martes, 13 de febrero de 2018

RECONSTRUIRE L’IRAK, APRÈS AVOIR CONTRIBUÉ À LE DÉTRUIRE ?

RECONSTRUIRE L’IRAK, APRÈS AVOIR CONTRIBUÉ À LE DÉTRUIRE ?
 AUJOURD'HUI




Jean-Yves Le Drian, ministre des Affaires étrangères français, est en visite en Irak.

Nicolas Gauthier: Journaliste, écrivain

Jean-Yves Le Drian, ministre des Affaires étrangères français, est en visite en Irak. Officiellement, il déclare : « Je suis venu vous dire le soutien de la France et vous accompagner. Nous serons toujours au rendez-vous. Nous l’avons été dans la participation à la coalition [contre Daech, NDLR], nous le serons aussi dans la phase de reconstruction. »

Officieusement, il s’agit avant tout de ne pas laisser le champ libre aux Américains dans un marché s’évaluant à quelque cent milliards de dollars, prix à payer pour reconstruire un pays entièrement dévasté par des années de guerre. Des Américains qui mettent, évidemment, tout leur poids dans la balance afin de s’assurer la part du lion. Mais il n’y a pas qu’eux en lice et la donne est en train de changer, sachant que les Chinois entrent désormais dans la danse.

Ainsi, tel que le révèle le site Sputnik : « Le ministère irakien du Pétrole annonce la transmission du projet de raffinerie à Fao, comprenant un complexe pétrochimique, à deux entreprises chinoises. » Un contrat qui n’a rien d’anodin, puisque la production de cette raffinerie devrait s’élever à trois cent mille barils quotidiens.

Depuis les deux mandats de Barack Obama, il est vrai que les USA se sont peu à peu retirés de cette région du monde, laissant la Russie et l’Iran occuper une place désormais centrale. Il était donc logique que la Chine, dont la volonté d’expansion relève du seul ordre économique – sa sphère d’influence politique et militaire se limitant au Pacifique -, commence à pousser ses pions. Une stratégie d’autant plus payante que, contrairement à Washington, Pékin ne tente pas d’imposer une sorte de « Chinese way of life », que ce soit en termes de mode de vie ou de pensée, aux populations avec lesquelles elle commerce.

C’est donc pour tenter d’éviter la casse que l’Élysée tente de se placer, même si nous n’avons pas toujours eu bonne presse à Bagdad. En effet, le président Saddam Hussein a eu bien du mal à comprendre que la France, nation longtemps considérée comme alliée, ait pu participer à une autre coalition, celle de la première guerre du Golfe, en 1990, et n’ait surtout rien fait pour tenter de lever l’embargo économique qui s’en est suivi, lequel a provoqué la mort de près d’un million de civils irakiens.

Certes, si Bagdad nous sait gré de n’avoir pas participé à la seconde, celle de 2003, saluant alors le courage d’un Jacques Chirac et d’un Dominique de Villepin, la politique menée par ses successeurs a laissé perplexe plus d’un observateur local. La France qui participe à la chute du colonel Kadhafi, créant ainsi le chaos qu’on sait, pour ensuite soutenir les rebelles en Syrie – le Front al-Nosra, c’est-à-dire Al-Qaïda, se battait avec des armes françaises – et achever d’embraser la région entière : ce n’est pas exactement ce que le monde arabe attendait de la traditionnelle diplomatie du Quai d’Orsay…

« Nous espérons que l’expérience française sera utilisée pour la reconstruction », a déclaré Jean-Yves 

Le Drian. Il est un fait qu’en la matière, ceux qui ont contribué à la destruction de l’Irak ont fait montre de compétences certaines.

http://www.bvoltaire.com/reconstruire-lirak-apres-contribue-a-detruire/?mc_cid=27e788708d&mc_eid=d4ff9ff02b

domingo, 4 de febrero de 2018

Grecia: Manifestación en Atenas para que Macedonia abandone su nombre:

Grèce : manifestation à Athènes pour que la Macédoine abandonne son nom

Depuis des décennies, la Grèce refuse que le petit pays des Balkans ait le nom de Macédoine, le même que celui de la région de Thessalonique.

Le Monde.fr avec Reuters | 04.02.2018 à 17h13 • Mis à jour le 04.02.2018 à 17h33
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Les manifestants dans les rues d’Athènes, le 4 février.

Des centaines de milliers de Grecs ont manifesté, dimanche 4 février, devant le siège du Parlement à Athènes pour rejeter l’utilisation du mot « Macédoine » par l’ancienne république yougoslave éponyme dans le cadre d’un compromis visant à mettre fin à des décennies de contentieux entre les deux pays.

Les manifestants défilant à Athènes ont déployé un gigantesque drapeau national à l’aide d’une grue et des banderoles proclamant : « Pas touche à la Macédoine ! » en scandant l’hymne national.

Parmi ceux qui ont pris la parole pendant le rassemblement figurait le compositeur Mikis Theodorakis, qui a déclaré que les huit années de crise économique endurées par la Grèce n’avaient pas effacé la mémoire historique du peuple grec. « Si nous laissons passer cela, nous permettrons à un mensonge historique tragique de se perpétuer », a lancé sous les acclamations le musicien âgé de 93 ans, symbole de la résistance contre la dictature des colonels (1967-1974).

Environ 300 000 personnes avaient déjà manifesté, le 21 janvier à Thessalonique, capitale de la région grecque de Macédoine.

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Les manifestants défilent sur le place Syntagma à Athènes, le 4 février.

« Macédoine du Nord »

Depuis des décennies, la Grèce refuse que le petit pays des Balkans adopte le nom de Macédoine, le même que celui de la région de Thessalonique et de l’ancien royaume d’Alexandre le Grand.

La querelle empêche depuis plus de vingt ans l’ex-république yougoslave, dont l’indépendance a été reconnue en 1993 sous l’appellation provisoire d’« Ancienne République yougoslave de Macédoine », de rejoindre l’OTAN ou l’Union européenne.

Pour trouver un compromis, les gouvernements d’Athènes et Skopje ont décidé de relancer des négociations cette année sous l’égide des Nations unies. Pour désigner l’ancienne république yougoslave, le gouvernement grec d’Alexis Tsipras a proposé un nom composé comme Macédoine du Nord, mais les sondages montrent qu’une majorité de Grecs s’opposent à l’utilisation du mot « Macédoine » dans une quelconque combinaison.

En savoir plus sur
 http://www.lemonde.fr/europe/article/2018/02/04/grece-manifestation-a-athenes-contre-la-macedoine_5251677_3214.html#b02My38kUzlfoGOH.99



PAÍSES BÁLTICOS: CAYETANO ACUÑA VIGIL. 03 11 24 PCAV

 PAÍSES BALTICOS: More than 25 years after the re-establishment of independent Baltic States, Latvia, Lithuania, and Estonia have built stab...