del norte.
Estas consideraciones pueden ayudarnos a realizar un mejor análisis de los acontecimientos actuales, y para cuestionarnos los discursos triunfalistas que suelen esgrimir los liberales de hoy.
Referencias: SARTORI, Giovanni, Elementos de teoría política, Alianza Universidad, Madrid, 1992. SHAPIRO, J. S., Liberalism: Its meaning and History, Princeton. N. J., 1958. PALMADE, Guy, La época de la burguesía, Siglo XXI, México, 1998. BERGERON, Louis, et al., La época de las revoluciones europeas, Siglo XXI, México, 1998. Historia del liberalismo como referencia
Andrzej Tomasz Towiański (1799 - 1878)
Fue un filósofo polaco y líder religioso mesianista. Towiański nació en Antoszwińce, un pueblo cerca de Vilna, que después de particiones de Polonia perteneció al imperio ruso. Él era el líder carismático de la secta Towiańskiite, conocido también como Kolo Sprawy Bożej (el Círculo de la Causa de Dios). En 1839 experimentó una visión en la que el Espíritu Santo y la Virgen María le instaron a actuar como un mensajero del Apocalipsis. Los polacos, franceses, sobre todo. Napoleón - y los Judíos fueron desempeñando un papel destacado. Entre. aquellos influidos por su pensamiento fueron los poetas románticos polacos Adam Mickiewicz, Juliusz Slowacki y Goszczyński Seweryn.
Su extraordinaria influencia en Mickiewicz, un líder de la comunidad de emigrados de Polonia, fue decisivo.
Towiański was born in Antoszwińce, a village near Wilno, which after Partitions of Poland belonged to the Russian Empire. He was the charismatic leader of the Towiańskiite sect, known also as Koło Sprawy Bożej (the Circle of God's Cause). In 1839 he experienced a vision in which the Holy Ghost and the Virgin Mary urged him to act as a messenger of the Apocalypse. The Poles, the French - particularly Napoleon - and Jews were to play leading roles. Among those influenced by his thinking were the Polish Romantic poets Adam Mickiewicz, Juliusz Słowacki, and Seweryn Goszczyński.
His extraordinary influence on Mickiewicz, a leader of the Polish
emigre community, was divisive, and some members of the community
accused him of being a Russian agent.
He died in Zurich.
Adam Mickiewicz de Poraj (1798- 1855) fue un poeta y patriota polaco, cuya obra marca el comienzo del Romanticismo en su país. Se le conoce sobre todo como el autor de la novela poética Dziady y epopeya nacional Pan Tadeusz, lo que es considerado el último gran epopeya de la polaco-lituana noble cultura. A lo largo de su vida luchó por la independencia de Polonia con respecto a Rusia, donde estuvo exiliado desde 1824 por sus actividades revolucionarias durante su época de estudiante. Logró escapar de Rusia, estableciéndose en Lausana. Sus poemas abordan temas nacionalistas polacos y presentan una imagen heroica, si bien melodramática, del alma humana, y una visión byroniana de la libertad y el heroísmo. Sus obras han sido traducidas a la mayoría de las lenguas europeas. Entre las traducidas al español se encuentran los poemas épicos Grażyna (1823) y Pan Tadeusz (1834), el drama Dziady (Los antepasados, 1823), y el poema histórico Konrad Wallenrod (1828), que es el relato de una venganza patriótica, a resultas de la cual tuvo que abandonar Rusia y establecerse en París.
Es considerado uno de los destacados poetas Eslavos y Europeos, descrito como un "bardo eslavo". Fue un importante Romántico dramático y se ha comparado en Polonia con Byron y Goethe .
Mickiewicz participo en la lucha por lograr la independencia de su patria, entonces parte del Imperio Ruso. Paso cinco años en el exilio interno en el centro de Rusia por sus actividades políticas, dejó el Imperio en 1829 y pasó el resto de su vida en la emigración, al igual que muchos de sus compatriotas. Se instaló por primera vez en Roma, más tarde en París, donde se convirtió en profesor de literatura eslava en el Collège de France. Murió, probablemente de cólera, en Constantinopla en el Imperio Otomano, a donde había ido para ayudar a organizar las fuerzas polacas para luchar contra Rusia en la guerra de Crimea. Sus restos fueron trasladados más tarde a la catedral del Wawel en Cracovia, Polonia. Mickiewicz ha sido considerado como el poeta nacional de Polonia, y una figura muy reverenciada en Lituania. Monumentos y otros tributos a él abundan en ambos países, así como en Ucrania y Bielorrusia. En 1898, en el 100 º aniversario de su nacimiento, una imponente estatua inscribe en la base, "al poeta de la Nación.
Transcribo una cita del Dr. Fernando Fuenzalida Vollmar Titulado: Metapolítica: entre el Nomos y el Anomos, publicado como Introducción al libro del Dr. Eduardo Hernando Nieto : Pensando peligrosamente: El pensamiento reaccionario y los dilemas de la democracia deliberativa.
