martes, 24 de febrero de 2015

Le président François Hollande a annoncé un renforcement de l’arsenal répressif



Dans une ambiance tendue, le Président a annoncé une série de mesures pour lutter contre l'embrigadement jihadiste. Il souhaite la collaboration des géants d'Internet pour «participer à la régulation».

Le président François Hollande a annoncé un renforcement de l’arsenal répressif contre «tout propos de haine» raciste ou antisémite lors du 30e dîner annuel du Crif, boycotté par les représentants musulmans du CFCM, choqués par des propos de son président Roger Cukierman.
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  «Il n’y a pas d’antisémitisme ordinaire», a déclaré M. Hollande parlant d’une «lèpre» qui est «toujours là 70 ans après la Shoah» et que «la France combattra sans faiblesse».

«Que peuvent éprouver les enfants juifs en 2015 dans notre pays quand ils voient qu'après une histoire faite de persécution et de malheur les Juifs sont encore pourchassés par la haine», a déclaré le Président. «L'antisémitisme n'a pas de limite, il s'enveloppe dans des mots, il s'habille de la haine, il se couvre de prétextes, il se drappe dans la revanche.» Avant d'évoquer la récente profanation du cimetière de Sarre-Union, «un cimetière dévasté par de jeunes lycéens, français de souche, comme on dit»...«L'antisémitisme a à la fois des racines très anciennes, qui plongent dans toute l'histoire de l'extrême droite française, sans qu'elle s'en soit véritablement affranchie, et une source plus récente qui est la haine d'Israël, a poursuivi le Président. Loin de s'exclure, ces deux formes de détestation des Juifs se recoupent et se renforcent.»

Manuel Valls présentera «dans les prochains jours» un plan «aussi complet que concret», a précisé le président. Des «sanctions plus rapides et plus efficaces» vont être prises: Hollande «a souhaité» que «tout propos de haine, raciste, antisémite ou homophobe ne relève plus du droit de la presse mais du droit pénal». De plus, sera renforcé le caractère aggravant de la connotation antisémite d’un délit.

«Nous allons renforcer les outils du droit» contre les personnes tentées par le jihadisme, a dit François Hollande, annonçant la présentation en conseil des ministres le 18 mars prochain d’un projet de loi sur le renseignement. Il a insisté, «pour être efficace», sur la dimension européenne de la lutte contre le terrorisme et s’est félicité de l’application «d’ici la fin de l’année» du PNR, la communication des données des passagers aériens. Dans le prolongement du voyage de Bernard Cazeneuve aux Etats-Unis, où il a convié en France les géants d’internet en avril, Hollande a placé ces majors devant leurs responsabilités: «Si vraiment les grands groupes d’internet ne veulent pas être complices du mal, ils doivent participer à la régulation».

Lors de leur venue en avril, «nous fixerons un cahier des charges clair et précis avec ces géants d’internet et je vous assure que nous contrôlerons son application». De plus, les moyens de la plate-forme Pharos de signalement de contenus illicites seront renforcés.
Rétablir le contact

Dans son discours, Roger Cukierman a appelé à une minute de silence en hommage aux victimes du «cauchemar effroyable que nous avons vécu au début de cette année». Le président du Crif faisait notamment référence aux attaques début janvier contre le magazine satirique Charlie Hebdo et contre un supermarché casher près de Paris, qui ont fait 17 morts dont quatre juifs, ainsi qu’aux récents attentats de Copenhague qui ont fait deux morts dont un juif mi-février.

La soirée a été ternie par l’absence du Conseil français du culte musulman (CFCM) et de son président Dalil Boubakeur, recteur de la grande mosquée de Paris, qui n’avait jamais fait faux-bond à ce rendez-vous œcuménique religieux et politique. Le président du Crif Roger Cukierman a provoqué lundi la polémique avec des propos équivoques sur Marine Le Pen et stigmatisants sur les «jeunes musulmans» à quelques heures du dîner de son organisation.

Au cocktail apéritif, de très nombreux responsables politiques de droite et de gauche regrettaient cette poussée de fièvre. «C’est très embêtant (...) Là il fait la totale, l’ami Cukierman», a lâché Jean-Paul Huchon, président PS de l’Ile-de-France. Jean-Vincent Placé (EELV) a lui regretté que ce dîner n’ait pas été un «temps d’unité nationale maximale». «Les jeunes musulmans se sentent déjà montrés du doigt. Ce n’est pas la peine d’en rajouter», a déclaré Latifa Ibn Ziaten, mère d’Imad tué par Mohamed Merah.

Lors de son arrivée, l’ancien président Nicolas Sarkozy a confié à Serge et Arno Klarsfeld, qui avaient condamné les premiers les propos de Cukierman sur Marine Le Pen: «Heureusement qu’il y a des gens dans la communauté (juive) qui tiennent des propos sensés». Quelques minutes plus tard, il a eu un vif échange avec le numéro 2 du Crif, Francis Khalifa. Roger Cukierman a tenté de faire retomber la pression en exprimant, en introduction de son discours, son «vif regret» de l’absence du CFCM. «Juifs et musulmans, nous sommes sur le même bateau, j’espère que le contact sera rapidement rétabli», a déclaré Roger Cukierman, rappelant son amitié «ancienne et sincère» avec Dalil Boubakeur.

Il a réitéré sa mise au point sur la présidente du Front national, qui n’est «ni fréquentable ni irréprochable» tant qu’elle ne se désolidarisera pas des propos de son père. «Nous continuerons à ne pas inviter Mme Le Pen au dîner du Crif et à ne pas conseiller de voter pour le Front national».
AFP

Link

Grecia: No sólo las intenciones sino la realidad de los intereses es lo determinante.

Grecia



Poco a poco la realidad va determinando el curso de los acontecimientos.

Dear President of the Euro group,

In the Euro group of 20 February 2015the Greek government was invited to present to the institutions, by Monday 23rd February 2015, a first comprehensive list of reform measures it is envisaging, to be further specified and agreed by the end of April 2015.

In addition to codifying its reform agenda, in accordance with PM Tsipras’ programmatic statement to Greece’s Parliament, the Greek government also committed to working in close agreement with European partners and institutions, as well as with the International Monetary Fund, and take actions that strengthen fiscal sustainability, guarantee financial stability and promote economic recovery.

The first comprehensive list of reform measures follows below, as envisaged by the Greek government. It is our intention to implement them while drawing upon available technical assistance and financing from the European Structural and Investment Funds.

Truly

Yanis Varoufakis
Minister of Finance
Hellenic Republic

Las propuestas al Euro grupo

Así ven las propuestas griegas

Las propuestas griegas son aprobadas por el Euro grupo

Defendiendo la diversidad en una época de populismos: Will Kymlicka



Defending Diversity in an Era of Populism: Multiculturalism and Interculturalism Compared
Will Kymlicka

Forthcoming in Nasar Meer, Tariq Modood and Ricard Zapata-Barrero (eds) International Perspectives on Interculturalism and Multiculturalism: Bridging European and North American Divides
(Edinburgh University Press), forthcoming.

Introduction

In both academic and public debates, one of the current fashions is to defend a (new, innovative, realistic) interculturalism against a (tired, discredited, naive) multiculturalism. In an influential recent article, Meer and Modood argue that there is little intellectual substance underlying this trend.  The two approaches are often said to rest on different underlying assumptions about the nature of individual and collective identities, the sources of social cohesion, the practices of democratic citizenship and the norms of justice. In reality, however, these contrasts typically rest on a misrepresentation, even caricature, of multiculturalist theories and approaches. Nor is the trend based on a systematic empirical comparison of the actual policy outcomes associated with the two approaches, since defenders of interculturalism rarely make clear how their policy recommendations differ from those defended by multiculturalists. As a result, Meer and Modood argue, the “good interculturalism vs bad multiculturalism” literature is essentially rhetorical rather than analytical.

Meer and Modood’s conclusions have not gone unchallenged, and various commentators continue to insist that (some versions of) interculturalism really do represent an important intellectual alternative to (some versions of) multiculturalism.  While I remain convinced of Meer and Modood’s conclusions, in this paper, I want to set aside that debate, and approach the issue from a different perspective. There may or may not be compelling intellectual or academic reasons to distinguish interculturalist from multiculturalist approaches, but it seems clear to me that drawing a sharp contrast between them can also serve certain political purposes. In the current political climate, the trope of replacing a tired old multiculturalism with a new innovative interculturalism can serve certain rhetorical functions, and we need to be aware of this.

My goal in this paper, therefore, is to consider the interculturalism/multiculturalism contrast as a form of political rhetoric, and to ask what is the purpose of this rhetoric? Who are the proponents of this rhetoric, and who are the intended audiences? Which political actors, and which political projects, are being enabled by this new rhetoric, and who/what is being marginalized? In places, Meer and Modood imply that if the contrast between interculturalism and multiculturalism is primarily rhetorical rather than substantive or analytical, it is therefore of less interest, and perhaps even a distraction. I want to suggest, on the contrary, that the politics of rhetoric in this field is itself very interesting and revealing.

Link
https://www.academia.edu/11038453
/Defending_Diversity_in_an_Era_of_Populism_Multiculturalism_and_Interculturalism_Compared_2015_
.........
  This paper is a revised and expanded version of my “Comment on Meer and Modood”, Journal of Interculturalism Studies, Vol. 33 (2012): 211-216.
  See Meer and Modood 2012, reprinted in this volume.
  See, for example, the responses in Journal of Intercultural Studies (Vol. 33, 2012), and the essays collected in Barrett 2013.

lunes, 23 de febrero de 2015

España: El debate de la Nación

Temas clásicos en la filosofía

La filosofía es el estudio del pensamiento y la justificación de las creencias; en definitiva, filosofar consiste en pensar o razonar acerca del mundo que nos rodea.
Los grandes temas que históricamente ha debatido la filosofía son: el tema del conocimiento, el tema de la existencia, el tema del ser y el tema del valor.


El tema del valor. Axiología El valor es el consenso o el disenso sobre lo que debería ser, en el tema del valor se producen los grandes debates del pensamiento humano. Aquí se tratan temas como la libertad, la igualdad, la organización política y todas las ideas fundamentales de la humanidad, a partir de las cuales se desarrollan aspectos parciales que impregnan nuestra vida cotidiana.

En este espacio nos interesa básicamente tratar:

La filosofía de las ciencias sociales: estudio filosófico de algunos conceptos básicos, métodos y suposiciones de las ciencias sociales tales como sociología y economía.
La filosofía política: el estudio de asuntos básicos referentes al gobierno, incluyendo el propósito del estado y de las ideas políticas.
La filosofía política reflexiona sobre las concepciones del bien presentes en los pensamientos que guían la acción de los hombres en el ámbito político.
La filosofía del derecho: el estudio de los fundamentos filosóficos que rigen la creación y aplicación del derecho.


Presentamos la siguiente información como base para construir conocimiento y valor.


Otro ejemplo más de civismo y democracia


Comentarios: ABC - Madrid 25 de febrero.
Comentarios: El País 25 de febrero
El debate hoy 24 en la mañana



Comentarios al debate

El debate de la Nación. España.

El debate que arranca este martes lo abre y lo cierra siempre el presidente del Gobierno.Mariano Rajoy estrenará la sesión con una intervención que empieza a las 12 de la mañana y no tiene límite de tiempo, aunque dura habitualmente entre una hora y hora y media. A su término, se interrumpe la sesión para la hora del almuerzo. Por la tarde empieza el turno de los grupos parlamentarios, representados cada uno de ellos por sus portavoces a excepción del principal grupo de la oposición, donde suele subir a la tribuna su líder, en este caso Pedro Sánchez, que se estrena en nombre del PSOE.

Seguirán en orden descendente según el número de diputados Josep Antoni Duran i Lleida (CiU), Izquierda Plural -Alberto Garzón (IU), Joan Coscubiela (ICV) y Chesús Yuste (CHA)-, Rosa Díez (UPyD), Aitor Esteban (PNV); el Grupo Mixto -Iker Urbina (Amaiur), Alfred Bosch (ERC), Olaia Fernández Davila (BNG), Ana Oramas (CC-NC), Joan Baldoví (Compromís-Equo), Carlos Salvador (UPN) y Uxue Barkos (Geroa Bai) y, por último, Rafael Hernando en nombre del grupo mayoritario, el PP.





Cada uno dispondrá de 35 minutos para su exposición. Rajoy puede contestar en bloque o, lo que mucho más probable atendiendo a precedentes, de uno en uno a cada grupo, que a su vez, tendrán derecho a una réplica que se ha pactado en otros 10 minutos.

La flexibilidad con el reloj es un clásico y corresponde aministrarla al presidente de la Cámara, Jesús Posada, de cuya paciencia dependerá que el debate avance o se prolongue hasta la eternidad. Está previsto que la primera jornada acabe en el entorno de las once de la noche y el debate se reanude el jueves a partir de las nueve de la mañana. 12 horas

El presidente del Gobierno, Mariano Rajoy, abre el Debate sobre el estado de la Nación, el número 25 desde que se aprobó la Constitución y el tercero de esta legislatura. Presentará la comunicación del Gobierno, es decir el discurso en el que hará balance de la situación actual y expondrá sus planes para el futuro. El jefe del Ejecutivo no tendrá límite de tiempo. 13.30 horas

Después del discurso de Rajoy (se espera que dure algo más de una hora), el presidente del Congreso suspenderá la sesión. 16 horas

Se abre la sesión. Es el turno del jefe de la oposición, Pedro Sánchez. En su primera intervención tendrá un tiempo de 35 minutos, como el resto de portavoces de grupo. Tras la respuesta de Rajoy a su intervención, tendrá otro turno de 10 minutos. El jefe del Gobierno es el último en hablar.
17.45 horas

Momento previsto para que comience la intervención de CiU. Le seguirán los portavoces de Izquierda Plural (Alberto Garzón y Joan Coscubiela), y UPyD, siempre que el presidente del Congreso considere que sigue siendo buena hora antes de suspender el debate hasta la mañana siguiente. 22 horas

Hora aproximada a la que se suspenderá la sesión. El año pasado, Posada suspendió a las 21.50, después de UPyD. 9 horas del miércoles

Se abre la sesión, previsiblemente con el portavoz del PNV, Aitor Esteban. Después será el turno del Grupo Mixto y del Grupo Popular, por ser el mayoritario. Rajoy cerrará el debate.
13 horas

Cuando acabe el debate, se abre el plazo para presentar las resoluciones. Cada grupo puede presentar 15, que se debatirán y votarán el jueves desde las 11.

Link

Las claves del debate:
El debate


domingo, 22 de febrero de 2015

VIDEO. ONPC: échange musclé entre Christiane Taubira et Léa Salamé

Christiane Taubira

Comparto esta información previa a la reciente intervención de Christiane Taubira en los medios franceses porque identifica el actuar de las ideas en la francia de hoy en donde ella representa las antipodas del pensamiento de la ultra derecha francesa. 
Christiane Taubira es el blanco de los ataques de este pensamiento reaccionario.



Mujer, negra, con fuerte carácter y hablar franco, de izquierdas, la ministra francesa de Justicia, Christiane Taubira, promotora de leyes como el matrimonio homosexual y una reforma penitenciaria, se ha convertido en el último blanco del racismo. (Lea aquí: Justicia francesa investiga a revista por insultos racistas a ministra negra)

La campaña que libró en el Parlamento francés para abrir el matrimonio a las personas del mismo sexo en medio de una feroz oposición de los sectores católicos y conservadores no ha hecho más que aumentar la hostilidad contra esta aguerrida política de 61 años, nacida en Guyana de descendientes de esclavos.
  
"Encajo el golpe, pero es violento para mis hijos, para mis allegados...", confesó la ministra el miércoles a una televisión pública después de que la revista de extrema derecha Minute la comparara en portada con un mono.
  
Unas semanas antes, una candidata del Frente Nacional (extrema derecha) a las elecciones municipales -ha sido expulsada del partido por ello- y una niña durante una manifestación con sus padres contra el matrimonio gay ya la habían comparado también con una mona.
  
A los que pretenden "expulsarla de la familia humana", Taubira les recordó que seguirá luchando por sus valores.
  
En reacción a estos ataques, que han sido condenados sin paliativos por el Alto Comisionado de Naciones Unidas para los Derechos Humanos de la ONU, el Partido Socialista (PS) francés ha convocado una manifestación de "defensa de la República contra los extremismos" para el 27 de noviembre en París y un grupo de "ciudadanos" ha hecho un llamado a manifestar el 8 de diciembre.
  
El historiador Pascal Blanchard explica que "más allá de su persona, de su color de piel, de ser mujer, la derecha y la extrema derecha la han atacado por haber promovido dos leyes, que para algunos nacionalistas, están consideradas como antifrancesas: la del matrimonio para todos, porque ha abierto la ciudadanía plena y entera para los homosexuales, y la de 2001 sobre la esclavitud asimilada al arrepentimiento".
 
Christiane Taubira, entonces diputada, dio su nombre a la ley francesa que reconoce a la trata de negros y la esclavitud como crímenes contra la humanidad.
  
En 2002, fue candidata a la elección presidencial por un pequeño partido radical de izquierda y obtuvo 2,32% de los votos. Algunos la acusaron de haber propiciado el fracaso del socialista Lionel Jospin ante Jacques Chirac y el candidato de extrema derecha Jean-Marie Le Pen.
  
Energía y poesía

Pero después de que François Hollande la designó ministra de Justicia, la derecha la ha convertido en el blanco preferido de sus críticas.
  