"...Resulta iluminado, con ésto, el núcleo profundamente escatológico que se oculta tras las formas filosóficas, ideológicas, políticas y aun jurídicas que se muestran en la más o menos agitada superficie de esta discusión sobre el telos de la evolución y del progreso que se prolonga ya por lo menos dos siglos en las sociedades de origen latino y helénico; y que, desde una armazón teológica encubierta por la jerga cientista de las disciplinas sociales de la pos revolución francesa, articula aspectos tan varios de nuestro pensamiento moderno como los que atañen al ultramontanismo, al socialismo utópico, al sinarquismo de Saint Yves, al positivismo sansimoniano y al de Comte, al hegelianismo y a la juventud hegeliana, a los mesianismos políticos de Towianski y de Mickiewicz, a los utopísmos evangélicos y protestantes del siglo XIX, a la ortodoxia paneslávica, al marxismo, al bolchevismo, al nazismo con su aspiración joaquimita y last but not least a las nuevas ideologías seculares de fin del milenio y a los omnipresentes delirios del New Age." Referencia en Urbanoperu
Sobre el mesianismo político de Andrzej Towianski y Adam Mickiewicz. Descripción: link
Apenas Mickiewicz abandonó la compañía de un hereje (Lammenais), se puso a frecuentar a otro quizás peor: Andrzej Towianski (1799-1871), antiguo compañero de estudios en Vilna.
Este último desembarca en París en 1841 y “cura a distancia” a la mujer de M. internada en un hospital psiquiátrico; convirtiéndose así para M. en “el enviado de Dios”. “Durante tres años consecutivos, entre los cuales los dos últimos de su enseñanza [en el Collège de France], M. se convertirá en el heraldo del towianismo” (págs. 253-25). Towianski era un adepto del “mesianismo”, corriente inaugurada por Hoëne Wronski (1778-1853), “que había terminado por creerse el Paráclito encargado de anunciar el ‘cristianismo cumplido’ ” (pág. 251).
Eran igualmente mesianistas dos grandes hombres de letras polacos, Zygmunt Krasinski (1812-1859) y Augusto Cieszkovski (1814-1894): el primero, “anunciaba que la Iglesia de Pedro tocaba a su fin, como toda la sociedad antigua”; el segundo, “anunciará la apertura de la tercera y última era de la historia: después de la antigüedad, que fue la era del Padre, y del cristianismo, que fue la era del Hijo, vendría pronto la era del Espíritu Santo; el cual, al realizar la armonía de la voluntad humana con la divina, instauraría el reino de Dios sobre la tierra: entonces se realizaría la ‘plenitud de las naciones’ anunciada por San Pablo” (págs. 250-251).
En cuanto a Towianski, humildemente cree ser, después de Napoleón (10), la tercera epifanía de Cristo, el caudillo predestinado que debía nacer de una nación, Polonia, mártir y redentora como Cristo. Estaba “ebrio de literatura mística y ocultista; quizás estuviera iniciado en varias sociedades secretas” (pág. 252). “Su sistema metafísico y moral, anti-racionalista y anti-autoritario, sufrió la influencia de Saint-Martin, Swedenborg, T. Grabianka” (11); pero también de un cierto Jacob Frank, del cual volveré a hablar.
Es interesante señalar que para T., al final de los tiempos el infierno no existiría más (8). Numerosos autores han sido influenciados por T.: así, el poeta polaco Juliusz Slowaki (1803-1849), que predecirá la elección de un Papa eslavo (12); nuestro Mickiewicz; el escritor modernista Fogazzaro (13). Ahora bien, Mickiewicz, Slowaki, Krasinski, son indicados por Buttiglione como “maestros” de Karol Wojtyla (pág. 32).
Towianski expuso su pensamiento en un libro de 1841 (puesto en el Index en 1858) titulado Biesiada, el Banquete. M. se torna su difusor en el prestigioso Collège de France. “En diciembre de 1843, toma por objeto de su curso ‘la Cena’ (= ‘el Banquete’), del cual respeta el anonimato y evita citar directamente. Es -afirma- ‘el fruto más precioso y más maduro que salió del árbol de vida de la raza eslava’, es ‘una declaración de guerra contra toda doctrina, contra todo sistema racionalista’ ” (pág. 254).
“Me siento sostenido por una fuerza que no viene del hombre -decía M. durante su clase del 19 de marzo de 1844- (...) me proclamo ante el cielo el testigo viviente de la nueva revelación” (pág. 254). No es nada sorprendente que M. y los suyos hayan sido tomados por “nuevos Montanistas” (14). El Estado (Luis Felipe) y la Iglesia se inquietan, aunque por motivos diferentes. El primero, obliga discretamente a M. a dejar su cátedra en 1844; y la segunda, pondrá en el Index, el 15 de abril de 1848, los dos últimos tomos de sus cursos parisinos: La Iglesia y el Mesías y La Iglesia oficial y el mesianismo.
[1] Giovanni Sartori (1992): Elementos de Teoría Política, Madrid Alianza, p. 125.
[2] H. Kelsen (1979): Compendio de teoría general del estado, Barcelona Blume. [3] Ortega y Gasset (1925): Ensayo Ideas de los castillos: liberalismo y democracia, citado por M. Pastor (1989): Ciencia Política, Madrid McGraw–Hill, p. 89.