La reforma penal que ha emprendido para suprimir penas mínimas e instaurar una condena de probación le ha valido acusaciones de "laxismo".
  
Pero no sólo de los opositores. Dentro del propio gobierno esta reforma la ha situado en las antípodas del ministro del Interior, Manuel Valls, partidario de la mano dura contra la delincuencia y la inmigración clandestina.
 
Esta mujer de energía desbordante, con los cabellos trenzados, que suele vestirse con colores vivos, salpica sus discursos de tono lírico con citas de poetas y filósofos y suele devolver cada golpe sin inmutarse.
  
"Es un símbolo de la superación, un ejemplo para muchos negros", dice Kenneth Freliho, abogado del Consejo Representativo de las Asociaciones Negras(CRAN).
  
"Mujer, negra, pobre, íqué capital fantástico!" dijo la propia Taubira en su libro "Mis Meteoros", publicado el pasado año.
  
Esta Pasionaria de ultramar donde en su juventud defendía tesis independentistas, tiene un diploma en sociología y etnología afroamericana y es una portaestandarte de la comunidad negra.
  
Dieciocho meses después de la ascensión al poder de François Hollande y del gobierno de Jean-Marc Ayrault, la ministra de Justicia se ha convertido en una especie de símbolo de una política de izquierda, mientras el gobierno bate récords de impopularidad.

Publicado en el Universal Cartagena - Colombia | Domingo 22 de febrero de 2015
 

VIDEO. ONPC: échange musclé entre Christiane Taubira et Léa Salamé

Par LEXPRESS.fr, publié le 22/02/2015 à  13:40





Christiane Taubira a fait un passage musclé dans On n'est pas couché samedi soir sur France 2. Laxisme, absence des médias, attaques de Sarkozy, la ministre de la justice s'est défendue fermement.

La joute oratoire a duré une heure, sans coupure au montage. Christiane Taubira était invitée à On n'est pas couchée samedi soir sur France 2. La ministre de la justice s'est principalement confrontée à Léa Salamé sur sa rareté dans les médias et les attaques de Nicolas Sarkozy.
"Où est Christiane Taubira ?"

La Garde des Sceaux est accueillie sur le plateau par une remarque de Laurent Ruquier: "Vous êtes très rare sur les plateaux télé et dans les médias." Tout au long de l'émission, Christiane Taubira va se défendre avec force à plusieurs reprises.

Léa Salamé attaque la ministre dès le début. "Où est Christiane Taubira?", "que pense Christiane Taubira?", répète-t-elle citant des exemples de silence de l'ancienne députée lors de l'interdiction du spectacle de Dieudonné ou sur la loi Macron. Pas de réaction publique de la ministre non plus après les attentats du 7 janvier.

Encore une fois, la ministre répond du tac au tac et dénonce-le manque de temps pour parler des sujets en profondeur dans les médias, critiquant les "commentateurs de l'actualité". "Je refuse de participer à ce jeu" conclut-elle. Christiane Taubira préfère s'exprimer à l'Assemblée nationale, "qui est le lieu des débats". Paradoxalement, la ministre avoue au milieu de l'émission à Laurent Ruquier trouver le temps long, après plusieurs invectives de Léa Salamé.
Accusée de laxisme

La ministre est trop silencieuse et trop absente des plateaux télé et des matinales de radio au goût de la journaliste d'On n'est pas couché. "Les Français veulent savoir ce que vous pensez" précise-t-elle.

C'est surtout le sondage publié le 14 février qui fait mouche. "Les Français vous accusent de laxisme", rappelle Laurent Ruquier. Dans cette enquête d'Odaxa, 73% jugent la Garde des Sceaux "pas assez sévère" en matière de lutte contre le terrorisme et contre la délinquance. Un sondage que la ministre trouve "stupide". Elle se moque de la question sur sa "sévérité": "C'est comme si on demandait à la ministre de la culture chante assez bien ou si le ministre de l'agriculture conduit assez bien le tracteur! ça n'a pas de sens."
Harcelée par la droite

La Garde des Sceaux s'est étonnée que Léa Salamé "approuve Nicolas Sarkozy" en reprennent l'interrogation du chef de l'UMP à l'encontre de la ministre quelques jours plus tôt sur Europe 1: "Est-ce que vous avez remarqué le silence assourdissant de Madame Taubira?" 

Appuyant tout de même sur les mauvais chiffres du chômage et le manque d'humanité des gouvernements sous Nicolas Sarkozy, Christiane Taubira se dit victime du harcèlement de la droite. "Je suis l'objet préféré de l'UMP et l'ancien président de la république en devient monomaniaque.




Link al artículo publicado en el Express. Paris.



miércoles, 18 de febrero de 2015

ENA. Ècole Nationale d’Administration.

Cómo se fabrica un presidente de Francia


Tres jefes de Estado, seis primeros ministros y los responsables de las mayores empresas francesas han pasado por la Ècole Nationale d’Administration.
Aquí ha educado Francia desde 1945 a sus élites, desde el actual presidente de la República, François Hollande, hasta miles de altos funcionarios.
Entramos en la ENA, un prestigioso club que nutre de talento a la quinta potencia mundial y al que también acceden los extranjeros más brillantes.

La École Nationale d'Administration, un selecto club de talentos que solo admite a uno de cada diez aspirantes. / Gorka Lejarcegi

El proyecto de conocer la Ècole Nationale d’Administration por dentro impone respeto. Conocer la vida pública de Francia lleva irremediablemente a un calificativo de nuevo cuño: enarca. El diccionario de la Real Academia Española no reconoce el término, pero la enciclopedia libre Wikipedia, por supuesto, sí: “Enarca es un alumno o antiguo alumno de la Ècole Nationale d’Administration, la ENA”.

El listado de los enarcas es apabullante. El actual presidente de la República, François Hollande, es un enarca. Los exjefes del Estado Jacques Chirac y Valéry Giscard d’Estaing también lo son. No hace falta pasar por la ENA para alcanzar la cúspide del poder, pero la excepción de Nicolas Sarkozy hizo reflexionar en 2007 a los medios acerca de si la vida política francesa estaba cambiando de estilo. Hollande, en 2012, volvió a poner las cosas en su sitio.

Del presidente hacia abajo, los enarcas han dirigido los destinos de Francia, la quinta potencia mundial y en la que España se ha mirado siempre para construir su aparato ­administrativo. A modo de aperitivo, aquí van algunos nombres ilustres: los ex primeros ministros Alain Juppé, Lionel Jospin, Laurent Fabius (hoy ministro de Exteriores), Edouard Balladur o Michel Rocard. En la lista hay multitud de ministros. Entre ellos, actualmente en el cargo, Emmanuel Macron (Economía), Michel Sapin (Finanzas), Fleur Pellerin (Cultura) y Ségolène Royal (Ecología). Enarca es el actual comisario europeo francés, Pierre Moscovici, así como Jean-Claude Trichet (expresidente del BCE), los exdirectores del FMI Jacques de Larosière y Michel Camdessus, y el presidente del Banco de Francia Christian Noyer.

Hay muchos políticos que no han pasado por la ENA. La institución privada Science Po es otro importante granero de pensadores y administradores de la cosa pública, por ejemplo, pero no haber logrado entrar en la ENA es en Francia un desdoro que algunos no perdonan. El nombramiento, en agosto pasado, como ministra de Educación de Najat Vallaud-Belkacem formó un importante revuelo en las capas más recalcitrantes de la sociedad francesa. A sus defectos de ser joven, feminista y musulmana (nació en Marruecos) le añadieron la tacha de no ser enarca. El machismo impregna las críticas recordando, por contraste, que su marido, Boris Vallaud, sí había logrado entrar en la ENA. Ahora, este alto funcionario es secretario general adjunto en el palacio del presidente de la República, el Elíseo.



    Somos como caballos de carreras. Nos cuidan mucho, pero tenemos que rendir”

Puede que en otros tiempos ser enarca no supusiera disponer del pasaporte dorado para entrar en el Olimpo del poder. Hoy, con Hollande, el Elíseo es el centro de operaciones de un nutrido grupo de viejos alumnos de la ENA: Jean-Pierre Jouyet, secretario general (también lo fue con Sarkozy); Thierry Lataste, su director de gabinete; Constance Rivière, directora general adjunta de dicho gabinete; Gaspard Gantzer, consejero de comunicación; Jacques Audibert, consejero diplomático, y el ya mencionado Boris Vallaud.

La fama precede, en fin, a una institución cuyo cuartel general fue trasladado a Estrasburgo hace 22 años. En esta bellísima ciudad alsaciana, declarada patrimonio de la humanidad, muy próxima a la frontera con Alemania, hay otras instituciones muy acordes con la ENA. Está, por ejemplo, la impresionante sede del Parlamento Europeo (su gemela se halla en Bruselas), la sede del Tribunal Europeo de Derechos Humanos y ARTE, la cadena de televisión franco-alemana, una excepción de intelectualidad en el panorama audiovisual. Estrasburgo es la única ciudad de Francia capaz de competir con París en el terreno cultural y educativo con casi 60.000 estudiantes universitarios, teatro, orquesta y ópera. Es el marco ideal para los flamantes enarcas.

La primera sorpresa es, sin embargo, la de comprobar que la sede de la ENA es más bien modesta. Enclavada a orillas del Rin, el edificio es una antigua cárcel reformada que, por obras, ni siquiera dispone ahora de biblioteca. Las aulas son pequeñas; el mobiliario, sencillo. El ambiente, casi nulo. Concertada la cita de EL PAÍS desde hacía un mes (en medio se interpusieron las vacaciones de Navidad y el cambio de ciclo académico), los alumnos están en estos días de enero revisando sus pruebas en pequeños grupos y los directivos de la escuela no quieren que se les moleste.

La cafetería, donde no se sirven comidas, solo bocadillos, refrescos, chocolatinas y cafés, está desierta. Este no es un lugar muy fotogénico, especialmente cuando el gélido frío del invierno reduce los círculos de amigos en el patio de la escuela. La encargada de prensa asegura que algunos de los enarcas extranjeros están dispuestos a hablar con los periodistas. Los franceses no responden a la invitación de hacerlo. Desentrañar los secretos del éxito de una institución como esta parece tarea complicada.

Interior de la Écola Nationale d'Adminsitration. En sus paredes cuelgan fotografías de todas las promociones que por allí han pasado, personalidades de la política y el mundo empresarial francés. / Gorka Lejarcegi

La mayoría de los alumnos, de hecho, no se hallan hoy en la escuela. Están participando en un debate sobre finanzas europeas. En efecto, el imponente hemiciclo está repleto de gente joven. Los escaños los ocupan 1.200 alumnos. Los de la ENA están mezclados con los de la Sorbona y la Escuela de Comercio de París. La sesión la preside la eurodiputada conservadora Anne Sander junto a un nutrido grupo de funcionarios comunitarios, y los participantes hablan del plan Juncker para fomentar el crecimiento en Europa. Como colofón, suena el himno europeo, la Novena de Beethoven, y a renglón seguido, Primavera, de Ludovico Einaudi. Muchos salen del hemiciclo con el brazo en alto, el móvil en la mano, el programa Shazam activado para identificar la pieza.

Parte del secreto de la ENA es esa cercanía con las instituciones, con los funcionarios de alto rango y con los políticos. El resto es una tarea en la sombra, un duro trabajo del que da cuenta uno de los más adultos y entusiastas del alumnado que acaba de comenzar el primer curso en la ENA el pasado 5 de enero. Se llama Xavier Ricard, tiene 42 años, ha trabajado en varias ONG hasta dirigir una de ellas y, finalmente, ha dado un giro a su vida para convertirse en funcionario. Superar las pruebas exige una media de dos años de estudio. Una vez admitido en la ENA, el plan de estudios consiste en hacer estancias de prácticas en instituciones francesas, acudir a clase y superar las numerosas pruebas que hay en el camino. Los que mejores calificaciones obtengan al cabo de dos años serán los primeros en elegir destino. “Somos como caballos de carreras de lujo”, explica Ricard. “Nos cuidan mucho, pero tenemos que rendir en consonancia”.

La combinación es llamativa. El mismo que se sienta en el hemiciclo y toma la palabra (casi siempre en inglés) como si fuera un prócer de la patria malcome después un bocadillo sobre la moqueta de los pasillos del Parlamento repletos de estudiantes. El bocadillo y el refresco son gratis. Es lo que hay. En la clase, en la ENA, uno de los ejercicios consistirá en leer 50 folios y después elaborar un breve informe para el supuesto ministro de turno.

El lujo de la ENA no está en sus instalaciones ni en los servicios de catering que la institución aporte. Mats Goch, un alemán de 26 años tan alto, fuerte y rubio como se espera de un alemán, ha logrado entrar en la ENA y el diploma que obtendrá dentro de dos años le facilitará, cree, lograr un puesto fijo en la Administración de su país. Está feliz de haber conseguido una plaza para este curso. “El marco de este lugar es soberbio”, dice. “Doy clases de inglés con solo cuatro personas. ¡Un lujo!”.

Nathalie Loiseau es la directora de la Ècole Nationale d’Administration. Es diplomática, defiende el rol de la ENA –forma generalistas y no expertos– y vivió cinco años en Estados Unidos (trabajó en la Embajada de Francia en Washington DC). / Gorka Lejarcegi

El lujo reside en el nivel de inversión que realiza el Estado francés para formar a sus altos funcionarios. Todos deben poseer título universitario y añadir a sus estudios los dos años de preparación para las pruebas de acceso (derecho público, economía, cultura general, finanzas, política internacional y europea). Solo uno de cada diez aspirantes lo consigue. Una vez superadas, el Estado los considera funcionarios en prácticas, de modo que durante su estancia en la ENA disponen de un sueldo para afrontar los gastos de manutención. Los nuevos cobran 1.399 euros netos al mes. Los que ya son funcionarios (estudian aquí para alcanzar un mayor rango) perciben 2.144. A cambio, los alumnos se comprometen a trabajar para la Administración francesa un mínimo de diez años. Es una forma de recuperar la inversión. Los que se van al sector privado deberán reembolsar una parte.

En general, esa condena de ser funcionarios les parece a los enarcas un privilegio. “Es exactamente lo que quiero hacer”, explica Guillaume Poupeau, de 26 años, que acaba de entrar en la ENA. “Quiero tener una vida interesante”. Poupeau habla cinco idiomas. En su familia hay una cierta tradición de trabajar en el sector del lujo. Si alguien quiere hacerse rico, dice, mejor no ser enarca.

El Estado aporta a la ENA 28 millones de euros anuales. Difícil comparar cifras. Baste saber que el coste medio por alumno universitario en España ronda los 5.000 euros anuales, que es lo que gana un solo enarca nuevo en cuatro meses. Cada año coinciden solo 240 alumnos en la enseñanza básica, la hasta ahora descrita. La mitad está en el primer curso, y la otra mitad, en el segundo. Pero la ENA tiene al cabo del año otros 5.000 alumnos en otros cursos de formación permanente y actividades diversas, la mayoría de pago, y no son baratas. Los acuerdos suscritos con 120 países y las becas permiten el acceso a alumnos extranjeros. Todo ello eleva los ingresos totales de la institución a casi el doble.

Del presidente hacia abajo, los enarcas han dirigido los destinos de Francia

Esta escuela infunde un fuerte sentimiento de pertenencia. Este año celebra su 70º aniversario. Fue creada por Charles de Gaulle después de la II Guerra Mundial para reconstruir la Administración francesa, y la ENA difunde el orgullo de dedicarse a la función pública; un mensaje cargado de solemnidad histórica. Su misión: democratizar el acceso a la Administración y fomentar el meritoriaje frente al amiguismo del pasado. Basta echar un vistazo a los nombres de cada promoción para percatarse de ese sentimiento de formar parte de la historia: Francia Combatiente (la primera), Europa, Albert Camus, Stendhal, Jean Jaurés, Guernica (única con reminiscencias hispanas), Derechos Humanos, Averròes, Marie Curie… La elección la hacen los propios alumnos al iniciar el curso. El resultado suele difundirse en la prensa nacional.

Ese ejercicio en principio lúdico es una primera clase práctica. Los 120 alumnos de la promoción pasan tres días en un hotel en los Vosgos. Allí, además de esquiar o bailar por las noches, los estudiantes deben bautizar su propia promoción. Ello les obliga a acordar las reglas del juego, exponer sus argumentos en público y negociar. A la última promoción le tocó esa tarea el viernes 16 de enero, apenas una semana después de las matanzas de París en la revista satírica Charlie Hebdo y en un supermercado de comida judía. Los alumnos estaban tan impresionados que buscaron nombres adecuados a las circunstancias: Gandhi, Libertad de Expresión, Laicidad, Erasmus… “Yo propuse Clemenceau [ex primer ministro francés], pero enseguida me di cuenta de que era problemático para algunos, especialmente para los alemanes, pues él fue partidario de atacar a Alemania en la I Guerra Mundial”, explica Guillaume Poupeau. Ganó la propuesta de otro compañero, Rémi Bochard: George Orwell. Ahora, en la recepción de la ENA, y durante todo el año, el visitante será recibido por una frase del escritor británico: “Hablar de libertad no tiene sentido salvo que se hable de la libertad de decir a los demás lo que no quieren escuchar”.

Los de la promoción George Orwell están a punto de partir. Cada uno tiene ya un destino en una institución francesa o europea. Ricard hará sus primeras prácticas de cuatro meses en la Comisión Europea. ­Naïma Ramalingom, una simpática francesa de ultramar, estará en la Embajada francesa de Corea del Sur. Alicia Saoudi, que ya es funcionaria, se va a la de Holanda. Hay un lugar para cada uno y en todas esas instituciones les reciben con los brazos abiertos. Saben que van a contar con un nuevo funcionario bien preparado al que además no hay que pagar. Ya lo hace la ENA.

Entre práctica y práctica, las clases en pequeños grupos continúan. La que nos ha tocado en suerte ver es algo peculiar. Los cinco alumnos de la profesora Julie Breeze se sientan unos frente a otros y las cámaras recogen sus intervenciones. Breeze les ha dado documentación y ellos ahora deben representar a cinco países de la UE para discutir sobre políticas de inmigración. Hadrien Haddak habla por Reino Unido; Nicolas Paree representa a Alemania; Lucie Roesch, a Francia; Xavier Rousset, a Grecia, y Paul-François Schira, a Italia.

El edificio de la ENA es una antigua cárcel reformada. En la imagen, un patio interior. / Gorka Lejarcegi

El debate se desarrolla íntegramente en inglés y Julie Breeze está impresionada por la fluidez con la que los jóvenes se han expresado en un idioma que no es el suyo y con un gran despliegue de matices y habilidad en los razonamientos utilizados. Al margen de la ayuda técnica recibida con anterioridad, siempre hay un lugar para la improvisación. Utilizar la entonación debida, desplegar el gesto adecuado y rebatir un argumento no son detalles que uno pueda aprender en una tarde. Tampoco parece algo estudiado que los cinco rían abiertamente cuando Haddak (Reino Unido) propone pedir a la Comisión Europea un informe a falta de consenso entre ellos. Es la salida propia de los desacuerdos bruselenses.

Los profesores, salvo los de lenguas extranjeras y alguno más, no suelen ser ni fijos ni docentes profesionales. La ENA echa mano de políticos y funcionarios para explicar a los alumnos cómo funciona la Organización para la Seguridad y la Cooperación Europea (OSCE) o cuál es la encrucijada de la Unión Europea. La vista, siempre puesta en sus futuros cometidos profesionales. “No es lo mismo”, les explica el profesor Thomas Guibert a sus alumnos, “elaborar un informe para un portavoz que para un secretario de Estado que se reúne con sus homólogos. El primero tendrá menos margen de maniobra. Los informes también han de ser diferentes si están elaborados para un encuentro bilateral, donde hay más capacidad de debatir, o para uno multilateral, donde tu país probablemente va a tener la opción de hablar poco y una sola vez”.

Una diplomática llamada Nathalie Loiseau es la directora de la ENA. Su despacho, así como el anfiteatro, es una de las pocas estancias de esta escuela que responden a su fama de excelencia. Para ella es importante el hecho de que la ENA forme generalistas y no expertos. Loiseau vivió cinco años en Washington. Trabajaba en la Embajada francesa. Conoce bien la Administración americana y la de su propio país. “A la salida de la escuela”, explica, “los alumnos son capaces de trabajar en equipo y todos comparten el mismo lenguaje, lo que les hace más eficaces. En Estados Unidos, cada agencia, cada departamento tiene su propio sistema de reclutamiento y cuando tienen que trabajar juntos no se conocen. Para preparar un proyecto tardan seis meses. En Francia, siempre que haya voluntad política para sacarlo adelante, el método es más rápido y sencillo. El aparato funciona y es ágil”.


Los alumnos trabajan en equipo y comparten el mismo lenguaje, lo que les hace más eficaces”

El modelo es exportable y está abierto a otros países. España lo aprovecha poco. Una pena, según Marta Jiménez Blanco, de 48 años, tres hijos y funcionaria de Hacienda, la única española que ha habido en este lugar en siete años. Treinta en total desde 1970. Jiménez Blanco solo estará en Estrasburgo siete meses en un curso de reciclaje, en formación permanente, y alaba el hecho de que aquí se valoren más las habilidades que los conocimientos memorísticos.

El argelino Ahcène Gheroufella, de 32 años, es, sin embargo, de la promoción George Orwell y, como el alemán Goch, cree que sus estudios le servirán para promocionarse como funcionario (ya lo es) en su propio país. En Gheroufella hay además algo de espíritu fundacional. “Aquí intercambiamos ideas y experiencias”, explica solemne, como si estuviera deseoso de participar en la modernización de las estructuras administrativas de su país.

Esos aires de cambio fueron los que impregnaron de manera profunda algunas de las promociones más recordadas de enarcas. Hoy, en Francia, la más famosa de ellas es la promoción Voltaire, de 1978-1980. En 2008, Raoul Peck rodó para Capa Drama, Canal + y Arte una serie televisiva totalmente visionaria. Sobre un relato de ficción de jóvenes inconformistas, los nuevos enarcas de esa época se rebelaban contra los rígidos sistemas de la ENA y se proponían sacudir los vetustos cimientos de la Administración francesa. Muchos vieron en ese relato la sombra de la pareja política más famosa de Francia: el presidente François Hollande y la candidata a la presidencia y ahora ministra de Ecología (además de madre de sus hijos) Ségolène Royal. Los dos eran alumnos de la promoción Voltaire y de su mano ha llegado la primera Administración totalmente socialista desde la derrota de Mitterrand en 1995.

Los alumnos se esfuerzan duro para convertirse en funcionarios ultrapreparados. En la escuela, los estudiantes no solo son franceses: acuerdos suscritos con 120 países permiten el acceso a los extranjeros. / Gorka Lejarcegi

Los alumnos aseguran que apenas hay ­rivalidad entre ellos. Ciertamente, los mejor cualificados son los primeros en elegir destino, pero algunos afirman que previamente negocian entre ellos para evitar grandes frustraciones. Al fin y al cabo saben que a partir de ahora sus carreras profesionales van a discurrir en paralelo. El mejor ejemplo lo tienen en el propio presidente de la República. La lista de enarcas que trabajan en el Elíseo es amplia. A ellos hay que añadir los consejeros que ya se han marchado, como Aquilino Morelle, Sylvie Hubac o David ­Kessler.

Pero la promoción Voltaire es especial; casi mítica. Con Hollande y Royal estudiaron en la ENA el ex primer ministro de la derecha Dominique de Villepin, el exministro de Cultura Renaud Donnedieu de Vabres, el presidente del grupo AXA Henri de Castries y los ya citados Jean-Pierre Jouyet y Sylvie Hubac.

En el anfiteatro de la ENA pone fin a la jornada la charla de Philippe Leglise-Costa. No hay largos prolegómenos. Leglise se sienta solo en la mesa situada en el escenario, se presenta a sí mismo y empieza a hablar de la situación europea: la crisis, el terrorismo, Grecia… Un centenar de alumnos le escuchan. Es el secretario general de Asuntos ­Europeos y sherpa (negociador) del presidente de la República. En su dilatado currículo hay un dato revelador: también es enarca, de la promoción Voltaire para más señas. Ahora comparte sus conocimientos con las nuevas generaciones cerrando el círculo. Puede que la ENA no sea una escuela del poder, como tituló Peck su serie televisiva, pero se le parece mucho.

Referencia: El País: Madrid 
Página oficial de la ENA

martes, 17 de febrero de 2015

Loi Macron. Manuel Valls.

Valls déterminé à continuer les réformes

        Publié le 17/02/2015 à 16:29


Après avoir eu recours au 49-3 mardi devant l'Assemblée nationale sur le projet de loi Macron, le premier ministre a assuré, sur TF1, avoir "du carburant pour continuer". De son côté sur France 2, Emmanuel Macron a vu dans cette décision "la preuve que ce gouvernement continue à avancer, continue à réformer".


Link a Le Figaro


Loi Macron: Manuel Valls a recours à l'article 49-3
Le premier ministre Manuel Valls engage la responsabilité du gouvernement dans le cadre du vote de la loi Macron mardi après-midi à l'Assemblée nationale. "Le gouvernement m'a autorisé à engager la responsabilité" de l'exécutif, a annoncé le chef du gouvernement devant les députés, confirmant le recours à la procédure dite du 49-3.

Article et vidéo


FRANCE Loi Macron : François Hollande sur la corde raide
La loi Macron ne sera finalement pas soumise au vote des députés. Le Premier ministre a préféré le recours à l'article 49.3 plutôt que de risquer de manquer la majorité à une ou deux voix près. "Stupéfiant", pour The Wall Street Journal.

"Hollande évite le vote", estime The Wall Street Journal, ce 17 février, après l'annonce du Premier ministre Manuel Valls d'avoir recours à l'article 49.3 pour éviter que la loi Macron soit rejetée par les députés. Le quotidien économique rappelle que le texte était vu dans les rangs mêmes du Parti socialiste comme un "ensemble controversé de réformes économiques". Le recours à l’article 49.3 doit sauver cette loi pensée pour "secouer les règles de l’économie française".

"Cette manœuvre d’urgence affiche au grand jour, et d’une manière stupéfiante, la corde raide sur laquelle avance François Hollande pour imposer sa politique" en faveur des entreprises, constate le quotidien américain. "Les députés 'frondeurs' risquaient de torpiller la loi, mais aussi de relancer les doutes sur la capacité de la majorité parlementaire à continuer de gouverner."

Link courrier international



Why Adam Smith Would Welcome Le Loi Macron

The way that President Hollande and his Socialist government have had to push Le Loi Macron through the Chamber of Deputies shows how resistant France is to even the mildest deregulation. They actually had to prevent it coming to a vote and simply declare that it moved on to the Senate as it was highly likely that they were going to lose a vote. This leaves them open to a vote of confidence and if they lose that (which they almost certainly won’t) then there’s the possibility of a snap election. And all of this is over what is really a very minor set of deregulatory steps. There’s about 100 of them, but they’re all in themselves terribly minor: even if Adam Smith would approve of at least some of them.

Here’s what they actually had to do to get it through:

    The government of President François Hollande pushed a contentious package of economic overhauls through the lower house of Parliament Tuesday in a rare exercise of constitutional powers that revealed deep rifts within his Socialist party.

    Mr. Hollande’s government became the first in nearly a decade to invoke Article 49 of the French Constitution—which allows legislation to bypass an initial vote in the lower house and proceed directly to the Senate for review—in a bid to rescue a bill designed to shake up France’s rule-bound economy.

There’s a few bits and pieces about Sunday opening hours for shops which will please those who like to shop on the weekends but not really affect the economy all that much:

    Martine Aubry, the daughter of former EU commission president Jacques Delors and an influential socialist party figure, has attacked the plan to increase the number of Sundays shops can open from five a year to 12, calling it “social regression”. The green party and the far left parties are expected to oppose the bill too.

Allowing a shop to open one Sunday a month doesn’t sound all that much like social regression but they see things differently in France. and that’s a useful confirmation of the old saw that there’s no one quite as conservative as a socialist politician. But this is the part that would have had Adam Smith cheering:

    Instead, the government focuses on more than 100 individual measures aimed at a step-by-step liberalization in sectors that to a certain degree still enjoy privileges dating back to the French Revolution in the late 18th century.

    Some professions – for instance notaries, lawyers and bailiffs – will face more competition in the future.

One way to think of Wealth of Nations is as an extended argument against the guild economy. An economy where various people held privileged positions by right of licence, regulation or law, and people were not allowed to compete with them. And, much more than Northern European economies, the Southern European ones (and in this sense France is in the South) are still rather like this. The bourgeois (and the petit bourgeois as well in many cases) achieve a privileged position doing whatever it is and then the law protects them from competition. This even extends to things like ski instructors at French alpine resorts: you must have a French licence to be able to teach anyone. Not dissimilar to the licensure regulations that are infesting the US to be honest.

Smith’s point was that such regulations and restrictions were just great for the people doing the providing of goods and services. But very much less beneficial for the people doing the consuming of such goods and services. And as, to Smith at least, the point and purpose of the economy was to provide opportunities for consumption such restrictions were a bad idea. France is currently taking what are very much baby steps and some 270 years after Smith made his point but then the French have never really taken to Smith as a theorist. Still, it’s to be applauded as it will make things better for those consumers.

My latest book is “23 Things We Are Telling You About Capitalism” At Amazon or Amazon UK. A critical (highly critical) re-appraisal of Ha Joon Chang’s “23 Things They Don’t Tell You About Capitalism”.

Link

París. 18.02.15

El gobierno socialista francés aprobó este martes por decreto un polémico proyecto de ley de reformas a la economía, ante el riesgo de que diputados de su propio partido lo hicieran fracasar, abriendo una crisis política de consecuencias imprevisibles.

El texto, conocido como ley Macron por el nombre del ministro de Economía, Emmanuel Macron, prevé medidas como la apertura de comercios 12 domingos al año, la revisión de las tarifas que aplican desde jueces hasta notarios, la apertura de los transportes urbanos a la competencia o medidas para flexibilizar el mercado laboral, la vivienda y el medio ambiente.
Link al escrito noticia 
Valls supera ampliamente la moción de censura. 20.02.15

SOBRE LA CAPACIDAD COGNITIVA: Noam Chomsky

Noam Chomsky
Capítulo I - SOBRE LA CAPACIDAD COGNITIVA

Las conferencias de Whidden - Noam Chomsky (1975)
Enero de 1975, McMaster University



Capítulo I - SOBRE LA CAPACIDAD COGNITIVA

Importancia del Estudio del lenguaje

Mediante el estudio de las propiedades de las lenguas naturales, de su estructura, organización y uso, podemos tener la esperanza de llegar a un cierto grado de comprensión de las características específicas de la inteligencia humana. Podemos tener la esperanza de aprender algo acerca de la naturaleza humana, algo significativo, si es cierto que la facultad de cognición humana es la característica verdaderamente distintiva y la más notable de la especie. No deja de ser razonable, además, suponer que el estudio de esta conquista humana particular - la facultad de hablar y comprender una lengua humana - puede servir como un sugestivo modelo para la investigación en otros dominios de la competencia y la acción humanas que no se dejan reducir tan fácilmente a la investigación directa. Las cuestiones que quiero considerar aquí son las clásicas. En los grandes temas no hemos ido mucho más lejos que la antigüeclad clásica en lo que concierne a la formulación de problemas precisos en este terreno o a la resolución de las cuestiones que inmediatamente suscitan.

De Platón a nuestros días, eminentes filósofos se han sentido confundidos e intrigados por la cuestión que Bertrand Russell, en una de sus últimas obras, formulaba de este modo: «¿Cómo ocurre que seres humanos, cuyos contactos con el mundo son breves, personales y limitados, son capaces, sin embargo, de llegar a saber tanto como saben?» (Russell, 1948, p. 5).

¿Cómo podemos alcanzar sistemas de conocimiento tan ricos a partir de nuestra fragmentaría y depauperada experiencia? Un escéptico dogmático podría responder que no es cierto que hayamos alcanzado tal conocimiento, pero sus escrúpulos son irrelevantes para el presente debate. La misma cuestión se plantea, como una cuestión científica, si nos preguntamos cómo ocurre que seres humanos con una experiencia tan limitada y personal alcanzan tal convergencia en ricos y sumamente estructurados sistemas de creencias, sistemas que luego guían sus acciones, su intercambio y su interpretación de la experiencia. En la tradición clásica fueron sugeridas diversas respuestas.

Uno podría argumentar, siguiendo a Aristóteles, que el mundo está estructurado de una manera determinada y que el entendimiento humano es capaz de percibir dicha estructura, elevándose de los particulares a la especie, de ésta al género, de éste a ulteriores generalizaciones hasta alcanzar así el conocimiento de los universales a partir de la percepción de los particulares. Una «base de conocimiento preexistente» es un requisito previo para la adquisición del saber. Debemos de poseer una facultad innata para alcanzar estados de conocimiento avanzados, pero tales estados no son «innatos de una forma determinada, ni se han desarrollado a partir de otros estados aún más elevados, sino a partir de la percepción sensorial».

Dados unos presupuestos metafísicos suficientes, es posible imaginar que un entendimiento «constituido de una forma tal como para ser capaz de este proceso» de «inducción» pueda alcanzar un rico sistema de conocimiento.(1)

Explicación y críticas a su teoría del lenguaje

lunes, 16 de febrero de 2015

Dinámica sociocultural en la Modernidad y en Posmodernidad

Dinámica sociocultural en la Modernidad y en Posmodernidad
Modernidad - Posmodernidad





Definición del término 
- Reforma protestante, Ilustración, Revolución Francesa, Revolución Industrial, modernismo estético.- Comienzos del siglo XVI, siglos XVII, XVIII, XIX e inicios del siglo XX. Se trata de un movimiento histórico cultural, de un paradigma, y que comienza su crisis a mediados del siglo XX.- En América Latina la modernización arranca en el siglo XIX, constitución de los estados nacionales y el incipiente desarrollo capitalista.-
PM Posterior a la modernidad, posindustrial, posmoderno, capitalismo tardío, liberación del yugo de la modernidad.- Aplicación en los países desarrollados y en los del tercer mundo (América Latina)- Comienza: a partir dela década del 50 luego de la segunda guerra mundial, crisis del petróleo en los años 70,movimientos estéticos y artísticos de los años 50 y 60.-

Las autoras (Rojas y Sternbach) adoptan la denominación posmodernidad y centran su análisis en el consumo como organizador de la vida y fuente de identificaciones.

Modelo Económico –
Modelo Industrial - Modelo Estatal salarial, Estado de Bienestar que garantizaba el Pleno empleo-
PM Lógica capitalista de la rentabilidad del empleo y del producto- Inempleabilidad / escaso empleo de los calificados

Modelo Político –
 Grandes relatos ideológicos utopías totalizadores - Protección contractual de los individuos/trabajadores, Gremios. –
PM Neoconservadurismo liberal ligado al capitalismo multinacional. - Pragmatismo.
Valores –
Razón- Progreso.- Divinización del futuro y del pasado.- Dicotomías.- Rigidez- Esfuerzo colectivo/pertenencia a colectivos protectores.- Seguridad.- Deber ser –
PM Crisis de representación.-Pérdidas de referentes sociales como dadores de sentido- Divinización del presente- Flexibilización, polivalencia- Lo tribal versus refugio en el individualismo- La precariedad como destino.- Lo dionisíaco- Futuro en crisis.
Identidades Sociales. –
Identidades en torno a lo regional- Trabajo y progreso- Transmisión de la cultura-
El ahorro como forma de apostar al futuro familiar y social.
PM -Crisis de identidades sociales: presente, precariedad, hibridación cultural, discontinuidad en los modos de transmisión familiar/escolar.

Movimientos Sociales –
Movimientos obreros, estudiantiles, minorías étnicas-
PM Sectorizado: discapacitados, mujeres, campo, (fragmentación) ominipolítica.
Lugar del saber
- La escuela y la familia como únicos modelos legitimadores del saber.- Los adultos (padres y abuelos) como portadores de un saber legítimo- Aprendizaje cognoscitivo-
PM Los pares y los medios de comunicación como modelos legitimadores del saber. - Aprendizaje socio afectivo.

Lugar del Estado –
Estado como una maquinaria productora de ciudadanía, en articulación con la escuela, la familia, la policía, las instituciones intermedias. –
PM  Estado con funciones Técnico/ administrativas. -  Mercado como articulador de la identidad.
Concepción del tiempo
- Entendido como un contínuum que fluye en forma regular y ordenada, de un pasado a un presente y del presente a un futuro a construir, que siempre “será mejor”.-
PM El presente como organizador subjetivante de la identidad personal y social y las experiencias cotidianas
Lyotard, J.F. (1991) La condición posmoderna, Ed. Rei.
Rojas, M.C., Sternbach, S. (1994) Entre dos siglos. Una lectura psicoanalítica de la posmodernidad, Lugar.


Cultura Cívica: La crisis del contexto. María Cristina Rojas

Chaque jour, je apprends plus. Je sens mon contexte chaque jour. Leur culture du tiers monde teint tout et rend la qualité de vie est encore dégradée.
Le postmodernisme ici n'a pas la qualité est vulgaire et faux, parce que personne ne la modernité. Le libéral ne est que déclaratoire parce n'a été ni une bourgeoisie établie.
Mais la réalité est que la vie dans un contexte dégradé est un grand laboratoire de la vie, car il apprend à comprendre et comprendre les autres et cela enrichit une.
Il suffit de garder à l'entre.


Percy Acuña Vigil

La crisis del contexto






María Cristina Rojas


El mundo en que hoy vivimos, abarcado en su casi totalidad por el despliegue de los medios de comunicación, florece, en las últimas décadas, en  nuevas  discursividades.  Estas  expresan  cambios  tan  profundos respecto del período anterior, que se ahondan las brechas generacionales, confrontándonos con una verdadera mutación de los tiempos. Así, transitamos de la espera del placer y la realización del deseo en algún futuro a veces inasible, al imperio de la instantaneidad sin demoras. De las palabras totales que crearon la ilusión de explicar aun el mañana, a la palabra escasa y los discursos fragmentarios que parecen ignorarlo; de la exaltación del ahorro y el esfuerzo, al mandato del goce sin aplazamientos. De las ensoñaciones de la utopía, a la creencia ilusoria en el final de la historia, o de las ideologías. Al mismo tiempo, nuevos paradigmas teóricos convierten las leyes necesarias en probables, jerarquizando lo azaroso; y la idea de un tiempo irreversible aleja a éste del terreno del mito y la ilusión.


Avanzamos,   de   esta   manera,   por   los   senderos   vacilantes   e imprecisos de las grandes transiciones, que desmienten el pasado sin afirmar todavía nuevos y claros referentes.
Esto constituye un eje de lo que puede ser denominado "crisis del contexto", la que nos invita a la investigación de su eficacia en la subjetividad, y peculiarmente en el psiquismo infantil, conformado en el seno de familias a su vez en transformación, fuertemente afectadas por el espíritu de época. Tema al que me aproximaré a través de algunos de sus lineamientos generales, destacando aspectos que he jerarquizado en mi interés, tales como la cuestión del niño en su relación con la violencia del contexto social y familiar. 

 
Cada cultura, cada tiempo, fija una gama de ideales y significaciones predominantes a los cuales aspira que adhiera el mayor número posible de los sujetos que la habitan. La oferta de pertenencia que la cultura hace, al estimular la adhesión indiscriminada a lo pregnante, no desmiente, sin embargo, la posibilidad existente, para el humano, de construirse metabolizando en tejidos singulares las discursividades homogeneizantes. Concebimos, de este modo, un sujeto no sólo constituido en vínculos sino también  permanentemente  entramado  en  redes  sociales;  y  facultado, según los casos, para asumir posturas alienadas o transformadoras.
 

En la gran red de la cultura se entretejen distintas figuras y potencialidades. El sujeto no se conecta con el conjunto de las multiplicidades culturales, sino a través de su posicionamiento en sectores diferenciados de dicha trama, aquéllos que nuestra mirada puede recortar como grupos e instituciones de pertenencia. Entre ellos, la familia cumple un papel central en la función de intermediación primordial; es decir, en el primer momento de la vida humana.
 

En relación con esto, cada época presentó su particular modelo de familia como único e insoslayable. No obstante, la historia pone de manifiesto la variedad de configuraciones de la misma a través de los tiempos. Así, la familia de la modernidad, que constituyó uno de los pilares de la predominante mentalidad de la burguesía.
 

El sistema de ideales y valores propios de dicha mentalidad comenzó a elaborarse en los siglos XII y XIII, y sufrió su crisis fundamental ya a partir de la primera posguerra, que parece conmoverla en sus cimientos mismos.
 

La familia de la tardía modernidad fue trasmisora esencial de valores e ideologías. Rodeada en apariencia de una gruesa membrana, conformó una suerte de átomo, selector eficaz de las propuestas del afuera social. Conformaba un área privada, en cierto grado sacralizada; el inmiscuirse en su respetado recinto era considerado socialmente casi como herético. Generó  patologías  y  problemáticas  vinculadas  a  la  profundización  del
efecto de cierre, tales como crisis ligadas a los hitos de crecimiento y autonomización de los hijos. 


Manifestó así una tendencia centrípeta, proclive al reforzamiento de los lazos consanguíneos, o endogámicos.

De acuerdo con las transformaciones del mundo actual, la familia decae en sus funciones anteriores. En lo que hace a la trasmisión, va dejando de ser el eje central, pensado como único, de la misma. Los mass- media, así como otros sectores de la cultura, participan en esa trasmisión, rompiéndose el mito del ámbito separado, y diversificándose la oferta identificatoria, antes restringida especialmente al ámbito de lo familiar.
 

El cambio en el contenido de ideales y valores sustentados por la familia de hoy, se pone de manifiesto en relación con distintos ejes, de los que consideraré hoy algunos. Uno de ellos, consiste en la reformulación de las áreas de lo íntimo, lo privado y lo público, lo que implica considerar el pasaje de la moral burguesa, relacionada con una cierta definición de la privacidad, a la tendencia actual a la mostración. Lo antes considerado "privado"  hoy  deviene  público,  siendo  recibido  con  sorpresa  y  aun escándalo por amplios sectores de la comunidad, en clara vinculación con la simultaneidad de distintas concepciones, en una época por demás polifacética.
 
Se pierde hoy ese "discreto encanto de la burguesía", el que sugiere cierto sutil ocultamiento, en el área privada, de prácticas no acordes con la moral manifiesta. Esto, que sus detractores denominaron la "hipocresía burguesa", apunta a su redefinición.
 

Hoy, los famosos de toda índole, muy alejados del pudor y la vergüenza,  dos  valores  intensamente  cultivados  por  la  modernidad, exhiben el valor predominante de la transparencia, que excede con mucho el territorio de la sexualidad.
 

Otro eje de lectura del cambio, se relaciona con las regulaciones, no sólo de la sexualidad, sino también de la violencia y de la trasgresión.
 

Las regulaciones de la sexualidad sufrieron una verdadera mutación desde  aquella  moral  victoriana,  sostenida  por  la  familia  burguesa,  y
cuestionada por Freud y el Psicoanálisis en el anterior fin de siglo. Los años 60 marcaron una revolución sexual, profundizada hoy en la aceptación consensuada de prácticas diversas, lo que conlleva aun el cuestionamiento de lo abarcado por la idea de perversión.
 

En cuanto a las modalidades trasgresoras, en algunas familias y grupos sociales, éstas gozan de mayor prestigio y aceptación que en el pasado, en particular cuando conducen al enriquecimiento rápido, o al éxito, valores de mayor jerarquía, a veces, que la adecuación a la ley.
 

Cierto grado de violencia y trasgresión puede incluirse así en múltiples familias, lo que se halla además en íntima articulación con el fuerte individualismo que afecta las conformaciones comunitarias del lazo social.
 

Por otra parte, expresiones extremas de violencia, con el auxilio de su  exhibición  en  los  medios,  se  banalizan;  devienen  cada  vez  más familiares y menos impactantes.

La posmodernidad surge, en gran medida, del desencanto del ser humano ante las guerras y la destrucción en que culminaron la época de la razón y de las utopías. Sin embargo, y aun cuestionando la separación entre ética y racionalidad propia del período moderno, la era actual engendra, y parece tolerar, formas cotidianas de violencia devenidas espectáculo. Configuraciones peculiares, que incluyen una violencia, a veces, en apariencia, inmotivada. Violencias de hoy; conectadas, en su brutalidad a veces extrema, con el imperativo del goce, convocante de la infracción de reglas básicas de la cultura. Así, ciertas subjetividades se posicionan en abierto desafío ante el tabú del incesto, o el "no matarás". Al modo de la confrontación perversa con la ley, que objetaliza al otro hasta, a veces, aniquilarlo. Desafío y confrontación jugados, en gran medida, en el área de lo público, y convertidos en producto de entretenimiento.

 
Por otra parte, si la violencia, ligada al malestar en la cultura, hace su aparición, bajo formas diversas, en todos los tiempos de la historia, el niño, la niña, por su dependencia demandante y su indefensión extremas, resultan sus destinatarios favoritos; es así que la niñez ha padecido diversas  formas  de  ataque.  Brujas,  ogros  y  otros  desalmados  devoran niños desde el fondo mismo de los tiempos. El propio infanticidio fue una práctica entre ignorada e impune hasta el siglo XVI. Por entonces, la familia burguesa, aun sin resolver la cuestión de la violencia, genera un cambio, al inaugurar el reconocimiento social de la infancia como período diferenciado y específico y dar lugar central al niño, considerado entonces como el proyecto fundamental de la pareja parental. Lugar que Freud conceptualizó  como  "His  Majesty,  the  baby",  puntal  del  narcisismo parental. Continuidad y trascendencia de sus progenitores, eslabón en la cadena entre antepasados y descendientes. Estos modos del lazo familiar generaron, como parece inevitable, sus propias formas excesivas, y en tal sentido violentas.


Así, los discursos a veces devenían totales e incuestionables; tendían a proponer un solo significado posible y cristalizarlo, perturbando la apropiación singularizada de lo trasmitido. La violencia sobre el niño dio cuenta entonces, en forma prevalente, de lo autoritario del discurso, y de la rigidez de los mandatos familiares, enmarcados a su vez en un mundo propenso a los regímenes totalitarios que dieron por tierra con la utopía de la razón.
 

La violencia actual deja amplio espacio también para el desamparo y la  soledad,  en  un  mundo  individualista,  marcado  por  un  régimen neoliberal que implica la pérdida del estado amparador.
Por otra parte, las formas de la violencia operan sobre el niño y en el niño. Los desolados niños de la calle, víctimas del desamparo social, presentifican una de las modalidades de la violencia actual. Objetalizados por su desvalimiento, devienen a su vez, en ocasiones, bandas asesinas, encarnadura y reiteración, a un mismo tiempo, de la violencia padecida, que deviene patología del acto.
 

En algunas familias de la actualidad, tiende a debilitarse la referida posición del hijo como proyecto central, a la vez que se establece una parcial desinvestidura de los vínculos, que afecta también la filiación.
 

Esto, junto a cierta parentalidad "light", de decaída autoridad y proclive a otorgar a los hijos un poder de elección por encima de sus posibilidades, genera un abandono parcial que considero forma actual de la violencia familiar.   A   veces,   se   refuerza   la   endeblez   de   los   vínculos   con discursividades fragmentarias, escasamente contenedoras. En tales casos, los vínculos familiares no brindan a las subjetividades aquellas ligaduras pulsionales eróticas que conforman una operación de alienación en el sentido constructivo, con plena eficacia constitutiva. Esto implica fisuras en la conformación de una subjetividad así librada a formas de auto y heterodestrucción, que no suponen la intrincación de las dos pulsiones.
 

En otras familias de hoy, se escenifican en cambio formas de exceso vincular, que dificultan el desprendimiento de los hijos como en la etapa anterior, pero con ciertas particularidades, ligadas a la falta de autoridad y exigencia parental, lo cual puede relacionarse en ocasiones con la denominada "adolescencia tardía", de particular incidencia en los grupos medios de nuestro país, y/o con cuadros de abulia y apatía adolescentes. Por otra parte, esto se halla conectado con la predominante lógica del consumo y la tendencia, nuevamente ligada al narcisismo parental, de anticiparse a la demanda del hijo, en una modalidad de atosigamiento que parece obturar en los descendientes la emergencia del deseo, motor del proyecto.
 

Me detengo en este punto, mencionando apenas la multiplicidad de situaciones que generan nuevas configuraciones en la familia y enmarcan la constitución del psiquismo infantil: el divorcio y sus efectos, las nuevas familias o familias ensambladas, que reúnen hijos de distintas procedencias; las parejas "cama afuera"; las parejas homosexuales que crían niños; las familias mono o uniparentales, cada vez más frecuentes. Todas ellas merecen a su vez estudios particulares, indispensables, según creo, para la operación clínica con el niño y la familia de hoy.

Resumen

Nos confrontamos con una verdadera mutación de los tiempos. Avanzamos así por los senderos imprecisos de las grandes transiciones, lo cual constituye un eje de lo que puede denominarse "crisis del contexto". Este trabajo puntualiza ciertas transformaciones del mundo actual, y plantea su eficacia en la subjetividad, en una articulación que da apertura a líneas diversas de investigación. Se centra luego en algunos cambios específicos del grupo familiar, y en particular en las variaciones de la posición del hijo en el mismo. Concluye considerando modalidades de la violencia padecida por el niño, conectadas con la particular forma en que el hijo es investido y considerado en las diversas configuraciones familiares y sociales.

Summary

We are confronted with the true mutation of time. In this manner we go forward along imprecise paths of great transitions, which constitute an axis that may be called the "context crisis". This paper points out certain transformations of the present-day world and asserts its efficiency in its subjectivity, in an articulation that leaves an opening for different lines of investigation. It later centers itself on some specific changes of the family group, and most particularly in the variations of the position of the child within this group. It concludes by considering violent modalities suffered by the child, connected to the particular way in which the child is vested and considered in the different family and social configurations.
Résumé

Nous sommes confrontés à une véritable mutation des temps. Nous avanV ons donc à travers les sentiers imprécis des grandes transitions, ce qui constitue un axe de ce qu’on pourrait appeler "crise du contexte". Ce travail précise certaines transformations du monde actuel et établit que l’efficacité de celui-ci se trouve dans la subjectivité, dans une articulation qui donne lieu à différentes voies de recherche. Il se centre ensuite sur certains changements spécifiques du groupe familial surtout sur les variantions de la position de l’enfant au sein de ce dernier. La conclusion envisage les modalités de la violence subie par l’enfant liées a la faV on singuliere   dont   il   est   investi   et   consideré   dans   les   différentes configurations familiales et sociales.
 

Bibliografía

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Freud, S. (1914) Introducción del narcisismo, Ed. Amorrortu, Vol. XIV. Lyotard, J.F. ( 1991) La condición posmoderna, Ed. Rei.
Rojas, M.C. (1993) "El niño en la sociedad del fin de siglo", Congreso Metropolitano de Psicología.
Rojas, M.C., Sternbach, S. (1994) Entre dos siglos. Una lectura psicoanalítica de la posmodernidad, Lugar.

Crítica
 

Romero, J.L. ( 1987) Estudio de la mentalidad burguesa, Alianza.

M.C. Rojas: Del modelo único a la diversidad 
El mito del individuo. Miguel Benasayag
El mito del individuo autonomo  

El mito del individuo autónomo. 
Fragmento del primer capítulo del libro El mito del individuo de Miguel Benasayag publicado por Editorial Topía.

PAÍSES BÁLTICOS: CAYETANO ACUÑA VIGIL. 03 11 24 PCAV

 PAÍSES BALTICOS: More than 25 years after the re-establishment of independent Baltic States, Latvia, Lithuania, and Estonia have built stab...